La Russie va graver dans sa Loi fondamentale son attachement aux « valeurs traditionnelles », ce qui s’inscrit dans une tendance à l’œuvre depuis une bonne décennie.
Un passant portant un masque de protection passe devant une affiche célébrant le 75e anniversaire de la Victoire, à Moscou, le 19 avril 2020.
Kirill Kudryavtsev/AFP
En Russie, le 9 mai, longtemps jour de deuil et de recueillement, est devenu une célébration bravache et vindicative. Une évolution voulue par les autorités, mais regrettée par la population.
Devant le Monument de la Mère Patrie à Kiev. La sculpture fait partie du Musée de l'histoire de l'Ukraine pendant la Seconde Guerre mondiale. Jusqu'en 2015, ce lieu portait le nom de « Musée national de la Grande Guerre patriotique (1941-1945) ».
Ruslan Kalnitsky/shutterstock
La mémoire de la Seconde Guerre mondiale est un enjeu majeur en Ukraine. Ce débat tient notamment une place importante dans son conflit actuel avec la Russie.
Vladimir Poutine préside une réunion par vidéoconférence sur la pandémie de Covid-19, à la résidence d'État de Novo-Ogaryovo, près de Moscou, le 20 avril 2020.
Alexey Druzhinin/Sputnik/AFP
Au pays de Vladimir Poutine, l’amplification de la surveillance numérique mise en œuvre dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 suscite bien des inquiétudes.
Des policiers russes en patrouille le 30 mars 2020 sur la place Rouge déserte.
Dimitar Dilkoff/AFP
Anna Colin-Lebedev, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La Russie affronte l’épidémie de coronavirus avec un système médical fragile, dans un contexte où la défiance des citoyens envers l’État risque de nuire à l’efficacité des mesures de confinement.
Le pétrole s'échangeait à 33 dollars le baril le 9 mars, un niveau inobservé depuis 2016.
STR / AFP
La diffusion de la vidéo privée de Benjamin Griveaux ne doit sans doute rien au Kremlin, mais cet épisode n’en vient pas moins s’inscrire dans une longue tradition russe : celle du « kompromat ».
Le président russe Vladimir Poutine s'entretient avec son homologue iranien Hassan Rohani lors d'une réunion du Conseil économique suprême de l'Union eurasiatique, à Erevan, le 1er octobre 2019.
Alexei Druzhinin/Sputnik/AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
La Russie profite de la recrudescence des sentiments anti-américains au Proche-Orient après l’assassinat de Ghassem Soleimani. Mais elle n’aurait rien à gagner à une déstabilisation majeure de la région.
Dans le film Contagion, de Steven Soderbergh, Jude Law interprète un blogueur conspirationniste.
Allociné
Les dérives de l’art performance ne datent pas d’hier ; l’affaire Griveaux, avec la diffusion d’images intimes par Piotr Pavlenski, en offre une nouvelle illustration.
La ville de Maaret al-Numan (province d'Idlib, Syrie), le 30 janvier 2020.
Louai Beshara/AFP
Ghassem Soleimani n’incarnait pas la stabilité, au contraire. Pour autant, son assassinat ne va évidemment pas apaiser un Moyen-Orient en proie aux guerres et à la déstabilisation politique.
Pas moins de 12 organisations non gouvernementales pointent du doigt la dangerosité pour la liberté d'expression que cette loi représente.
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Le projet de loi contre la haine sur Internet, qui demande aux plates-formes de retirer les contenus haineux sans en appeler à un juge, inquiète les experts.
Montage des drapeaux américain et iranien.
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Les États-Unis et l’Iran ne se sont pas toujours regardés en chiens de faïence, au contraire : jusqu’au milieu du XXᵉ, les deux pays ont entretenu d’excellentes relations.
Vladimir Poutine et les membres de l'Assemblée fédérale se lèvent pour écouter l'hymne russe après le discours lors duquel le président a annoncé d'importantes réformes constitutionnelles, le 15 janvier 2020 à Moscou.
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Jean-Robert Raviot, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’objectif de Vladimir Poutine n’est pas de rester au Kremlin jusqu’à la fin de ses jours, mais d’assurer la pérennité du système qu’il a mis en place.
La centrale d'Astravets pendant les travaux de construction, 6 juin 2016.
Sergei Gapon/AFP
Céline Bayou, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Sa centrale nucléaire permettra au Bélarus de produire assez d’électricité pour assurer sa consommation intérieure et même pour en exporter. Mais cette perspective ne réjouit pas tous ses voisins…
Rencontre entre Kim Jong-un et Donald Trump sur la ligne de démarcation entre les deux Corées, 30 juin 2019.
Brendan Smialowski/AFP
Le discours de fin d’année de Kim Jong‑un a suscité l’émoi : s’achemine-t-on vers une nouvelle crise entre Pyongyang et Washington ? En réalité, les deux parties semblent condamnées à s’entendre.
Photo prise fin 2017 à l'exposition « Super Poutine » organisée au musée d'art contemporain de Moscou Moscou.
Lukas Aubin
Lukas Aubin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La suspension de la Russie de toutes les compétitions sportives internationales ordonnée par l’Agence mondiale anti-dopage est une décision qui dépasse largement les seuls enjeux sportifs.
Des partisans de Donald Trump organisent un rassemblement « Stop Impeachment » devant le Capitole, le 17 octobre 2019 à Washington, DC.
Olivier Douliery/AFP
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump cherche à retourner contre ses adversaires les accusations dont il fait l’objet dans le cadre de la procédure d’impeachment lancée à son encontre. Un procédé coutumier chez lui.
Le brise-glace canadien Louis Saint-Laurent, photographié dans les eaux du territoire de Nanavut, Canada, 9 novembre 2016.
Fiona Paton/flickr
L’Arctique doit être pensé comme un objet géopolitique ou, plus précisément, étant donné les contingences spécifiques liées à son climat, « cryogéopolitique ».
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières