Empoisonnée par la perspective envahissante des prochaines échéances électorales, à commencer par l’élection présidentielle, la politique semble se réduire à la brigue du pouvoir.
Les psychopathes ne ressemblent pas tous à Hannibal Lecter, le tueur du « Silence des agneaux ». Certains utilisent les aspects dynamiques de leur personnalité psychopathique pour réussir dans la vie.
Alexandre Faure, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
L’annonce d’une possible fusion des Conseils généraux des Yvelines et des Hauts-de-Seine est passée inaperçue. Pourtant loin d’être anodine, elle met en lumière les dissensions qui existent à droite.
La gauche n’a pas disparu, mais le « peuple de gauche » ne se retrouve plus dans les partis censés le représenter. Et ce n’est pas le remaniement qui va réconcilier les deux parties.
Peut-on s'exprimer en corse à l'Assemblée de l'île ? Un collectif de 25 universitaires français et étrangers défendent le droit à la diversité linguistique.
Entre la cure de silence imposé et le risque de surexposition, il existe une troisième voie possible : le retour d’un porte-parole de l’Élysée. Un poste stratégique avant les futurs scrutins.
Au-delà des milieux traditionnels où le FN a renforcé – souvent massivement – son influence, le parti de Marine Le Pen a su s’attaquer à ceux qui, jusqu’alors, lui étaient relativement hostiles.
Hormis le républicain Donald Trump et le rival démocrate d'Hillary Clinton, Bernie Sanders, les candidats n'ont guère suscité l’intérêt des jeunes. Une indifférence qui a des racines profondes.
Christiane Taubira est partie, Jean-François Copé est revenu. La traversée du désert, ou la mise au vert, c’est selon, peut aussi être un levier politique. Un « come-back » qui passe par les médias.
Depuis les attentats du 13 novembre, les symboles négatifs se multiplient en France. Plutôt que « déchoir », pourquoi ne pas élever à la nationalité ceux qui portent haut nos valeurs ?
Michel Wieviorka, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Sans réformes institutionnelles en profondeur, la crise actuelle ne pourra que s’approfondir, rendant difficile toute idée de reconstruction du système politique.
Pierre Manent, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le 7 janvier, jour anniversaire de l’attaque contre Charlie Hebdo, le Collège des Bernardins organisait un débat sur la « France en état de choc ». Premier volet d’une série de cinq articles.
Au début de son quinquennat, François Hollande s’est fortement inspiré de la communication de son mentor, François Mitterrand. Au risque de perdre de vue les mutations du système médiatique.
Philippe Baumard, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Le concept de « vide stratégique » est particulièrement pertinent pour l’analyse des événements récents. Mais aussi pour comprendre l’émergence de modèles économiques destructeurs.
Dans la plus grande région de France, la gauche apparaît comme le grand vainqueur du second tour derrière Alain Rousset. Mais derrière l’échec de Virginie Calmels, c’est Alain Juppé qui est fragilisé.
Pour combattre le Front national, au lieu de le démoniser, il faut commencer par souligner qu’il est un parti banalement capitalo-présidentialiste, pas plus antisystème que d’autres.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
À l’issue des régionales, une triangulation source de blocages s’installe. Face à l’inertie des partis traditionnels, le nécessaire réenchantement de la politique peut venir de ses marges.