Face au dérèglement climatique, doit-on réfléchir à deux fois avant d’avoir des enfants ? Deux chercheurs en philosophie éthique répondent à cette question qui taraude de plus en plus de potentiels parents.
La hantise et l’obsession pour l’effondrement civilisationnel et écologique ont vu l’émergence d’une multitude de groupes survivalistes d’extrême droite.
Quand les collapsologues théorisent de manière crédible l’effondrement du monde, la volonté de transmettre l’optimisme est-elle totalement hors saison ou offre-t-elle le seul tremplin pour l’action ?
« Effondrement », le mot effraye et provoque. Il est devenu central dans la pensée écologique. Cet épisode nous raconte son histoire, ses fondements scientifiques mais aussi les pratiques qui en découlent.
L’analyse de l’évolution qu’a connue l’URSS pendant ses dernières décennies nous invite à nous interroger sur la pérennité de nos sociétés occidentales actuelles.
Réseaux sociaux et influenceurs, « storytelling », salons dédiés… l’essor du mouvement repose sur certaines pratiques loin d’apparaître comme hors système.
Comme le montre l’exemple de l’URSS, et contrairement à la vulgate collapsologique, les sociétés peuvent parfaitement s’effondrer pour des raisons internes et non externes.
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
La pandémie, en ce qu’elle représente un risque majeur donc exceptionnel, appelle une réponse construite collectivement, et non pas par un petit groupe d’experts ou de décideurs.
Les peurs, plus que le coronavirus lui-même, se propagent, stimulées par notre consommation de films où règnent les zombies. Pourquoi ne pas écouter ce qu’ils ont à nous dire sur notre propre humanité ?
Alors que la planète se dégrade, l’angoisse environnementale gagne du terrain, générant un mal-être d’un nouveau genre : l’éco-anxiété. Mais ce n’est peut-être pas une mauvaise nouvelle.
La collapsologie, étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle, n’est-elle qu’un concept ou l’embryon d’une nouvelle branche de la science ?