La Guadeloupe est envahie par le ver plat de Nouvelle-Guinée, Platydemus manokwari.
Mouches mexicaines des fruits. Originaire du Guatemala et du Mexique, cette espèce est envahissante en Californie, où elle pèse sur l’agriculture du pamplemousse. Ici, des femelles déposant leurs œufs sur un fruit.
Jack Dykinga/USDA Agricultural Research Service (2007)
Les invasions biologiques sont une menace importante pour la biodiversité, mais elles coûtent aussi très cher à nos sociétés. Une étude estime ce coût à plus de 1000 milliards de dollars depuis 1970.
Le loup d’Éthiopie vit en populations éparses dans des chaînes de montagnes reculées d’Éthiopie. Sa remarquable résilience permet de croire qu’un rétablissement de l’espèce est possible si on parvient à tenir en échec des menaces telles que la perte et la dégradation de son habitat.
Shutterstock
Les rapports sur la disparition de la biodiversité mondiale sont plus complexes et encourageants qu’ils ne le laissent paraître. Des données plus nuancées pourraient sauver certaines espèces.
Le long du périphérique parisien, en avril 2018 à la Porte de Montreuil, l’association Boomforest met en œuvre des plantations de type Miyawaki.
Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Cette méthode de plantation dense de jeunes arbres dans des espaces urbains connaît un fort engouement en France. Elle a ses adeptes et ses détracteurs. Mais que vaut-elle vraiment ?
De l’Alaska au Golfe de Guinée, une écologue évoque ses missions de terrain et ses recherches sur les impacts des activités humaines sur les oiseaux et leurs pathogènes.
En août 2019 dans le port de Marseille. Le stationnement des bateaux de croisière intensifie la pollution de l’air.
Christophe Simon/AFP
Joël Guiot, Aix-Marseille Université (AMU) and Wolfgang Cramer, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
La région, par sa biodiversité, son climat, sa démographie et ses activités économiques et touristiques, est particulièrement vulnérable aux risques environnementaux.
Les hyménoptères figurent parmi les catégories d’insectes les plus touchées par les pesticides.
Luc Durocher/Flickr
L’océan Austral constitue le principal réservoir de chaleur et de carbone de notre planète. Il abrite des formes de vie extraordinaires, des invertébrés microscopiques aux gigantesques baleines.
La « nature » en ville (quartier sud de Montpellier).
Raphaël Mathevet
Retour sur le webinaire organisé le 19 novembre 2020 à l’occasion des cinq ans de The Conversation, avec les spécialistes Serge Muller et Catherine Collet.
Évaluation de la composition d’un sol, tamisage des fragments et particules.
Isabelle Gregoire
Aves les progrès des analyses ADN, il est aujourd’hui possible de différencier des espèces qui ont l’air très proches quand nous les observons à l’œil nu.
Les insectes et notamment les coléoptères (ici le téléphore fauve, à gauche, et une trichie commune), sont de bons pollinisateurs du châtaignier.
Rémy Petit
Le campagnol peut causer des dégâts considérables dans les cultures. Il est essentiel de mieux comprendre la biologie de l'espèce pour trouver des moyens écologiques de lutter contre sa prolifération.
Dans une galerie d’un muséum d’histoire naturelle.
Dom Dada/Flickr
Face à la montée des eaux, deux options s’offrent à nous. Protéger les activités anthropiques en renforçant les digues tant que cela est possible, ou redonner peu à peu sa place à la nature.
Grâce à la palynologie – étude des pluies polliniques passées – nous pouvons explorer l’impact des épidémies passées sur l’environnement et la biodiversité.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)