Les procès dits « politiques » sont ceux où la justice est instrumentalisée, par certains gouvernements, mais aussi des accusés qui politisent certains procès en les médiatisant.
Élu de justesse pour un troisième mandat à la présidence du Brésil, Lula va devoir reprendre en main un État où les militaires, qui lui sont hostiles, sont encore très présents à tous les échelons.
La droite au pouvoir en Israël s’attaque avec virulence à la Cour suprême du pays, qu’elle juge politisée et anti-démocratique. Des accusations très largement infondées.
Plus qu’un changement de dirigeants ou de Constitution, le peuple tunisien semble réclamer une réinvention du « politique », au sens large de l’art de gouverner.
Les récents événements tunisiens invitent à convoquer la notion de bonapartisme – l’action du président Saïed semblant à cet égard relever du bonapartisme libéral plus que du bonapartisme autoritaire.
Comme l'empire tsariste et l'Union soviétique, la Russie de Vladimir Poutine s'efforce de maintenir une apparence d'indépendance judiciaire dans la condamnation des gêneurs.
Les militaires birmans bénéficiaient déjà d’une immense influence économique et politique. Dès lors, pourquoi viennent-ils de s’emparer du pouvoir par la force ?
Même si la Constitution américaine confère au président des pouvoirs considérables en matière militaire, les contrepoids sont suffisants pour l’empêcher de conserver le pouvoir par la force.
Donald Trump se défausse de la gestion sanitaire de la crise sur les États fédérés, tout en s’en prenant avec véhémence à un certain nombre de gouverneurs.
Jean-Robert Raviot, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’objectif de Vladimir Poutine n’est pas de rester au Kremlin jusqu’à la fin de ses jours, mais d’assurer la pérennité du système qu’il a mis en place.
De nombreux pays africains possèdent aujourd’hui tous les attributs de la démocratie, mais n’obtiennent pas pour autant de bons résultats économiques. Quelques éléments d’explication.
La judiciarisation du climat suscite l’espoir mais aussi la crainte d’une atteinte à la séparation des pouvoirs. En réalité, l’enjeu de ces recours est surtout de faire appliquer le droit existant.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne