Le système juridique français peut-il accepter facilement l’humusation, un nouveau mode de sépulture dont les défenseurs soulignent l’intérêt environnemental ?
Légale dans d'autres États, l'humusation, ou compostage du corps humain, est interdite en France. En quoi consiste cette pratique funéraire plus « naturelle » ? Et quels sont les risques sanitaires ?
Les opérateurs de services funéraires travaillent pour des clients qui se retrouvent dans une situation de vulnérabilité face au deuil. La réglementation vise ainsi à protéger au mieux les familles.
La découverte à Panga Ya Saidi au Kenya de la sépulture d’un enfant de trois ans ouvre une fenêtre inespérée pour comprendre l’évolution des pratiques funéraires en Afrique.
Le fait que les endeuillés de la pandémie aient été empêchés de réaliser des rituels funéraires ne présume pas forcément de leur capacité à faire leur deuil à long terme.
Les mécanismes de fixation des prix, qui peuvent être 50 fois plus élevés d’un lieu à l’autre, demeurent extrêmement complexes – et étonnamment proches de ceux des logements des vivants.
Firmin Kra, Université Alassane Ouattara de Bouaké; Bernard Taverne, Institut de recherche pour le développement (IRD); Francesca Mininel, Institut de recherche pour le développement (IRD); Francis Akindès, Université Alassane Ouattara de Bouaké; Gabriele Laborde-Balen, Institut de recherche pour le développement (IRD), and Marc Egrot, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Voici comment des anthropologues ont contribué à relever le défi de la modification des pratiques habituelles d’accompagnement des fins de vie en milieu hospitalier en contexte de Covid-19.
En Europe comme en Asie du Sud-Est, les sociétés humaines ont réagi à la pandémie de Covid-19 en effectuant de nombreux rituels dont une analyse anthropologique permet de mieux comprendre la fonction.
Les proches des personnes décédées du Covid-19, de même que les familles des migrants disparus en mer, se retrouvent dans l'impossibilité d'effectuer correctement le travail de deuil.
Bernard Taverne, Institut de recherche pour le développement (IRD); Firmin Kra, Université Alassane Ouattara de Bouaké; Francis Akindès, Université Alassane Ouattara de Bouaké; Gabriele Laborde-Balen, Institut de recherche pour le développement (IRD); Khoudia Sow, Institut de recherche pour le développement (IRD), and Marc Egrot, Institut de recherche pour le développement (IRD)
L’accompagnement de fin de vie et le traitement du corps des défunts demeurent des aspects importants de la gestion de la crise du Covid-19. Voici comment on pourrait s’y prendre.
Le scientifique suédois Magnus Soderlund a récemment questionné les freins symboliques, économiques et sanitaires qui entourent le cannibalisme : décryptage.
Jennifer Kerner, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
C’est bien les deux mains dans les chairs molles et odorantes des cadavres ouverts comme des plaies béantes que le public se complaît. Et comment l’en blâmer ?
Anthropologue, Centre Régional de Recherche et de Formation à la prise en charge Clinique de Fann (CRCF, Dakar), Institut de recherche pour le développement (IRD)