Ce statut d’entreprise agricole « à mission » pourrait permettre aux agriculteurs de mieux répondre aux attentes sociétales et climatiques qui vont s’imposer à eux.
Jean-Pierre Frick, producteur de vin biodynamique à Pfaffenheim en Alsace.
Sébastien Bozon / AFP
Antoine Pierart, Ademe (Agence de la transition écologique); Cécile Grand, Ademe (Agence de la transition écologique), and Thomas Eglin, Ademe (Agence de la transition écologique)
Préserver la biodiversité des sols agricoles et forestiers, mais aussi réhabiliter les sols urbains, c’est améliorer la capacité de nos sociétés à faire face à l’avenir.
Les risques engendrés par la dégradation des espaces naturels pourraient être au moins aussi élevés que ceux provoqués par le changement climatique.
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Des travaux récents et inédits se sont intéressés aux conséquences économiques et financières de la perte de biodiversité.
Été 2020, monoculture d’épicéas morts en Argonne, région naturelle chevauchant les départements de la Marne, des Ardennes et de la Meuse (sept. 2020).
Sylvain Gaudin
Guillaume Decocq, Université de Picardie Jules Verne (UPJV) and Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Si la surface de forêt a augmenté sur le territoire métropolitain ces dernières décennies, les peuplements forestiers dépérissent. Une approche écosystémique s’impose.
Les forêts de montagne doivent être préservées car elles jouent un rôle majeur dans l’atténuation du changement climatique et dans la préservation de la biodiversité.
La fièvre jaune ne touche pas que les humains : elle tue aussi les singes. L’épidémie qui a sévi au Brésil entre 2016 et 2018 a décimé 80 % d’une population de singes titis, déjà considérés en danger.
« Forêt sous-marine » formée par la gorgone pourpre (Paramuricea clavata) au large de Marseille par 60 mètres de profondeur.
Romain Bricoult
Cette espèce forme sous l’eau des peuplements denses qui offrent des refuges à de très nombreuses espèces marines.
Le robot submersible Ariane, utilisé dans des missions de prélèvement, d’inspection ou de cartographie, peut descendre jusqu’à 2500 mètres de profondeur.
Olivier Dugornay / Ifremer
À l’occasion du One Ocean Summit, qui se tient cette semaine à Brest du 9 au 11 février 2022, tour d’horizon des pistes de recherche prometteuses pour protéger le plus grand écosystème de notre planète.
Pêcheurs sur les rives du lac Tchad, en 2015 au nord de N'Djamena (Tchad).
PHILIPPE DESMAZES / AFP
Depuis plusieurs décennies, cet espace est en proie à un déséquilibre anthropo-écologique, auquel s’ajoute les changements climatiques amorcés depuis le début des années 1970.
Agroforêts de la côte est à Madagascar, dans la zone de production de girofles.
Stéphanie Carrière
Le bois mort est un élément essentiel pour le fonctionnement des forêts et pour favoriser la régénération après des perturbations telles que les incendies et les tempêtes.
Un écureuil aperçu au Jardin des plantes, en mai 2007.
J.Minet
Une étude publiée en décembre 2021 met en lumière une alternative efficace et peu coûteuse au reboisement massif : laisser les forêts tropicales repousser naturellement.
S'approcher de la vie sauvage…sans jamais la rencontrer?
Allociné
Pour augmenter les rendements agricoles, les haies ont été largement détruites au XXᵉ siècle. Mais face aux dérèglements environnementaux, les arbres font leur retour dans les champs.
Cette photographie aérienne, prise le 30 septembre 2019 dans le parc national de Kahuzi-Biega, au nord-est de la République démocratique du Congo, montre une zone dévastée par l’exploitation forestière.
Alexis Huguet / AFP
Moins étudiés que ceux de la nature « extraordinaire », les écosystèmes présents dans les terres agricoles, même conventionnelles, n’en seraient pas moins dignes d’intérêt.
Les prédictions indiquent que la grenouille Mantella aurantiaca de Madagascar devrait probablement connaître un déclin dramatique d’ici à 2070.
Frank Vassen/Wikimedia
Nicolas Dubos, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Si les espèces sont et seront affectées partout par le changement climatique, celles qui vivent déjà sous un climat chaud atteindront plus vite leur seuil de tolérance.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)