Yannick Jadot devra faire la preuve, mesurée à L’aune des 5,25 % obtenus en 2002 par Noël Mamère, de l’utilité d’une candidature écologiste, de gauche et autonome à l’élection présidentielle.
Cécile Duflot et Yannick Jadot, en septembre 2016.
Nicolas Tucat/AFP
Le choix de Yannick Jadot par 54 % des votants comme candidat à l’élection présidentielle semble confirmer le désir de renouvellement des adhérents et sympathisants de EELV.
François Hollande, le 20 octobre, à Paris.
Régis Duvignau/AFP
On se perd dans ce tourbillon où les paroles ne se contentent plus de voler, mais restent sous la plume des journalistes. Tandis que le sens de l’État se disperse dans le vent de la déliquescence.
Le rayon des bières dans un magasin d'alimentation.
Esther Dyson/Flickr
Le programme du FN pour 2017 insiste sur la nécessité de sortir du tourbillon de la mondialisation pour protéger l’intérêt de la France et des Français. Cette stratégie est une erreur de jugement.
Nuit debout, le 16 avril 2016 à Paris.
Olivier Ortelpa/Flickr
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Les acteurs politiques, tentés de s’ajuster à la méfiance et à l’individualisme ambiants, sont peut-être en retard sur ce qui va dans le sens d’un retour au sens, à la solidarité et à l’engagement.
Michael Gove, à l'époque secrétaire d'État à la Justice du Royaume-Uni, au lancement de la « Big Society » en 2010.
Paul Clarke/Wikipedia
Analyse de la popularité et du déclin du concept de capital social de Robert Putnam, à la lumière des évolutions politiques en Grande-Bretagne où l’idée s’est implantée.
Le 26 mai dernier, à Feyzin (près de Lyon).
Jean-Philippe Ksiazek/AFP
Jusqu’où la violence est-elle une arme politique ? Réponse d’un chercheur engagé à ceux qui disent que rien ne justifie la violence et qu’elle est contre-productive.
Manifestation semi-statique à Paris, le 23 juin 2016.
Nicolas Tucat/AFP
Après plusieurs mois de crise et une vague de départs, les Verts se sont réunis les 11 et 12 juin pour tenter de se relancer à un an de la présidentielle. L'occasion de définir une stratégie commune.
Dans l'effervescence du Congrès de Patin.
Vanessa Jerome
Vanessa Jérome, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le parti Europe Écologie-Les Verts vient de renouveler sa direction et se lance dans une entreprise de rénovation. Mais les pratiques internes et les pesanteurs du passé risquent de peser lourd.
Des militants de Nuit debout aux côtés des intermittents du spectacle au théâtre de l’Odéon, à Paris, le 25 avril.
Philippe Lopez/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Manuel Valls a parlé de deux gauches « irréconciliables » : il y a surtout un espace fracturé, dans lequel le débat citoyen se retrouve sans lien avec la vie partisane.
Manifestation à Paris en mai 2013.
Philippe Leroyer/Flickr
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
En Europe, comme aux États-Unis, les partis traditionnels sont en crise. Une crise qui risque de se transformer en déclin s’ils ne parviennent pas à se renouveler d’urgence, et en profondeur.
Cérémonie à Jarnac pour les vingt ans de la disparition de François Mitterrand, le 8 janvier 2016.
Mathieu Delmestre/Flickr
Tous les partis, à des degrés divers, sont en crise, victime de la présidentialisation abusive du système politique français. Mais le Parti socialiste est sans doute l'un des plus atteints.
La “marque Sarkozy” pendant la campagne de 2007.
Luca Mascaro/Flickr
Retour sur une étude menée en décembre 2015 selon laquelle Sarkozy, marque préférée des primaires chez les sympathisants Républicains, reste mal perçue des Français, à l’inverse de la marque Juppé.
Les candidats à la primaire socialiste en août 2011.
Webstern Socialiste/Flickr
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Pour permettre à l’idée de gauche de se reconstruire et de s’incarner, il faut promouvoir le débat et organiser une primaire plutôt que de se soumettre au bon vouloir du pouvoir.
Deux démocrates, mais deux progressistes de tradition bien différente.
Mike Segar /Reuters
Bernie Sanders l’a emporté lors de la primaire du New Hampshire, devançant largement Hillary Clinton. Les deux favoris côté démocrate ont des origines et des parcours politiques bien différents.
Meeting de Marine Le Pen le 1er mai 2012.
Blandine Le Cain/Flickr
Au-delà des milieux traditionnels où le FN a renforcé – souvent massivement – son influence, le parti de Marine Le Pen a su s’attaquer à ceux qui, jusqu’alors, lui étaient relativement hostiles.
Albert Rivera (les pouces levés), le jeune dirigeant de Ciudadanos, symbole du renouvellement politique en Espagne.
Curto de la Torre/AFP
Le paysage politique espagnol n’a jamais été aussi fragmenté depuis la fin de la dictature franquiste. Les partis traditionnels vont devoir apprendre à nouer des alliances pour gouverner.
Pablo Iglesias (au centre), grand vainqueur des législatives du 20 décembre.
Pedro Armestre/AFP
Avec le succès de Podemos et du parti de centre-droit Ciudadanos, le bipartisme a vécu en Espagne, plaçant les partis nationalistes, pourtant faibles numériquement, au centre du jeu politique.
La candidate du FN, le 17 avril dernier à Paris.
Joël Saget/AFP
Pour combattre le Front national, au lieu de le démoniser, il faut commencer par souligner qu’il est un parti banalement capitalo-présidentialiste, pas plus antisystème que d’autres.