La réaction à la pandémie de Covid-19 s’organise selon des paramètres qui n’ont pas été fondamentalement redéfinis depuis 150 ans alors que la donne a considérablement changé.
Arnaud Mercier, Auteurs historiques The Conversation France
Arnaud Mercier établit une archéologie des choix de politique publique qui permet de comprendre comment la France se trouve aujourd’hui en situation de « pénurie ».
En Allemagne, où l’extrême droite progresse, la question de la commémoration du 8 mai 1945 et, plus largement, de la perception de la Seconde Guerre mondiale, n’est pas tranchée au niveau national.
L’Autriche a longtemps hésité entre un discours victimaire sur son sort durant la Seconde Guerre mondiale et la reconnaissance de l’adhésion au nazisme d’une large partie de sa population.
Valérie Rosoux, Université catholique de Louvain (UCLouvain); Aline Cordonnier, Université catholique de Louvain (UCLouvain) et Pierre Bouchat, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
En Belgique, les deux principales communautés, les Wallons et les Flamands, ont longtemps cultivé des mémoires différentes de la Seconde Guerre mondiale. Cette divergence s’atténue progressivement.
Territoire en large partie roumain en 1940, l’actuelle Moldavie a été envahie par l’URSS, reprise par la Roumanie fasciste avant de redevenir soviétique. Cette histoire a laissé des traces profondes.
En Russie, le 9 mai, longtemps jour de deuil et de recueillement, est devenu une célébration bravache et vindicative. Une évolution voulue par les autorités, mais regrettée par la population.
La mémoire de la Seconde Guerre mondiale est un enjeu majeur en Ukraine. Ce débat tient notamment une place importante dans son conflit actuel avec la Russie.
En Pologne, où les débats mémoriels se trouvent au centre de la vie politique, le parti au pouvoir cultive un discours « martyrologique » sur le sort du pays pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le 8 mai 1945 et la Seconde Guerre mondiale n’ont pas la même signification partout dans le monde. Dès lors, est-il possible d’en construire un récit universel ?
À Namur, en Belgique, des fouilles archéologiques ont failli être enterrées sous couvert de confinement. L’épisode illustre la fragilité du système de protection du patrimoine archéologique.
À mesure que l’épidémie connaît une « grande accélération » en écho à celle du changement climatique, il nous faut intégrer la notion de « care » dans nos interdépendances.
Trois vidéos de phénomènes aérospatiaux non identifiés ont été rendues publiques par les autorités américaines. Voici l’éclairage du GEIPAN, la structure française en charge d’étudier ces événements.
Certains auteurs nous ont livré en leur temps leur vision des épisodes tragiques que sont les grandes épidémies. Quelles leçons devrions-nous en tirer ?
Depuis l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro en 1959, Cuba a vigoureusement investi dans son système médical, au point d’envoyer aujourd’hui des médecins dans de nombreux pays du monde.
Comme le montre l’exemple de l’URSS, et contrairement à la vulgate collapsologique, les sociétés peuvent parfaitement s’effondrer pour des raisons internes et non externes.
La « grippe asiatique » de 1957-1958 et la « grippe de Hongkong » de 1968-1969 ont été largement effacées de nos mémoires. Pourtant, leur étude est très utile au vu de l’actuelle pandémie de Covid-19.
Espaces clos et limités, difficiles d’accès et isolés du continent, les territoires insulaires interrogent la notion relative du confinement et au-delà du vivre ensemble.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay