Les politiciens utilisent leurs présomptions concernant les habitants de Gaza pour appuyer leurs politiques. Mais ces derniers ont leur propre façon de voir les choses.
Des soldats de la Force intérimaire des Nations unies pour le Liban (Finul) patrouillent à la frontière israélo-libanaise le 12 octobre 2023.
Associated Press|Alamy
Les investisseurs semblent aujourd’hui dans l’expectative sur le marché du Brendt, dans l’attente de connaître l’ampleur d’une éventuelle contagion géopolitique du conflit israélo-palestinien.
Les portes fermées du poste-frontière de Rafah. Photographie prise le 10 octobre 2023.
Saïd Khatib/AFP via Getty Images
Pourquoi l’Égypte ne veut-elle pas ouvrir le point de passage de Rafah, entre son territoire et celui de la bande de Gaza ?
Place Bellecour à Lyon, le 10 octobre, manifestation en soutien avec les citoyens israéliens attaqués par le Hamas le 7 octobre. Au 12 octobre, 17 Français dont quatre enfants étaient toujours considérés comme disparus.
Jeff Pachoud/Lyon
Vincent Sizaire, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La qualification de crimes de guerre apparaît préférable à celle de terrorisme en ce qu’elle permet de restituer aux faits toute leur gravité.
Des soldats israéliens passent devant un véhicule médical militaire le 10 octobre 2023 à Kfar Aza, un kibboutz où des militants du Hamas ont massacré de nombreux civils.
(Alexi J. Rosenfeld/Getty Images)
Les capacités de renseignement d’Israël sont considérées parmi les meilleures au monde, mais contrairement aux États-Unis, il n’existe pas d’organisation centrale coordonnant tous les renseignements.
L'assassinat de centaines de civils par le Hamas, mais aussi des frappes de représailles israéliennes aux effets disproportionnés (ici Gaza le 7 octobre) contreviennent au droit international, quels que soient les arguments invoqués par ceux qui les commettent.
Mahmud Hams/AFP
Israël et la Palestine ont notamment ratifié les Conventions de Genève. Que dit le droit international de la situation d’avant l’attaque du Hamas, et que dit-il des actions des belligérants ?
Les destructions causées par les bombardements aériens israéliens sont visibles dans la ville de Gaza, le 11 octobre 2023.
(AP Photo/Fatima Shbair)
Le déchaînement de violence à l’œuvre au Proche-Orient, las actes posés en tout premier lieu comme la réponse qui y est apportée, conduit inévitablement à des crimes de guerre.
Manifestation à Lyon, place Bellecour, en soutien aux Israéliens tués lors des attaques commises par le Hamas depuis le samedi 7 octobre 2023.
Jeff Pachou/AFP
Comment l’antijudaïsme puis l’antisémitisme ont aussi trouvé un espace de résonance historique au sein de la gauche française.
Des enfants palestiniens marchent dans les débris d'une école gérée par les Nations Unies peu après une offensive d'Israël dans la nuit du 8 au 9 octobre 2023.
Mohammed Abed/AFP
L'attaque du Hamas s'appuie sur un contexte double: le désespoir palestinien et une conjoncture géopolitique opportune.
Des roquettes tirées par le Hamas depuis la bande de Gaza sont interceptées par le système de défense israélien « Dôme de Fer » aux premières heures du 8 octobre 2023.
Eyad Baba/AFP
Les manquements internes israéliens qui ont précédé la guerre de Kippour, il y a 50 ans, avaient coûté leur poste au premier ministre israélien de l’époque. L’histoire pourrait-elle se répéter ?
Des militants du Hamas posent sur un char israélien le 7 octobre.
Yousef Masoud/AP
Les États-Unis cherchent à obtenir une normalisation entre leurs deux grands alliés au Moyen-Orient. Un projet qui rencontre de nombreux obstacles, probablement insurmontables.
Le président chinois Xi Jinping reçoit le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Pékin, le 14 juin 2023. La RPC cherche à s’imposer comme médiateur entre Israéliens et Palestiniens.
Jade Gao/AFP
Après sa médiation réussie entre l’Iran et l’Arabie saoudite, la Chine souhaite s’impliquer dans le conflit israélo-palestinien. Quelle est la portée de cette dynamique diplomatique ?
Le premier ministre israélien lors d'une réunion du gouvernement.
Abir Sultan/AFP
Benyamin Nétanyahou a contribué à remodeler profondément Israël et son rapport au reste du monde. Avec un virage à droite nationaliste.
Sur les 900 000 Arabes qui vivaient en Palestine historique, plus de 700 000 ont dû quitter leurs terres à l'issue de la guerre de 1948 (photo prise en octobre-novembre 1948)
Fred Csasznik / Wikimedia Commons
Ammar Kandeel, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
L’Histoire est généralement racontée par les vainqueurs. En France, les Palestiniens ont dû faire preuve de persévérance pour que leur récit de leur expulsion de Palestine soit finalement entendu.
Manifestation à Jérusalem-Est le 25 février 2022. La pancarte proclame « Non à l’occupation ». Le drapeau bleu est celui de la Cour pénale internationale.
Ahmad Gharabli/AFP
LA CPI a ouvert en 2021 une enquête sur les événements violents survenus en Palestine au cours des années précédentes. Deux ans plus tard, cette enquête n’a connu aucune avancée.
Les forces israéliennes tirent des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants palestiniens qui protestent contre l’expropriation de terres palestiniennes à l’entrée nord de la ville de Ramallah, en Cisjordanie, le 26 janvier 2023.
Ahmad Gharabli/AFP
En l’absence d’espoir politique et de perspective de paix, et privée de soutien international, la jeunesse palestinienne risque de renouer avec la lutte armée.
Doctorante associée à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire en science politique et relations internationales (CMH EA 4232-UCA), Sciences Po