Identifiée par une plaque et protégée par une clôture, une parcelle d’acacias replantés par la GMV. Téssékéré, département de Linguère (Sénégal). Mars 2022.
Olivier Ninot
Après une première décennie peu concluante, le projet de l’Union africaine pourrait connaître un nouveau souffle, à condition de ne pas reproduire les mêmes erreurs que dans le passé.
Damien Deville, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Depuis les années 1980, Yacouba Sawadogo plante des arbres pour faire face à la désertification et aux dérèglements climatiques. Il a réussi à changer les perspectives de son territoire.
Pour s’adapter à la raréfaction de l’eau, Mame Ngor (Ngoé, Sénégal) a déployé une batterie d’innovations : irrigation localisée, associations culturales, fumier, compost, paillages avec son de mil et coques d’arachide.
Raphael Belmin / Cirad
Jusqu’au mois de mars 2022, nous vous proposons de suivre le périple des membres de la Dynamique pour une transition agroécologique au Sénégal sous la forme d’un journal de bord.
Une femme à la frontière du Sahel, au Nigeria.
Derick Ceyrac / AFP
Jean-Luc Chotte, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Vingt ans après son lancement, le bilan de ce projet de lutte contre la désertification au Sahel est décevant. Retour sur les défis à relever pour qu’il poursuive plus efficacement ses objectifs.
L’informatique moderne permet de traiter les grandes quantités de données des satellites d’imagerie à haute résolution. Repérer les arbres et arbustes isolés dans des zones arides et semi-arides permet mieux évaluer et comprendre l’évolution du couvert végétal.
Martin Brandt
Des technologies de pointe permettent de construire une base de données ouverte de milliards d’arbres individuels, pour mieux comprendre la végétation en zone aride, loin des idées reçues.
Les débuts de la Grande muraille verte au Sénégal (2008).
Seyllou Diallo / AFP
Même si, ces dernières années, le problème de la désertification est de plus en plus évoqué en Espagne, les thèmes de l’agriculture et de la ruralité restent marginaux dans les débats nationaux.
Planter des arbres est devenu au cours des dernières décennies un mode de compensation écologique plébiscité par les entreprises.
iDraw/Shutterstock
Le prisme du créateur d’entreprise offre une vision différente des territoires réputés peu attractifs et invite à repenser l’antagonisme entre métropoles dynamiques et monde rural.
La survie du bétail et la répartition des terres sont au cœur des tensions entre bergers et fermiers nigérians.
Shutterstock
Évoquer les tensions ethniques et religieuses entre bergers peuls et agriculteurs nigérians ne rend pas compte de la véritable source de la crise nigériane qui concerne l’accès aux ressources.
Collecte d’eau dans l’un des nombreux puits creusés dans le lit d’une rivière asséchée dans la région de Dierma au Burkina Faso.
Marc Bournof/IRD
Nabil Ben Khatra, Institut national agronomique de Tunisie (INAT) et Maud Loireau, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Réunis jusqu’au 16 septembre à Ordos (Chine), les 193 pays membres de la Convention de l’ONU sur la lutte contre la désertification examinent les solutions pour combattre la dégradation des sols.
Marc Bied-Charreton, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay et Robin Duponnois, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Comment le changement climatique, la pression démographique et des pratiques agricoles peu adaptées menacent l’environnement d’une dégradation parfois irréversible dans les zones sèches de la planète.
Un jeune agriculteur éthiopien.
C. Robinson/CIMMYT
Professeur émérite, agro-économiste et géographe, membre du Comité scientifique français de la désertification (CFSD), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Directeur de recherche, microbiologiste, président du Comité scientifique français de la désertification (CFSD), Institut de recherche pour le développement (IRD)
Ingénieur agronome, Coordinateur du programme « Environnement » pour l’Observatoire du Sahara et du Sahel, Institut national agronomique de Tunisie (INAT)
Chargé de recherche, Climatologue, The Hugo Observatory, Coordinateur du Master de spécialisation en Gestion des risques et des catastrophes, Université de Liège