Évoquer la menace d’une guerre spatiale fait immanquablement penser à de la science-fiction, mais c’est une hypothèse que les juristes prennent très au sérieux.
Les débats politiques font état régulièrement d’un retour du service national en France. Analyse du coût budgétaire de ce rétablissement éventuel. Quel « retour sur investissement » ?
Céline Marangé, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Le Donbass est devenu un territoire dont ni Kiev ni Moscou ne veulent, mais que ni Kiev ni Moscou ne peuvent abandonner pour des raisons de politique intérieure et de crédibilité internationale.
Alors que l’arrivée de robots tueurs suscite des inquiétudes, on peut également se poser la question de ce qu’implique l’apparition d’êtres humains qui semblent agir comme des machines.
Que faire face aux provocations répétées du régime nord-coréen ? Si les États-Unis de Donald Trump disposent de plusieurs options, aucune ne semble véritablement en mesure de stopper Kim Jong-un.
Sans doute favorisé par un conflit qui a souvent réduit l’humain à l’état de petite bête, un intérêt grandissant pour la vie des insectes s’est manifesté pendant et après la Première Guerre mondiale.
Certains Britanniques et Américains mettent en doute le rôle de l’armée française dans les conflits mondiaux. Pourtant, les soldats ont fait preuve de courage et d’ingéniosité.
Le conflit qui déchire la Syrie trouverait sa source dans l’exode rural, lui-même causé par la sécheresse. Le lien entre ces trois événements est pourtant loin d’être si évident.
Après les défaites importantes sur le terrain militaire de Daech, la question du retour des familles combattantes est un défi militaire, policier, juridique, mais aussi éthique et philosophique.
S’il vivait aujourd’hui, Sun Tzu aurait orienté son ouvrage « L’art de la guerre » vers la stratégie de conflits où se mêleront bientôt simples soldats, combattants augmentés et machines autonomes.
La bataille de Mossoul marque-t-elle la « défaite » de l’État islamique, comme s’aventurent à le conjecturer les plus optimistes ? Rien n’est moins sûr.
Au-delà des explications sociologiques et politiques, la guerre est l’occasion d’une expérience sensible du monde qui attire les êtres en attente de « réparation existentielle ».
La victoire-éclair de 1967 a suscité une puissante volonté de revanche de la part des perdants et des dominés, transformant la guerre des Six Jours en une guerre de 50 ans.
La question n’est plus de savoir comment repousser toutes ces menaces ? Mais plutôt celle-ci : comment nous organiser en tant que société pour rester nous-mêmes face à ces multiples menaces ?
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po