L’activiste et politicien dano-suédois Rasmus Paludan pendant un autodafé du Coran devant l’ambassade de Turquie à Stockholm le 21 janvier 2023.
Tobias Hellsten/ToHell.Wikipedia
En Suède, des activistes très hostiles à l’islam brûlent des Corans en public, ce qui vaut au pays des critiques véhémentes venues des pays musulmans mais aussi des menaces terroristes très réelles.
La mosquée Ayasofya, longtemps connue sous le nom de basilique Sainte-Sophie, est l’un des lieux les plus emblématiques d’Istanbul et de toute la Turquie.
Osama Ahmed Mansour/Shutterstock
Trois ans après la transformation en mosquée de l’ancienne basilique Sainte-Sophie à Istanbul, où en est la stratégie de réislamisation de Recep Tayyip Erdogan ?
Rassemblement électoral dans la ville kurde de Siirt, en Turquie, le 14 mai 2014.
cemT/Shutterstock
Si les Kurdes n’ont pas su, à ce jour, obtenir un État indépendant et souverain, ils ont tout de même su instaurer dans certaines zones de nouvelles institutions et des ordres sociaux alternatifs.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan prononce un discours à Istanbul lors d’une manifestation en soutien aux habitants de Gaza, le 28 octobre 2023.
Yasin Akgul/AFP via Getty Images
Carl Grekou, CEPII; Lionel Ragot, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières, and Valérie Mignon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La relative résistance de l’économie russe s’explique notamment par la place grandissante du yuan chinois dans ses échanges financiers extérieurs.
Tbilissi, capitale de la Géorgie, pays traversé de routes hautement stratégiques pour l’Union européenne.
Shutterstock
La Géorgie demeure une zone stratégique pour l’Union européenne. Les 27 doivent-ils se montrer intransigeants sur les conditions d’une adhésion, au risque de rapprocher Tbilissi de Moscou ?
Le président russe Vladimir Poutine (2e à gauche) rencontre son homologue centrafricain Faustin Archange Touadera, en marge du Sommet Russie-Afrique, à Sotchi, en octobre 2019.
Photo : SERGEI CHIRIKOV/POOL/AFP via Getty Images
De terrain de compétition entre Russes et Occidentaux, l’Afrique se mue en terrain de confrontation, à travers le risque d’importation du conflictualité russo-occidental qui s’exprime en Ukraine,
Des partisans de Recep Tayyip Erdogan célèbrent sa réélection devant le palais présidentiel d’Ankara, dans la nuit du 28 au 29 mai 2023.
Adem Altan/AFP
Avec la reconduction du président sortant pour cinq années supplémentaires, l’asphyxie sociale, politique et économique risque de s’aggraver en Turquie.
La communauté turque d’Allemagne est la plus nombreuse diaspora turque à l’étranger. Ici un bureau de vote à Essen, fin mai 2023.
Ina Fassbender/AFP
Recep Tayyip Erdogan et son parti obtiennent de bien meilleurs scores auprès des Turcs installés en Europe occidentale qu’en Turquie même. Les élections de mai 2023 l’ont encore confirmé.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan reçoit le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane à Ankara le 22 juillet 2022. Deux alliés traditionnels de Washington qui jouent de plus en plus leur propre carte.
Adem Altan/AFP
Alliées historiques de Washington, l’Arabie saoudite (en se rapprochant de l’Iran) et la Turquie (en suivant sa propre ligne vis-à-vis de la Russie) s’émancipent de la tutelle américaine.
À quelques jours du scrutin, le président turc Recep Tayyip Erdogan (à gauche) est devancé dans les sondages par le leader du Parti républicain du peuple (CHP) Kemal Kilicdaroglu (à droite).
Ozan Kose/AFP
Au pouvoir depuis vingt ans, jamais Recep Tayyip Erdogan n’avait paru aussi proche d’être vaincu qu’aux prochaines élections.
Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine au sommet de la Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie (Cica), en octobre 2022 à Astana (Kazakhstan).
Vyacjeslav Prokofiev/AFP
La Turquie de Recep Tayyip Erdogan cherche à jouer les médiateurs dans le conflit russo-ukrainien, retrouvant ainsi une place centrale dans la géopolitique régionale, voire mondiale.
Le tremblement de terre du 6 février 2023, qui a frappé une zone frontalière turco-syrienne, a fait plus de 50 000 morts.
FreelanceJournalist/Shutterstock
Le bilan du tremblement de terre qui a dévasté le 6 février dernier une zone à cheval entre la Turquie et la Syrie s’explique en partie, côté turc, par des décennies d’urbanisation incohérente.
Pinar Selek pendant une conférence à Paris en 2010.
Streetpepper/Wikipedia
La sociologue turque Pinar Selek, réfugiée en France, est persécutée dans son pays depuis 25 ans. Son cas est emblématique des répressions visant les universitaires en Turquie – et ailleurs.
Au moins 45 000 personnes ont trouvé la mort après le séisme de magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter qui a frappé la Turquie et la Syrie début février.
Wikimedia commons
Les villes qui sont parvenues à limiter les constructions illégales ont enregistré des bilans humains moins lourds après le tremblement de terre du 6 février.
Les décombres dans le village de Besnaya en Syrie, le 7 février 2023.
Omar Hadj Kaddour/AFP
Les séismes peuvent en déclencher d’autres : des répliques, mais aussi des séismes plus distants.
Marche en hommage à la mémoire de trois militantes kurdes assassinées en janvier 2013, à Paris, le 7 janvier 2023. Deux semaines plus tôt la communauté kurde a été à nouveau visée à Paris.
Alain Jocard/AFP
Le nouvel attentat qui a frappé la communauté kurde marque une nouvelle meurtrissure dans l’histoire du militantisme kurde en France, près de dix ans jour pour jour après le triple-assassinat de 2013.
Funérailles d’un combattant des Unités de protection du peuple kurde (YPG), à Qamishli, ville à majorité kurde du nord-est de la Syrie, le 7 décembre 2022. Une opération militaire turque dans la région est en cours depuis le 20 novembre.
Delil Souleiman/AFP
Pendant que l’attention russe et américaine est largement fixée sur l’Ukraine, Ankara et Téhéran s’attaquent aux forces kurdes, en Syrie et à la frontière Irak-Iran.
Train de marchandises à proximité de la frontière entre le Kazakhstan et la Chine.
Abduaziz Mardyarov / AFP
Depuis le début du conflit, les entreprises abandonnent progressivement les voies du Nord pour de nouvelles alternatives. La Turquie semble la principale gagnante de cette reconfiguration.
Enseignante certifée (lettres modernes, sciences de l'information et de la communication, FLE), autrice (France Culture, Radio Nova, Joca Seria), Université Sorbonne Paris Nord
Historienne, professeure des universités. Directrice de l'Observatoire des États post-soviétiques (équipe CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Doctorant en géographie, membre de l'équipe Monde arabe et Méditerranée, UMR Citeres et membre de l'axe Migration et Mobilité de l'Institut français d'études anatoliennes à Istanbul, Université de Tours