La sociologue turque Pinar Selek, réfugiée en France, est persécutée dans son pays depuis 25 ans. Son cas est emblématique des répressions visant les universitaires en Turquie – et ailleurs.
Au moins 45 000 personnes ont trouvé la mort après le séisme de magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter qui a frappé la Turquie et la Syrie début février.
Wikimedia commons
Les villes qui sont parvenues à limiter les constructions illégales ont enregistré des bilans humains moins lourds après le tremblement de terre du 6 février.
Des civils et des secouristes effectuent des opérations de recherche dans les décombres de bâtiments effondrés à Kahramanmaras (Turquie).
Ozan Kose / AFP
Après un séisme, les secouristes peuvent entrer dans des bâtiments menaçant de s’écrouler lors d’une réplique. Il faut donner l’alerte le plus vite possible pour les aider à anticiper.
Les décombres dans le village de Besnaya en Syrie, le 7 février 2023.
Omar Hadj Kaddour/AFP
Les séismes peuvent en déclencher d’autres : des répliques, mais aussi des séismes plus distants.
Marche en hommage à la mémoire de trois militantes kurdes assassinées en janvier 2013, à Paris, le 7 janvier 2023. Deux semaines plus tôt la communauté kurde a été à nouveau visée à Paris.
Alain Jocard/AFP
Le nouvel attentat qui a frappé la communauté kurde marque une nouvelle meurtrissure dans l’histoire du militantisme kurde en France, près de dix ans jour pour jour après le triple-assassinat de 2013.
Funérailles d’un combattant des Unités de protection du peuple kurde (YPG), à Qamishli, ville à majorité kurde du nord-est de la Syrie, le 7 décembre 2022. Une opération militaire turque dans la région est en cours depuis le 20 novembre.
Delil Souleiman/AFP
Pendant que l’attention russe et américaine est largement fixée sur l’Ukraine, Ankara et Téhéran s’attaquent aux forces kurdes, en Syrie et à la frontière Irak-Iran.
Train de marchandises à proximité de la frontière entre le Kazakhstan et la Chine.
Abduaziz Mardyarov / AFP
Depuis le début du conflit, les entreprises abandonnent progressivement les voies du Nord pour de nouvelles alternatives. La Turquie semble la principale gagnante de cette reconfiguration.
Sur la place Sishane, la foule brandit les portraits d’intellectuels arméniens déportés 104 ans plus tôt. Istanbul, le 24 avril 2019.
Bulent Kilic/AFP
Reconnu par vingt-neuf pays, le génocide arménien est encore nié par l’État turc. Ce tabou mémoriel est un enjeu crucial avec le droit des Kurdes et une démocratisation de la Turquie.
Illustration de Mazeppa dans l'édition de 1846 du poème de lord Byron.
Wikipédia
Byron fit de Mazeppa une figure de l’exilé, du proscrit, du vaincu, bien décidé à prendre sa revanche.
Le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kuleba et son homologue russe Sergueï Lavrov se sont entretenus à Antalya, en Turquie, le 10 mars dernier.
Ozan Kose/AFP
Raoul Delcorde, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Lieu de la négociation, timing, composition des délégations, interventions des médiateurs issus d’États tiers, secret des discussions… Chaque aspect d’une négociation en temps de guerre est crucial.
Xi Jinping et Recep Tayyip Erdogan à Pékin le 2 juillet 2019.
Wang Zhao/AFP
À l’aube d’un nouveau quinquennat, retour sur la politique étrangère française de ces cinq dernières années.
Le 23 avril 2021, une procession aux flambeaux se déroule à Erevan en souvenir du génocide de 1915, qui a été suivi, trois ans plus tard, de la création de l'éphémère république d'Arménie (1918-1920). L'impact de ses deux années d'existence aura été majeur.
Karen Minasyan/AFP
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Un récent ouvrage révèle des éléments historiques majeurs expliquant le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui continue de constituer une menace sérieuse aux portes de l’Europe.
Banderole vue lors d’une marche contre le régime d’Abdelaziz Bouteflika. Béjaïa, 23 mars 2019.
Ryad Kramdi/AFP
La Turquie s’est récemment retirée de la Convention d’Istanbul, un texte qui lutte contre les violences faites aux femmes. Un fléau pourtant très réel dans ce pays.
Recep Tayyip Erdogan lors de sa visite au Nigeria en 2016, accompagné du président nigérian, Muhammadu Buhari. À Abuja, le 2 mars 2016.
Philip Ojisua/AFP
Michel Bozdémir, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Recep Tayyip Erdogan affiche de grandes ambitions pour la Turquie en Afrique. Celles-ci sont autant motivées par les opportunités économiques que par les implications symboliques de cette présence.
Diriliş: Ertuğrul raconte la vie du chef turc qui a posé les bases de l'Empire ottoman au XIIIe siècle. La série en fait une métaphore des luttes de la nation turque contemporaine.
TRT
Succès internationaux, les séries turques en costume sont autant un outil de propagande manié par Erdoğan et l’AKP pour défendre leur vision de la nation qu’un miroir de leurs conceptions sociétales.
Carothèque du service géologique et minière d'Ankara.
La découverte de pollens de céréales en Turquie permet de faire reculer de plus de 2 millions d'années l’apparition des céréales sur notre planète.
Pour les habitants de la province d'Idlib, le guerre est tout sauf terminée : les bombardements du régime ont repris depuis plusieurs mois, engendrant de nombreuses victimes civiles, comme ici, à Serja, le 17 juillet dernier.
Abdulaziz Ketaz/AFP
Alors que Bachar Al-Assad vient d’être réélu président, l’illusion de stabilité du pays cache mal un chaos généralisé, susceptible de dégénérer à court terme.
Enseignante certifée (lettres modernes, sciences de l'information et de la communication, FLE), autrice (France Culture, Radio Nova, Joca Seria), Université Sorbonne Paris Nord
Historienne, professeure des universités. Directrice de l'Observatoire des États post-soviétiques (équipe CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)