La COP26 a été l’occasion d’avancées et d’annonces, mais les engagements des États – en plus de devoir passer l’épreuve de leur mise en œuvre – sont largement en deçà de ce qu’exige la science.
Le « messianisme électrique » dans lequel nous évoluons nous promet de tout changer sans que rien ne change dans l’ordre établi, compromettant ainsi la possibilité d’une transition écologique.
Valérie Lafond, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) and Marie-Josée Drolet, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Les générations actuelles se doivent d’occuper leur environnement de manière écoresponsable pour que les générations futures aient accès à des ressources suffisantes à leur survie et à leur bien-être.
Oskar Lecuyer, Agence française de développement (AFD)
L’Esgap est un indicateur conçu par des chercheurs pour mesurer l’écart entre les objectifs en matière de climat et de biodiversité… et leur évolution réelle.
Géo-ingénierie de capture et de stockage du carbone, réhabilitation des écosystèmes, hausse progressive du prix du carbone… Les leviers d’actions existent pour éviter la décroissance.
Évaluation des efforts climatiques des pays, sortie des énergies fossiles, décision sur le méthane, retour du dialogue Chine-US, poids de la société civile… La COP26 résumée en ses points essentiels.
Entre 2008 et 2017, le sondeur IASI a relevé les empreintes des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Des informations essentielles pour évaluer les actions de lutte contre le réchauffement.
Au-delà du PIB et des émissions de gaz à effet de serre, il faut recourir à des systèmes de mesure plus complexes pour apprécier la réalité des performances environnementales des États.
Mettre fin à la déforestation présente un grand potentiel, mais le Canada a du pain sur la planche s’il veut atteindre ce nouvel objectif et faire cesser la perte continue de forêts et de carbone.
Quelles sont les représentations et les perceptions de communautés autochtones en Guyane liées aux phénomènes climatiques ? Premiers retours d’une recherche au long cours.
Une étude menée auprès de 1 300 citoyens, français, marocains et étasuniens, révèle que les Français sont moins réceptifs envers les actions de leur pays en faveur du climat.
Il est urgent d'engager la transition énergétique, sans se résoudre au fatalisme ni attendre une solution miracle. Les technologies pour une sobriété acceptable, sans régression, sont disponibles.
Un regard rétrospectif et décloisonné sur la « découverte » des dérèglements climatiques souligne les liens entre choix énergétiques et technologiques et enjeux sociaux, économiques et politiques.
H. Damon Matthews, Concordia University and Glen Peters, Center for International Climate and Environment Research - Oslo
L’horloge suit les émissions mondiales et les données relatives aux températures, et utilise la tendance des émissions récentes pour estimer le temps qu’il reste avant que un réchauffement de 1,5 °C.
Après une forte baisse des émissions en 2020 due à la pandémie de Covid-19, 2021 témoigne d’une inquiétante reprise, souligne la nouvelle étude du Global Carbon Projet.
La réglementation de la divulgation d’information environnementale est insuffisante. Un projet de normes plus sévères pourrait changer le visage de la comptabilité et l’économie mondiale.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Professeur en droit, Section de droit civil, Université d’Ottawa (Canada), membre du Conseil scientifique de la Fondation France Libertés, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)