Islam, laïcité et République : qu’est-ce qui se discute ? Pourquoi les discussions se déroulent-elles dans un climat aussi tendu ? Ne gagnerait-on pas affronter l’en deçà de la discussion ?
Malgré les attentats de janvier et novembre 2015, le refus de tout racisme est largement partagé en France.
Eijiha Jimia/Flickr
En 2015, le nombre d’actes racistes a connu une hausse de 22 %, atteignant un niveau record. Dans le même temps, une enquête révèle une hausse de la tolérance. Analyse de ce paradoxe.
Sadiq Khan, le nouveau visage de Londres.
Stefan Rousseau/PA Images
À Londres, Sadiq Khan,le fils d’un chauffeur de bus d’origine pakistanaise, vient d’être lu maire. Une victoire en forme de success-story de l’immigration au Royaume-Uni.
Les trois suspects des attentats de Bruxelles du 22 mars 2016.
CCTV
Le terrorisme n’est pas le seul moyen de saper les piliers d’une société démocratique. L’action subversive de Daech présente des similitudes avec des méthodes utilisées par les systèmes totalitaires.
Eglise certifiée « République Française » (Villedieu-sur-Indre).
dadavidov/Flickr
La laïcité est une condition nécessaire d’existence pour un État républicain. Mais alors que le pluralisme s’impose dans la réalité sociale, il est plus que jamais nécessaire de la réinventer.
Campagne en faveur des « accommodements raisonnables » en Belgique.
Centre d'action laïque de Liège/Flickr
Pour l’auteur, il faut prendre en considération les trois pôles du triangle qui relie l’État, les communautés, et les individus et examiner les tensions qui existent au sein de chacun d’eux.
Quelle place en France pour les signes religieux ostentatoires? (ici trois jeunes filles voilées en Grande-Bretagne).
Azlan Mohamed/Wikimedias
Les attentats de 2015 ont exacerbé le débat sur la laïcité en France, en particulier face au défi posé par l’islam. Pour y voir plus clair, il est nécessaire de convoquer l’histoire et la philosophie.
Parade militaire à Raqqa, dans le nord de la Syrie, en 2014.
Stringer / Reuters
La capacité de la religion à ne pas s’embarrasser de nuances entre « fidèles » et « infidèles », ou entre le « bien » et le « mal », en fait une idéologie redoutable aux mains de démagogues.
Un Coran datant de 1284, exposé au Musée d'art islamique de Doha (Qatar).
Fadi Al-Assaad/Reuters
En faisant fi du pluralisme théologique et de la tolérance religieuse, Daech met son interprétation des écritures et de la tradition au service de ses objectifs politiques, et non l’inverse.
Les guerres de religions, qui prirent fin en 1598, demeurent un souvenir douloureux de l'histoire de France.
Olivier Cabaret/Flickr
Dans le contexte actuel de panique morale, toute appartenance cultuelle, voire culturelle, finit par être jugée suspecte. Au lieu d'exclure, la laïcité doit être repensée pour inclure.
Le 9 janvier dernier, un thé à la mosquée d'Ajaccio, cible d'une attaque quelques jours auparavant.
Pascal Pochard-Casabiance / AFP
Rachid Benzine, Faculté de théologie protestante de Paris
Le lien entre théologique et politique doit être repensé en France à l’aune d’une situation où les religions traditionnelles ne se cantonnent plus à leurs territoires géographiques historiques.
Marche du 11 janvier 2015, à Paris.
Greg Clouzeau / Flickr
Il existe un lien entre l’énergie nécessaire pour vivre ensemble et ce qui est montré dans l’espace public. Telle est la thèse centrale défendue dans cette troisième contribution par Frédéric Louzeau.
Messe à Notre-Dame de Paris, le 15 novembre 2015, deux jours après les attentats.
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Second volet de la conférence : « La France en état de choc : comment sortir par le haut ? » Comment rénover le rapport entre la République et les religions ?
Place de la République à Paris, devenu un lieu de pélerinage depuis les attentats.
Georgios Michalogiorgakis/Flickr
Pierre Manent, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le 7 janvier, jour anniversaire de l’attaque contre Charlie Hebdo, le Collège des Bernardins organisait un débat sur la « France en état de choc ». Premier volet d’une série de cinq articles.
Un an après Charlie, place de la République, à Paris.
Eric Feferberg/AFP
Après les attentats de 2015, le débat sur la laïcité s’est déplacé de l’école sur le terrain des libertés et de la sécurité. Au risque d’en faire une arme de guerre.
Ministres en visite pour la journée nationale de la laïcité.
Patrick Kovarik/AFP
On s’interroge sous l’angle d’un problème posé par l’islam en France et non sur l’incapacité de la République à penser le vivre ensemble. Et l’école participe de cette construction collective.
Dimanche 15 novembre 2015, au carrefour des rues Bichat et Alibert à Paris.
Jean-François Gornet / Flickr
Réaction après les attentats autour de l’idée de la « honte d’être un homme » Réflexions sur les réactions subjectives que l’on peut possiblement éprouver suite aux attentats.
Devant la mosquée de Reims, le 27 novembre 2015.
François Nascimbeni/AFP
Depuis des années, le FN a érigé l’islam comme une menace pour l’identité française et en tire des dividendes sur le plan électoral. Mais il n’est pas le seul à entretenir cette paranoïa identitaire.
Des fidèles assistent à une conférence de presse organisée à la mosquée de Chartres.
Jean-François Monier/AFP
L’assimilationnisme à la française est, depuis ses origines, une idéologie sélective et non universaliste. C’est ce que montre un rapide examen historique de l’application de cette doctrine.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po