Les moustiques vecteurs de pathogènes sont un problème de santé publique, une nouvelle approche basée sur la chimie permettrait de rendre les traitements plus efficaces.
Comme le moustique tigre (Aedes albopictus), Aedes aegypti est le vecteur de nombreux virus dangereux.
Nil Rahola/ IRD
Vincent Robert, Institut de recherche pour le développement (IRD)
L’arrivée du moustique tigre a montré le danger des espèces invasives. Comment les traquer pour empêcher leur installation ? Réponse avec cette enquête unique en son genre sur un moustique A. aegypti.
Johanna Fite, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) e Fabrice CHANDRE, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Les maladies transmises par les moustiques causent un million de décès chaque année dans le monde.
Des virus qui circulaient dans des régions éloignées sévissent désormais de plus en plus souvent en France métropolitaine. Avec à la clé un risque d’implantation de certaines maladies « exotiques » ?
Johanna Fite, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses); Ali JAFFAL, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) e Thierry Baldet, Cirad
Si certains pièges permettent de réduire les populations de moustiques, leur efficacité pour lutter contre les maladies qu'ils portent n'est pas démontrée.
Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD); Marine Combe, Institut de recherche pour le développement (IRD) e Soushieta Jagadesh, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Les changements des paysages et du climat sont les principaux moteurs du passage de virus de l’animal à l’homme. Alors que la population humaine va croissant, comment identifier les zones à risque ?
La Polynésie française a adapté sa réponse à la Covid, tant pour sa campagne de vaccination (ici en cours sur l'île de Tahiti, en septembre) que dans les procédures de dépistage du virus.
Jerome Brouillet / AFP
Découvrez, avec les équipes de recherche en première ligne, comment la Polynésie française traque les virus. Zika hier, SARS-CoV-2 aujourd’hui… Un témoignage entre défi, rigueur et passion.
La pulvérisation massive de pesticides contre les moustiques, propagateurs du virus Zika notamment, peut avoir des effets graves et inattendus sur la population (à Gama, au Brésil, 2016).
Evaristo SA / AFP
Pieter Vancamp, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) e Barbara Demeneix, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
L’explosion au Brésil des cas de bébés frappés de microcéphalie a choqué le monde. Le virus Zika a vite été incriminé, à raison. Mais le rôle aggravant du pesticide pyriproxyfène était passé inaperçu…
En 2009, dans un élevage de porcs à Taïwan, mesures préventives dans le contexte de l’épidémie de grippe A(H1N1).
SAM YEH / AFP
Un dix-millième de millimètre, c’est la taille du SARS-CoV-2 à l’origine de la pandémie de Covid-19. Comment cet organisme peut-il avoir de tels effets sur la santé mondiale ? Rencontre imaginaire.
Le moustique de la fièvre jaune Aedes aegypti prenant un repas de sang.
James Gathany/Wikimedia
Marie-Marie Olive, Institut de recherche pour le développement (IRD); David Roiz, Institut de recherche pour le développement (IRD); Johanna Fite, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) e Thierry Baldet, Cirad
La co-circulation des virus de la dengue et du SARS-CoV-2 peut avoir nombre d’effets pervers : retard dans la prise en charge, sous-déclaration des cas, détérioration de la lutte anti-moustiques…
Région de Lambaréné, Gabon : à la recherche du réservoir du virus Ebola, des scientifiques autopsient des chauves-souris et recueillent des échantillons biologiques qui seront analysés au Centre de Recherches Médicales de Franceville.
Jean-Jacques Lemasson / IRD
Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD) e Soushieta Jagadesh, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Ebola, Nipah, SRAS, fièvre de Lassa, Covid-19, Zika… Transmises par les animaux, ces dangereuses maladies ont toutes émergé récemment. Pourquoi ? Une future épidémie d’ampleur est-elle à craindre ?
Les moustiques jouent un rôle très important en tant que pollinisateurs.
shutterstock
Les moustiques ont des relations complexes et essentielles avec les plantes. Comprendre leur travail en tant que pollinisateurs aiderait à comprendre leur rôle dans les différents écosystèmes.
Des particules de virus Zika (en rouge) à l’intérieur de cellules de rein de singe vert africain.
NIH
Dans le Var, deux cas autochtones d’infections par le virus Zika ont été confirmés par les autorités sanitaires. La transmission de ce virus par le moustique tigre est donc désormais avérée en Europe.
Les moustiques adorent le sucre -ce qui peut leur faire délaisser notre sang et donc, réduire les piqûres. Leur dent sucrée a peut-être révélé une arme génétique importante.
Si la pulvérisation d’insecticides est envisagée par beaucoup comme la solution la plus efficace pour venir à bout des moustiques, Aedes albopictus oblige à repenser les stratégies de démoustication.
Chevaux en Camargue, dans le sud de la France. Une région à risque, pour le virus du Nil Occidental.
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L'an dernier deux cas de fièvre du Nil Occidental étaient déclarés en France. La menace de cette maladie, transmise par le moustique le plus commun, persiste cet été et cet automne.
Le moustique Culex pipiens peut lui aussi transmettre divers virus, dont certains sont pathogènes pour l’être humain.
Ihor Hvozdetskyi / Shutterstock
En France, des moustiques ont déjà transmis le Zika, et ceux de la dengue, du chikungunya ou du Nil occidental. La liste s’allonge, avec la découverte du premier cas autochtone d’infection par Usutu.
Des traitements expérimentaux sont envisagés pour faire face à la nouvelle épidémie d'Ebola qui s'est déclarée en République démocratique du Congo. Un vaccin lui aussi expérimental est déjà en cours d'administration.
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La République démocratique du Congo connaît une nouvelle épidémie causée par le virus Ebola. L’urgence de la situation a poussé l’OMS à proposer des médicaments non homologués.
Médecin, directeur de l’Unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur de Paris, professeur de santé publique, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)