Plus de deux ans après le début de la pandémie de Covid et près de six mois après l’invasion russe en Ukraine, les cours ont connu de nombreuses corrections mais pas de décrochage brutal.
L’engouement envers les cryptomonnaies ne cesse d’augmenter. Or, le milieu est risqué pour les investisseurs, non seulement au niveau de la volatilité, mais également au niveau des fraudes.
Plus qu’un accroissement de leurs capacités financières, les entreprises bénéficient d’un signal de qualité auquel les investisseurs se montrent sensibles.
Selon une étude, les « big three » de la gestion d’actifs, BlackRock, Vanguard et State Street apparaissent moins disposés à soutenir les résolutions d’actionnaires portant sur l’environnement.
Depuis le « printemps arabe » de 2011, la multiplication des attaques diminue l’attractivité des pays de la région quelles que soient les cibles, institutions ou entreprises.
Vanessa Serret, IAE Metz School of Management – Université de Lorraine et Sami Ben Jabeur, Université catholique de Lyon (UCLy)
Un article de recherche décrit la bulle financière négative qui a conduit les cours en territoire négatif il y a deux ans. Des signes avant-coureurs apparaissaient toutefois avant la pandémie.
Jean-Michel Servet, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) et Jean-Paul Delahaye, Université de Lille
Les pressions sur les plates-formes spécialisées ou encore le caractère peu pratique des cryptomonnaies dans les échanges ont freiné l’envol de leurs cours que certains anticipaient début février.
Un travail de recherche met en évidence l’intérêt d’une graduation plus fine du label ISR français pour mesurer le respect de l’environnement des placements des fonds.
L’essor de la « livraison par la foule », ou crowd-delivery, a conduit à une diversification des modèles d’affaires des acteurs, dont le potentiel disruptif est loin d’être épuisé.
Contrairement au postulat de rationalité retenu par la théorie financière classique, les valeurs, les humeurs, les émotions ou encore les préférences jouent un rôle clé dans les levées de fonds.
Les agences de notation n’ont plus le temps de se livrer à des analyses approfondies et s’appuient sur des données autodéclarées par les entreprises qui ne reflètent pas les éventuels problèmes.
Dans un contexte où l’environnement représente une préoccupation du grand public, il est primordial de comprendre les avantages, limites et inconvénients de la normalisation en matière de durabilité.
Aux États-Unis, la double dégradation actuelle des déficits publics et de la balance courante pourrait mettre fin à une période historique de financement aisé auprès des investisseurs étrangers.
Vue comme un malheur pour l’Afrique, la « fuite de ses cerveaux » n’est pas si catastrophique : la diaspora africaine participe largement au développement du continent.
De nombreuses propositions fleurissent pour mieux intégrer le développement durable dans les rapports comptables. Celles-ci restent cependant trop cantonnées à la vision des investisseurs.
Manque de standardisation, « greenwashing », incertitudes… Comprendre les obstacles rencontrés par ce marché permet de penser un effort coordonné impliquant tous les acteurs politiques et financiers.
La Commission européenne a proposé fin avril une directive visant à mieux évaluer l’activité extrafinancière des entreprises dans le sillage de plusieurs initiatives mondiales.
Souad Lajili Jarjir, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC); Aya Nasreddine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières et Marc Desban, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Une étude montre que les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) influent sur la rentabilité des titres, ce qui corrobore l’hypothèse d’un changement de paradigme en finance.
Professeur des Universités en sciences de gestion, Affillié à Skema Business School, IAE Aix-Marseille Graduate School of Management – Aix-Marseille Université