La tension autour de l’ouverture ou non des débits de boisson et de la vente libre met en évidence une reprise en main du pouvoir central incarné par Narendra Modi sur les instances décentralisées.
Photo prise à Bodiam, dans le sud de l'Angleterre, le 9 avril 2020, en pleine pandémie.
Ben Stansall/AFP
Dans la foulée de la longue controverse du Brexit, le gouvernement Johnson a opté face au Covid pour un positionnement résolument opposé à celui des pays de l’UE.
Boris Johnson lors d'une conférence de presse à Londres, le 12 mars 2020.
Simon Dawson/Pool/AFP
Face à l’épidémie, le Royaume-Uni a longtemps refusé de mettre en place le confinement. Une attitude officiellement fondée sur des considérations scientifiques mais en réalité très politique…
Donald Trump et le vice-président Mike Pence regardent une vidéo du gouverneur de New York Andrew Cuomo, lors d'une réunion de presse de la Coronavirus Task Force à la Maison Blanche à Washington, DC, le 19 avril 2020.
Jim Watson/AFP
Donald Trump se défausse de la gestion sanitaire de la crise sur les États fédérés, tout en s’en prenant avec véhémence à un certain nombre de gouverneurs.
Un bureau de vote à Kenosha, dans le Wisconsin, le 7 avril 2020.
Derek R. Henkle/AFP
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les Républicains utilisent tous les moyens à leur disposition pour réduire autant que possible la participation des électeurs démocrates à la prochaine présidentielle.
Donald Trump lors d'un point presse avec les membres du groupe de travail de la Maison Blanche sur le coronavirus le 18 avril 2020 à Washington, DC.
Sarah Silbiger/AFP
L’analyse des expressions employées par Donald Trump pour désigner le Covid-19 éclaire sur ses calculs politiques et sur l’évolution de son rapport à la Chine au cours de ces dernières semaines.
Peinture de l’artiste Aira Ocrespo légendée « Masque de Bolsonaro contre le coronavirus » pour critiquer les choix politiques du président face à la pandémie.
Carl de Souza / AFP
Le refus du président brésilien de confiner sa population contre la propagation du Covid-19 le décrédibilise politiquement.
Donald Trump pendant une rencontre avec des patients ayant guéri du coronavirus à la Maison Blanche, le 14 avril 2020.
Pool/Getty Images North America / Getty Images via AFP
Les États-Unis sont déjà le pays du monde où le nombre de victimes du Covid-19 est le plus élevé. À la crise sanitaire s’ajoute une crise économique aux conséquences encore difficiles à imaginer…
Une prière pendant le service religieux à la Center Arena, le 5 avril 2020, à Orlando, en Floride. L'église continue de rassembler des foules malgré la pandémie de coronavirus.
Stephen M. Dowell/Orlando Sentinel via AP
Des idées religieuses peuvent réconforter ceux qui cherchent à donner un sens à cette pandémie. Cependant, certains dirigeants religieux se servent de la crise et posent un risque à la santé publique.
Un policier tchèque bloque le point de passage entre la République tchèque et l'Allemagne entre Broumov et Mahring, le 14 mars 2020.
Michal Cizek/AFP
La plupart des pays du monde ont décidé de fermer leurs frontières. Une décision inefficace pour endiguer l’épidémie, qui contrevient aux normes internationales.
Non, cette personne n'est pas en train de créer un virus mortel.
CDC / Unsplash
La théorie complotiste de la création d’un virus en laboratoire puis libéré dans la nature a été beaucoup relayée. Rien ne corrobore cette hypothèse mais on peut expliquer pourquoi elle prospère.
Des citoyens vénézuéliens tentent d'entrer en Colombie à Cucuta, en Colombie, le 15 mars 2020.
Schneyder Mendoza/AFP
Face à la propagation du virus, les États et les organisations supranationales ont opté pour des approches différentes à l’égard de leurs frontières respectives. Tour d’horizon.
Frontière canado-américaine à Lansdowne, Ontario, le 22 mars 2020.
Lars Hagberg/AFP
Au sein de l’UE comme aux États-Unis et au Canada, les gouvernements tendent à fermer les frontières pour bloquer la propagation de l’épidémie. Une réaction pour le moins discutable.
Le président Donald Trump, à droite, embrasse le pasteur Guillermo Maldonado lors d'un rassemblement évangéliques à le 3 janvier 2020, à Miami. Le 15 mars, Maldonado a dit à sa congrégation de plus de 12 000 personnes de ne pas céder à « l’esprit démoniaque de la peur » et de continuer à assister aux réunions.
AP Photo/Lynne Sladky
Au début de la crise aux États-Unis, plusieurs prédicateurs charismatiques et pentecôtistes ont minimisé la gravité de l’épidémie, refusant d’annuler leurs réunions et autres événements religieux.
Un sympathisant démocrate vote lors des primaires à Renton (État de Washington), le 10 mars 2020.
Jason Redmond/AFP
Elisa Chelle, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Primaires démocrates reportées, dépenses sans précédent du centre fédéral… la crise du Covid-19 a un effet majeur sur la campagne présidentielle américaine et, au-delà, sur toute la vie du pays.
Un char de carnaval représente Björn Höcke, le leader régional en Thuringe d'AfD, soutenu par Mike Mohring de la CDU et Thomas Kemmerich du FDP lors du défilé du carnaval du lundi des roses à Düsseldorf, le 24 février 2020.
Ina Fassbender/AFP
La montée en puissance de l’extrême droite en Allemagne s’explique aussi bien par les difficultés des partis traditionnels que par un contexte économique et social propice à la progression de ses idées.
‘Qui, sur cette liste, n’aimeriez-vous pas avoir comme voisins ?’ Une enquête livre quelques indications sur la tolérance des Européens.
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Les derniers résultats de l’enquête « European Values Study » sur les Européens invitent à porter un autre regard sur l’émergence de partis dits populistes.
Angela Merkel et Viktor Orban à Berlin, le 10 février 2020.
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Avec le départ des députés britanniques, il ne reste au Parlement européen que des forces favorables à la préservation de l’UE. Le combat politique n’en sera pas moins acharné.
Manifestation célébrant le quinzième annversaire de l'entrée de la Pologne dans l'Union européenne, Varsovie, le 18 mai 2019.
Janek Skarzynski/AFP
Contrairement à ce qui avait parfois été annoncé, le Brexit n’a pas incité les opinions publiques des 27 États membres de l’UE à réclamer un « Exit » de leur propre pays. Au contraire, même.
Le slogan qui a accompagné la victoire de Donald Trump à la présidence des États-Unis en 2016.
Saul Loeb/AFP
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)