Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La radicalisation autour de la mobilisation pourrait profiter à Marine Le Pen lors des élections présidentielles de 2022.
Nous assistons à un changement profond dans la signification sociale de la retraite, davantage associée aujourd’hui à l’activité et moins au repos et aux loisirs.
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Nous assistons à un changement profond dans la signification sociale de la retraite, davantage associée aujourd’hui à l’activité et moins au repos et aux loisirs.
Emmanuel Macron, représenté en monarque du XVIIIème siècle durant la manifestation du 5 décembre à Paris.
Thomas SAMSON / AFP
Enlisé dans une communication difficile et désordre sur nombre de sujets, le chef de l’État a la possibilité de rétablir le dialogue social sur les retraites… À condition de changer de méthode.
Manifestation du 5 décembre 2019. Place de la République coupés du cortège, se trouvaient des manifestants, sans sono et véhicules syndicaux, mais avec beaucoup de voix et de mots et de jambes pour la défense de nos retraites.
Jeanne Menjoulet/POPH/Flickr
Rémi Bourguignon, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
La gouvernance du nouveau régime de retraites remet en question le rôle des partenaires sociaux, réduit essentiellement à celui de conseil et d’appui technique.
La mobilisation à Paris le 5 décembre 2019.
Thomas Samson/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La mobilisation est plus complexe qu’en 1995 contre le plan Juppé. Elle témoigne d’une tendance à la radicalité et d’un ressentiment envers le chef de l’État, sur fond de système politique décomposé.
Des manifestants brandissent la Constitution russe lors d'un rassemblement en soutien à Konstantin Kotov, activiste de la société civile condamné à quatre ans de prison pour participations répétées à des manifestations non autorisées. Moscou, 13 octobre 2019.
Dimitar Dilkoff/AFP
Depuis plusieurs années, la Russie est le théâtre de nombreuses mobilisations à teneur politique, sociale, locale… Dans quelle mesure remettent-elles en cause le système existant ?
Grève postale à l'appel de la CGT contre la réorganisation des conditions de travail, Rennes, 6 mars 2018.
Damien MEYER / AFP
Si les appels de syndicats de postiers à des arrêts de travail nationaux n’ont guère eu de succès, il se déroule pourtant une véritable guérilla sociale au sein de l’institution.
Discours du président au Cirque d'Amiens, sa ville natale le 21 novembre.
Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Pour son acte II, le président se présente comme « transformé » par la crise, mais pourtant bien déterminé à assumer le « changement ». Analyse d’une mise en scène.
Photo prise près de la sortie de l'A7 à Sorgues, près d'Avignon, le 16 novembre 2019.
CLEMENT MAHOUDEAU / AFP
Est-il vrai que le choix des gouvernants mobilise des compétences différentes, « inférieures », par rapport au choix des politiques, qui exigerait une expertise hors d’atteinte du citoyen ordinaire ?
La réforme sur les retraites est à l'origine de la mobilisation sociale du 5 décembre.
Thomas Samson / AFP
Elodie Béthoux, École Normale Supérieure Paris-Saclay – Université Paris-Saclay and Camille Dupuy, Université de Rouen Normandie
Derrière le débat de la « clause du grand-père », c’est bien la différence dans les conditions de travail et d’emploi pour des salariés exerçant la même tâche dans la même entreprise.
Un moine bouddhiste libère des oiseaux, symbolisant les esprits des victimes du tsunami en 2004. Cette tradition chinoise de l'analogie a été reprise par les manifestants à Hong Kong.
Samantha Sin/AFP
En s’identifiant à de l’eau, des fleurs ou des oiseaux sauvages, les citoyens de Hongkong ont contesté de l’intérieur le pouvoir sacrificiel de la souveraineté chinoise.
Manifestation à Téhéran contre la hausse du prix de l'essence, le 16 novembre 2019.
AFP
La semaine d’émeutes que vient de traverser l’Iran, qui s’est soldée par un lourd bilan humain, témoigne de l’exaspération de la société civile et, spécialement, de la jeunesse, vis-à-vis du pouvoir.
Assises des maires Bretons à Saint-Brieuc, le 3 avril 2019. Représentatifs de l'échelle française, peu ont moins de 40 ans.
Damien MEYER / POOL / AF
Isabelle Lacroix, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay and Laurent Lardeux, Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire
Les jeunes prétendant à un mandat municipal rencontrent souvent un déficit de notoriété locale ou d’expérience municipale : seuls les très diplômés et mieux exposés à la politique sortent du lot.
Vote à l'Assemblée des Assemblées de Saint Nazaire, avril 2019.
Elise Lobbedez
Entre observation participante et paroles de « gilets jaunes » de la région lyonnaise, retour sur ce qui a changé dans le quotidien des acteurs impliqués.
Manifestation à Bobigny, suite aux blessures très graves d'un jeune interpellé par la police, le 11 février 2017.
Patrick Kovarik/AFP
Le mouvement des gilets jaunes a eu du mal à s’imposer dans ce que les médias nomment « les banlieues ». Pourquoi ? Est-ce à dire que ces espaces ne seraient pas politisés ?
Rassemblement à Montpellier le 9 novembre 2019. Les villes du sud de la France ont vu une mobilisation soutenue au mouvement « gilets jaunes ».
Pascal Guyot/AFP
Qui et où sont les soutiens des « gilets jaunes » ? Résultats d’une enquête inédite auprès de 1 000 répondants représentatifs des dix plus grandes villes françaises.
Signatures d'un cahier de doléances à Bourges, le 12 janvier 2019.
Alain JOCARD / AFP
L’écriture des Français qui souffrent est autant trace que contenu, aussi bien intime que donnée, distinctive que commune, par l’élan du mouvement social initié.
Manifestation le 27 octobre à Jal El Dib, près de Beyrouth.
tongeron91/flickr
On prête trop volontiers une absence de conscience sociale aux policiers de base.
C’est oublier que l’insubordination, comme le manquement au devoir de réserve, est sanctionnée par tout un arsenal.
Les Libanaises se sont emparées de la rue depuis cinq jours, contre l'accaparement du pouvoir par les élites et un pouvoir d'achat qui s'écroule, le 21 octobre 2019 sur la place Riad al-Solh Square, à Beyrouth.
Anwar Amro/AFP
Près de 30 ans après la fin de la guerre, rien n’a changé au Liban : le système d’éducation et de santé publique est en faillite et la pénurie d’électricité et d’eau potable est chronique.
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Sociologue, chercheuse au Centre interdisciplinaire d'études de l'islam dans le monde contemporain (IACCHOS/UCL), Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Professeure de sociologie, directrice du Centre d’Enseignement, de Documentation et de Recherches pour les Etudes Féministes (CEDREF), Université Paris Cité