L’Université Clermont Auvergne a été créée le 1er janvier 2017. Cette décision est le résultat de réflexions engagées depuis 2012 sur la structuration du site et vise à tirer le meilleur parti du cadre nouveau institué par la loi de 2013 sur l’enseignement supérieur et la recherche. L’enjeu est majeur. Tout en s’inscrivant délibérément dans les réseaux nationaux et internationaux de production et de diffusion de la connaissance, l’université participe de l’écosystème auvergnat aux cotés des acteurs socioéconomiques et des collectivités territoriales ; cette nouvelle université doit être motrice pour développer l’enseignement supérieur et la recherche en Auvergne au service des usagers et de l’ensemble des acteurs du territoire et accroitre encore sa qualité, son rayonnement et son attractivité. Elle participe ce faisant de la restructuration territoriale nationale et de la construction d’une grande région Auvergne Rhône Alpes de dimension européenne.
Cette création s’inscrit en effet fondamentalement dans une nouvelle ambition qui vise à ce que l’université assure avec plus d’efficacité ses missions de service public, à accroitre sa présence et son rayonnement aux échelles territoriale, nationale et internationale et à mobiliser à ces fins l’ensemble des ressources, capacités et compétences présentes dans les deux établissements au service des étudiants et de la société.
L’optimisation des compétences pédagogiques, scientifiques, administratives et techniques rendent possible la réalisation de cette nouvelle ambition. Il s’agit de créer une nouvelle université dynamique, attractive, responsable, ouverte sur son environnement social, économique et culturel, sur ses territoires et sur le monde. Elle saura relever en totale responsabilité les cinq grands défis qui se présentent à notre communauté universitaire.
S'appuyant sur tous les domaines du savoir, l'Université Clermont Auvergne entend mener une politique innovante en termes de formation initiale et continue, de recherche, d'insertion professionnelle de ses étudiants tout en jouant un rôle majeur au cœur de la cité et sur la scène internationale.
La dissuasion d’aujourd’hui n’est plus seulement celle du fort doté de N têtes nucléaires, face à des acteurs inférieurs. Elle se décline sur au moins cinq modes.
La présence de Donald Trump au défilé militaire du 14 juillet a illustré un aspect important de la relation entre les deux pays : en dépit des brouilles (fréquentes), le poids de l’Histoire demeure.
La toile de fond des déclarations du Président Macron demeure éminemment libérale : défense du multilatéralisme, de l’Europe, d’agendas de sécurité humaine ou du libre-échange.
Renforçant sa posture sociale-libérale, le candidat du SPD semble incapable de se démarquer de Merkel et d’occuper l’espace politique du centre. Il est en perte de vitesse dans les sondages.
L’annonce du retrait américain de l’Accord de Paris sur le climat a intensifié l’opposition de style entre Macron et Trump, et le combat entre multilatéralisme et repli nationaliste.
La nécessité politique et sociologique de réconcilier plusieurs France après cette élection a déjà été soulignée. Il en existe une autre : réconcilier les Français avec leur politique étrangère.
Encore expérimentale, la greffe d’utérus a permis une nouvelle naissance aux Etats-Unis. Mais se poseront inévitablement des questions d'éthique et d’encadrement juridique.
Pour la première fois peut-être dans une élection présidentielle, la façon dont les candidats voient l’inscription de la France dans le monde pourrait être la variable déterminante à l’heure du choix.
Les divergences entre les principaux candidats tiennent moins dans le renforcement de l’outil de défense lui-même – tous l’appellent de leurs vœux – que dans l’utilisation qu’ils souhaitent en faire.
Des dirigeants dont la position est bien assise et qui inspirent la confiance sur leur vision stratégique parviennent mieux à réduire les doutes en cas de crise internationale.
Réforme des filières et des institutions agricoles, régulation des prix et limitation de la spéculation financière : les candidats ont pour l’instant fait l’impasse sur ces dossiers essentiels.
La technique qui consiste à déstabiliser tout le monde pour se montrer plus rassurant peut parfois fonctionner dans une négociation commerciale, moins facilement dans le domaine diplomatique.
Il est possible d’essayer d’imaginer ce que pourrait être, à l’avenir, une politique étrangère qui s’assumerait comme de gauche, à la fois réaliste et portant la marque d’ambitions spécifiques.
Si les guerres créent des opportunités pour des prétendants au pouvoir dans les zones où l’État est défaillant, la recomposition des espaces politiques dépasse le moment formel de la guerre.
Daniel Goujon, Université Jean Monnet, Saint-Étienne and Éric Dacheux, Université Clermont Auvergne (UCA)
Même dans une société dominée par les arbitrages financiers, les citoyens peuvent avoir une influence sur l’économie. La preuve avec le succès de la marque « C’est qui le patron ?! ».
Chargé de recherche, Fondation pour les Etudes et Recherches sur le Développement International (FERDI); Chercheur associé au CERDI (UMR UCA-CNRS-IRD), Université Clermont Auvergne (UCA)
Professeur des Universités en sciences de gestion - Titulaire de la chaire de recherche "santé et territoires" - IAE, Université Clermont Auvergne (UCA)
Professeur des universités, médecin hospitalier, Inserm 1107, CHU Clermont-Ferrand, Président de la Fondation Institut Analgesia, Université Clermont Auvergne (UCA)