Dans un contexte de crise pour les espaces ruraux, une traversée de l’histoire de la chasse permet de mieux comprendre comment cette pratique est devenue un support de l’identité.
La consommation d’animaux sauvages n’est pas l’apanage de l’Afrique et de l’Asie. Les pays occidentaux importent massivement des espèces exotiques destinées au marché des animaux de compagnie.
Athmane Bakhta, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Flocons de neige, fleurs de tournesol – les mathématiques se retrouvent partout dans la nature – voici deux exemples fascinants et un soupçon de philosophie des sciences.
Parce qu’ils développent une approche d’ensemble des problématiques sanitaires, les vétérinaires peuvent apporter une aide précieuse dans la crise actuelle… Encore faudrait-il les solliciter.
Dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, des chevaux sauvages originaires des steppes d’Asie prospèrent, avec une population en expansion alors que l’accident nucléaire fait tout juste ses 34 ans.
Le confinement a un impact sur la faune -pour le meilleur et pour le pire. Les bénéfices obtenus par un retrait des humains sont inégalement répartis entre les espèces.
Si le temps inédit du confinement est propice au déconfinement d’espèces animales et végétales, il a des effets sociétaux et psychologiques néfastes sur les citadins en les coupant de la nature.
La crise sanitaire pose la question des recours possibles contre les pays qui ne respectent pas la réglementation en matière de faune sauvage, et des lacunes des protections existantes.
Des virus découverts chez des chauves-souris et les pangolins suggèrent que ces animaux ont joué un rôle clé dans l’émergence du Covid-19. Mais où et comment le patient zéro a-t-il pu être contaminé ?
Éric Leroy, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La profusion d’espèces de chauves-souris ainsi que leur ancienneté ont abouti à une grande diversité génétique à l’origine de l’extraordinaire variété virale observée chez ces animaux.
Le virus SARS-CoV-2 responsable de la pandémie de Covid-19 fait l’objet de nombreuses analyses génétiques partout dans le monde pour comprendre son origine et son évolution.
Des « animaux préhistoriques », comme des requins ou des poissons semblant arriver d’un autre âge, font parfois les gros titres. Pourtant, toutes les espèces connues sont « préhistoriques ».
Maître de Conférences (HDR) à Sorbonne Université, ISYEB - Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (CNRS, MNHN, SU, EPHE, UA), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)