Le RN est devenu le « trou noir » du paysage politique français, absorbant tout ce qui se trouve à sa périphérie, pliant l’espace-temps politique en contraignant les autres partis à céder ou à échouer.
Même si les données existent et que les méthodes pour les exploiter ont fait leurs preuves, les évaluations quantitatives de la politique d’asile en France restent très rares. Cela pénalise le débat.
L’exemple canadien montre comment se prémunir d’une immigration déguisée tout en renforçant l’attractivité des universités auprès des étudiants étrangers, dont les apports ont largement été démontrés.
Une future loi devrait tenir compte d’une répartition égale entre les sexes dans les populations immigrées. C’est en effet un facteur d’intégration clé sur lequel une étude récente s’est penchée.
Le manque de coordination entre politiques universitaire et migratoire grippe les mécanismes qui, ailleurs, permettent de recueillir les fruits de la mobilité internationale des talents.
Emmanuel Macron souhaite réformer l’espace Schengen. Ce n’est pas la première fois que ce système est jugé insuffisant depuis sa création en 1990, loin de là…
La CAQ mobilise deux types de nationalisme, en contradiction l’un avec l’autre. La crise suscitée par la réforme de l’immigration du ministre Jolin-Barette l’a mis en relief.
La réforme de la CAQ repose sur une vision comptable et approximative du marché de l’emploi et de la recherche et s’inscrit dans un nationalisme identitaire, obsédé par les seuils d’immigration.
Chercheur en économie des réfugiés à PSE-École d'Économie de Paris, associé à la Chaire économie des migrations internationales et l'Institut Convergences Migrations, enseignant à IEP Paris, Sciences Po