Mieux travailler ou moins travailler ? La semaine de quatre jours nous interroge d’abord sur le sens que l’on donne au travail.
Près d'un salarié français sur trois pratique aujourd'hui régulièrement le télétravail, ce qui soulève de nouveaux enjeux pour les ressources humaines.
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Paternité, congé menstruel, semaine de quatre jours… De nombreuses entreprises lancent des initiatives qui peuvent inspirer de futures évolutions réglementaires.
Faut-il vouloir toujours aller plus vite? Et pourquoi?
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Parmi les jeunes entrepreneurs, certains aspirent à aller toujours plus vite pour éviter l’ennui, être efficaces ou éviter les questions existentielles. D’autres valorisent la prise de temps.
Un temps plein de 32 heures réparties sur 4 jours permettrait notamment une répartition moins genrée des rôles parentaux.
Une étude montre que travailler avec des membres de sa famille permet une organisation plus souple du travail mais conduit à effectuer des horaires à rallonge…
Les femmes exerçant des métiers peu qualifiés, notamment dans les entreprises de ménage, sont plus souvent tributaires d'horaires décalés.
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Il n’est pas évident de suivre toutes ces divisions, certaines sont dictées par la nature, d’autres par des choix humains.
L’intensité du travail est associée à des effets néfastes sur la santé et le bien-être général des salariés.
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Plusieurs catégories de salariés font état de niveaux d’intensité du travail plus élevés. Une tendance qui contraint la gestion des ressources humaines à revoir certaines pratiques.
Capture d'écran de la vidéo « Et si… on arrêtait de travailler »
Le blob, l’extra-média
Les principes de l’entreprise responsable se trouvent depuis des siècles au cœur du fonctionnement des communautés contemplatives dans leurs activités commerciales.
Une semaine de travail de quatre jours pourrait réduire notre empreinte carbone.
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Les bénéfices nets de la semaine de quatre jours dépendront de ce que feront les travailleurs de leur troisième jour de week-end.
La première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a proposé fin mai à ses concitoyens de moins travailler pour relancer l’économie du pays.
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La réduction du temps de travail produit des effets sur le capital humain, l’un des quatre facteurs de la croissance d’un pays.
Une plus grande autonomie accordée aux femmes cadres s’accompagne d’un renforcement du contrôle de leur performance au travail.
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Ce système accentue au contraire les obstacles à la progression des carrières féminines en contribuant notamment à intensifier la charge de travail des femmes cadres.
En généralisant le travail à distance, les entreprises ont reporté le poids du facteur capital (connexion Internet, formation aux outils, etc.) sur leurs salarié·e·s.
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Déjà contestée, la mesure de l’efficacité se complique en raison du passage au télétravail qui a provoqué une transformation des facteurs de production travail et capital.
70 % des femmes déclarent occuper un emploi « essentiel » ce qui implique souvent de travailler à proximité des malades ou, au sens large, de prendre soin des autres.
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Selon une enquête récente de l'UGICT-CGT, les femmes, en première ligne pendant le confinement, ont été particulièrement exposées aux risques sanitaires et psychosociaux.
Parmi les travailleurs autonomes 83 % sont satisfaits, voire très satisfaits à l’égard du télétravail.
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Confier le nettoyage à des sociétés tiers impacte aussi bien les conditions d’emploi des agents que la qualité du service, sans pour autant assurer les économies attendues.
Un climat de lassitude ressort des enquêtes de terrain auprès des enseignants.
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Comment mieux lutter contre l’échec scolaire ? Quelles en sont les causes ? Des chercheurs ont demandé directement leur avis aux enseignants. Une enquête qui fait ressortir de multiples clivages.
La proportion de personnes déclarant rencontrer au moins plusieurs fois par an des faits religieux au travail est en augmentation par rapport aux années précédentes.
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Le dernier rapport de l’Institut Montaigne réalisé avec l’OFRE souligne que, si les cas sont en majorité mieux gérés par les entreprises, certaines demandes se muent aujourd’hui en revendications.
Maître de Conférences Habilité à Diriger des Recherches, Sciences de Gestion, Dauphine Recherche Management-Equipe Management & Organisation, Université Paris Dauphine – PSL
Associate professor en économie - Grenoble Ecole de Management, F-38000 Grenoble, France - coordinatrice recherche Chaire Unesco pour une culture de paix économique - co-titulaire Chaire Territoires en Transition, Grenoble École de Management (GEM)
Professeur du Cnam, titulaire de la chaire Droit du travail et droits de la personne, Lise/Cnam/Cnrs, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)