Une étude portant sur 269 partis politiques européens permet de mieux comprendre ce qui détermine leur soutien à l’Ukraine ou, au contraire, leur alignement sur Moscou.
Les médias traditionnels comme les réseaux sociaux sont les théâtres d’affrontements verbaux dont la violence reflète celle des vrais champs de bataille.
Le Kremlin affirme que la quasi-totalité de la population soutient pleinement son action en Ukraine. Une assertion qu’il convient de sérieusement nuancer.
Pour mieux comprendre ce qui motive la méfiance envers les médias, il faut regarder du côté de l’affiliation partisane des citoyens, et de la manière dont les convictions idéologiques l’influencent.
Nombre inhabituel de retweets, message « émotionnel », émetteur non joignable… Les opérations à base de faux avis en ligne présentent quelques caractéristiques décelables.
Une analyse massive des données de Twitter permet de caractériser les préférences en matière d’information des sympathisants des différents candidats à l’élection présidentielle.
La majorité de la population, travaillée au corps par une propagande omniprésente, semble soutenir la guerre en Ukraine. Mais une partie notable de la jeunesse se montre nettement plus critique.
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Les Russes ont largement soutenu l’annexion de la Crimée en 2014. Mais le Donbass leur tient moins à cœur, et 50 % d’entre eux ne veulent pas que leur pays s’engage dans une guerre avec l’Ukraine.
Il nous faut radicalement questionner l’utilisation de cette rhétorique guerrière et paralysante depuis le début de la pandémie, sans avoir peur de s’exposer aux critiques.
Vingt ans après le premier forum Chine-Afrique, l’opinion publique africaine a globalement une image positive de la Chine. Une perception à prendre en compte par les gouvernements.
Pour contrer les nombreuses stratégies de manipulation de l'information orchestrées par le camp Trump, fact-checkers et médias mainstream se sont fortement mobilisés, avec des succès mitigés.
Qu’il s’agisse de se rendre au travail, de se déplacer ou d’emmener ses enfants à l’école, décider a rarement été aussi difficile. Mais de nouveaux processus d’aide à la délibération apparaissent.
Contrairement à ce qui avait parfois été annoncé, le Brexit n’a pas incité les opinions publiques des 27 États membres de l’UE à réclamer un « Exit » de leur propre pays. Au contraire, même.
L’attrait de la nouveauté ayant petit à petit laissé la place à la routine, les think tanks peinent à transformer leur production en réelle impulsion politique.
Conseiller spécial de l'Institut Jacques Delors, professeur de sciences politiques à l'Université catholique de Lille (ESPOL), Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)