Aux États-Unis, la plupart des nouveaux accros à l'héroïne sont d'abord devenus addicts à des analgésiques opioïdes délivrés sur ordonnance avant de passer à l'héroïne, qui est plus forte et moins chère.
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Michel Gandilhon, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Aux États-Unis, les autorités sanitaires luttent contre deux épidémies, le Covid-19 et la crise des opioïdes. Avec le confinement, les cas d’overdoses d’opioïdes auraient nettement augmenté.
La consommation d’alcool risque d’augmenter durant le confinement.
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Le Covid-19 risque d’aggraver les problèmes liés à l’alcool, certains évidents, tels que le mésusage lié au stress, d’autres moins, comme la perte d’accès aux soins pour les personnes dépendantes.
Le confinement peut aggraver l’envie de cigarettes.
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Hypertension, infarctus, bronchopneumopathie chronique obstructive… Les complications du tabagisme sont autant de facteurs de risque de gravité du Covid-19. Une raison de plus d’arrêter le tabac.
Photographie de la Force fluviale mobile, 26 septembre 1967.
National Archive Catalog
Ennui et angoisse ont conduit de nombreux soldats américains engagés au Vietnam à consommer des substances addictives. Parmi eux, certains ont développé moins de dépendances que d’autres. Pourquoi ?
Les rats qui vivent dans des environnements plus riches développent moins de conduites addictives.
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Les animaux ont été souvent utilisés pour étudier les comportements d’addiction. Certains de ces travaux nous donnent des pistes pour limiter le risque de pratiques addictives pendant le confinement.
En mars 2020, une famille de Montlouis-sur-Loire se connecte au portail de leçons et devoirs en ligne.
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Jocelyn Lachance, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
En temps « normal », les parents éprouvent déjà des difficultés à gérer les usages des écrans. Quelles évolutions alors que le télétravail et les relations sociales virtuelles se généralisent ?
La « génération Z » soit les jeunes nés après 1995, est aujourd'hui la plus touchée par la dépendance au smartphone.
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Alors que les médias ne cessent de relayer des informations mensongères sur les méfaits de la vape, il est peut-être temps de rétablir quelques vérités.
Maintenir l’accès aux drogues dont le tabac et l’alcool justifie l’ouverture de certains commerces de première nécessité et participe à réduire les risques liés au manque brutal de ces produits.
Au fil des âges, les supports utilisés évoluent et le temps passé devant tel ou tel type d'écran varie.
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Si la consultation intempestive de smartphones interfère avec les échanges en famille, le numérique permet aussi de se construire des références communes. Quelques pistes pour mieux penser son usage.
Tag dans le 18e arrondissement parisien. Photo prise en novembre 2015.
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Face à l’usage de drogues en milieu urbain, comment concilier une approche à la fois sanitaire et de tranquillité publique ? À l’étranger, quelques exemples peuvent éclairer le débat.
Les réseaux sociaux permettent aux natifs du numérique de compenser l'état d’isolement qu'ils peuvent ressentir.
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La rediffusion d’une émission en forme de défi aux téléspectateurs permet d’interroger les discours qui accompagnent la place de la télévision – et des écrans plus largement – dans notre société.
La consommation de chicha séduit par son aspect convivial.
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Alors qu’une mission parlementaire d’information sur le cannabis vient d’être mise en place, il est important de sortir d’une vision simpliste opposant l’usage récréatif au médical.
Les gouvernements s'intéressent de plus en plus à la vidéosurveillance couplée à de la reconnaissance faciale.
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Les guides sur le numérique dédiés aux adolescents mettent l’accent sur les dangers. Mais ne faut-il pas aussi s’interroger sur les ressorts psychologiques qui fondent cet attrait des écrans ?
Les capacités des smartphones, et leur pouvoir de distraction, ont augmenté de manière exponentielle ces dernières années.
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Dérive hygiéniste pour les uns, opportunité de s’interroger sur son rapport à l’alcool pour les autres, que penser du « Dry January », plébiscité par les addictologues mais désavoué par les autorités ?
Professeur des universités, médecin hospitalier, Inserm 1107, CHU Clermont-Ferrand, Président de la Fondation Institut Analgesia, Université Clermont Auvergne (UCA)
Psychiatre, addictologue, maître de conférences des universités - Praticien hospitalier, Inserm U1028 / CNRS UMR5292, responsable du SUAL (Service Universitaire d'Addictologie de Lyon), Université Claude Bernard Lyon 1