La tuberculose est redevenue la maladie infectieuse la plus meurtrière pour l'humanité. De nouvelles recherches révèlent qu’améliorer la nutrition est un moyen d’en réduire la portée.
Un scientifique examine des moustiques tigres à Montpellier, dans le sud de la France, dans un laboratoire de l’EID (Entente départementale pour la démoustification)
Pascal Guyot / AFP
Les nombres de cas de dengue contractés en France métropolitaine ont explosé en 2022. Cette année restera-t-elle exceptionnelle, ou marque-t-elle plutôt l’entrée dans une nouvelle normalité ?
Une toux qui perdure après une infection virale peut être inquiétante, mais dans la plupart des cas, elle se résorbera avec le temps.
Shutterstock
Certaines toux peuvent durer des semaines, voire des mois après la fin d’une infection respiratoire. Bonne nouvelle (quoique peu satisfaisante) : la plupart finiront par passer d’elles-mêmes.
Les mesures barrières limitent la propagation des micro-organismes pathogènes, mais n’affaiblissent pas notre système immunitaire.
Shutterstock
Selon la théorie de la « dette immunitaire », l’ampleur des épidémies survenues fin 2022, telle que celle de bronchiolite, serait la conséquence des mesures anti-Covid-19. Une hypothèse peu plausible.
Une soignante prépare des doses du vaccin anti-Covid-19 de Moderna, à St John’s Church, à Londres.
Daniel Leal / AFP
Les vaccins à ARN ont permis de rapidement modifier le cours de la pandémie de Covid-19. Leur efficacité est due non seulement à la molécule d’ARN, mais aussi aux nanocapsules qui la protègent.
Analyser l’ADN environnemental facilite l’obtention d’une image de la biodiversité dans les régions très riches en espèces telles que la Guyane.
ottmaasikas / Shutterstock
Marine Combe, Institut de recherche pour le développement (IRD) e Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Avec les progrès des analyses ADN et la baisse de leurs coûts, de nouvelles possibilités ont émergé. On sait par exemple désormais pister les êtres vivants grâce à l’ADN qu’ils laissent échapper.
Sur cette image obtenue par microscopie électronique à balayage (MEB), on peut voir deux amibes (Acanthamoeba polyphaga). L'amibe de droite est au stade de trophozoïte, capable de se déplacer. L'amibe de gauche est au stade kystique : entourée d’une paroi qui la protège, elle est en dormance.
CDC/ Catherine Armbruster; Margaret Williams
Quand les conditions deviennent hostiles, de nombreux microbes forment des kystes, des formes dormantes leur permettant de survivre jusqu’à plusieurs décennies. Un problème quand on veut les éliminer…
Moustique Aedes aegypti, vecteur de la dengue.
James Gathany, CDC/Wikipedia
Les moustiques vecteurs de pathogènes sont un problème de santé publique, une nouvelle approche basée sur la chimie permettrait de rendre les traitements plus efficaces.
Dans les élevages où sont utilisés des antibiotiques, la proximité des professionnels avec les animaux peut favoriser la transmission à l’être humain de bactéries résistantes.
Philippe DESMAZES / AFP
Jean-Yves Madec, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) e Florent Parmentier, Sciences Po
Utilisés en médecine humaine, les antibiotiques sont aussi administrés aux animaux d’élevage. Avec parfois des mésusages favorisant l’émergence de bactéries résistantes transmissibles à l’être humain.
Microphotographie de virus Ebola (en rouge, fausses couleurs) à la surface d’une cellule.
National Institute of Allergy and Infectious Diseases
Depuis début septembre, l’Ouganda fait face à une flambée d’Ebola due cette fois à la souche Soudan de ce virus mortel. Une situation à risque pour le pays, selon l’Organisation mondiale de la Santé.
Les symptômes du Covid long peuvent durer plusieurs mois, voire plusieurs années.
Shutterstock
Les patients atteints de « Covid long » subissent, des mois ou des années durant, des symptômes très invalidants. Que sait-on de ce syndrome, qui peut être réactivé par une nouvelle infection ?
Comme le moustique tigre (Aedes albopictus), Aedes aegypti est le vecteur de nombreux virus dangereux.
Nil Rahola/ IRD
Vincent Robert, Institut de recherche pour le développement (IRD)
L’arrivée du moustique tigre a montré le danger des espèces invasives. Comment les traquer pour empêcher leur installation ? Réponse avec cette enquête unique en son genre sur un moustique A. aegypti.
Des virus qui circulaient dans des régions éloignées sévissent désormais de plus en plus souvent en France métropolitaine. Avec à la clé un risque d’implantation de certaines maladies « exotiques » ?
La piqûre de moustique peut s’avérer plus ou moins désagréable, voire dangereuse, selon les espèces et les personnes.
Shutterstock
Nous ne sommes pas tous égaux face aux moustiques. Non seulement certaines peaux les attirent davantage, mais de plus, les réactions à leurs piqûres varient d’une personne à l’autre.
Des gens font la queue pour recevoir le vaccin contre la variole du singe, devant un centre de vaccination à Brooklyn, New York, le 17 juillet 2022. En France, le gouvernements a également ouvert de tels centres pour tenter de juguler l’épidémie.
Kena Betancur / AFP
Les infections par le virus Monkeypox, responsable de la variole du singe, se multiplient. Faut-il s’en inquiéter ? Quels sont les symptômes et les conséquences de la maladie ? Comment la traiter ?
S’approcher des animaux sauvages est parfois tentant, mais quelques règles doivent être respectées, pour notre santé… et la leur.
Shutterstock
Patrick Giraudoux, Université de Franche-Comté – UBFC; Eve Afonso, Université de Franche-Comté – UBFC e Li Li, Yunnan University of Finance and Economics
Les voyages sont l’occasion d’approcher une faune que l’on a rarement l’occasion de voir. Mais il faut se souvenir que cette proximité n’est pas sans risque pour notre santé et pour celle des animaux.
S’il est agréable de vivre au contact de la nature, il est sage de garder ses distances avec les animaux sauvages.
Will Coates-Gibson / Unsplash
Les échinocoques, des vers parasites pouvant contaminer l’être humain, provoquent de graves maladies. Si le nombre de cas annuels reste faible en France, il est en nette progression. Explications.
Des agents de santé examinent des passagers arrivant de l'étranger pour détecter les symptômes de la variole du singe, à l'aéroport international de Madras, en Inde, le 3 juin 2022.
Arun Sankar / AFP
Quelle est la différence entre la variole, maladie de sinistre mémoire éradiquée en 1979, et la variole du singe, qui se dissémine actuellement hors d’Afrique ?
Particules du virus de la variole du singe agrandies et colorisées. Depuis début mai, plus de 550 cas confirmés d'infection humaine par le virus ont été signalés dans 30 pays.
(NIAID)
Voici les réponses aux questions les plus courantes sur ce virus apparenté à la variole, notamment sur sa transmission, ses symptômes et l’efficacité du vaccin antivariolique.
Micrographie électronique de particules de virus de la variole du singe isolés en 2003 aux États-Unis, dans des échantillons humains (à gauche, les virus matures, ovales, à droite les virus immatures, ronds).
Cynthia S. Goldsmith, Russell Regner / CDC / AP
Ce n’est pas la première fois que le virus de la variole du singe (ou monkeypox) se propage au-delà de son continent d’origine, l’Afrique. Mais l’épidémie actuelle est inédite, pour plusieurs raisons.
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Professeur, département Méthodes quantitatives en santé publique (METIS), Univ. Rennes, EHESP, CNRS, Inserm, Arènes - UMR 6051, RSMS – U 1309, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm
Professeur des Université en pédiatrie, chef du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques, hôpital Mère Enfant, CHU Nantes, Université de Nantes