La vaccination contre les papillomavirus pourrait faire reculer plusieurs cancers qui affectent non seulement les femmes, mais aussi les hommes.
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Judith Mueller, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Le cancer du col de l’utérus résulte de l’infection par certains papillomavirus humains. Une couverture vaccinale suffisante permettrait d’éradiquer la maladie, et de faire reculer d’autres cancers.
Le virus du papillome humain (VPH), premier responsable du cancer du col de l’utérus, est la cause principale du cancer de la gorge.
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Depuis une vingtaine d’années, le nombre de cancers de la gorge a connu une augmentation rapide dans les pays occidentaux, au point qu’on en est venu à parler d’épidémie. Le VPH est en cause.
Debbie Frier, infirmière diplômée, injecte à Leah Sawatsky, infirmière des urgences, à droite, le vaccin Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 au Regina General Hospital de Regina, le 15 décembre 2020.
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Le vaccin contre la Covid-19 a été mis au point en un temps record. Seulement 332 jours se sont écoulés entre le séquençage du génome du virus et l’administration des premiers vaccins. Du jamais vu.
La PreP : un seul cachet pour limiter le risque d’infection.
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En 2018, 1,7 million de nouvelles infections par le VIH ont été enregistrés dans le monde. Pour lutter contre le virus, les autorités disposent désormais d’une arme supplémentaire, la PreP.
Le préservatil reste la solution la plus fiable pour se protéger des IST.
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Éric Caumes, Sorbonne Université; Caroline Petit, École normale supérieure (ENS) – PSL, and Jacques Leibowitch, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Chlamydioses, gonorrhée, syphilis… Le retour en force des infections sexuellement transmissibles pourrait préfigurer une épidémie d’ampleur. Comment en est-on arrivé là, et comment se protéger ?
Les cellules infectées par le papillomavirus changent de structure et peuvent devenir cancéreuses.
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Pourquoi étendre la vaccination contre les papillomavirus aux garçons ? Parce que ces virus n’affectent pas que les femmes, il provoque également des cancers chez les hommes.
La vaccination permet de protéger les plus vulnérables.
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La vaccination a constitué une avancée majeure en termes de santé publique. Pourtant, en Occident, une partie croissante de la population la remet en question. Retour sur les causes de ce scepticisme.
Le gouvernement veut rendre les vaccins obligatoires entre l'âge de zéro et deux ans.
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Quand l'obligation vaccinale sera en vigueur pour les enfants de moins de deux ans, il faudra prendre en compte le risque que la vaccination soit négligée chez les enfants plus âgés et les adultes.
Les infections que nous avons contractées durant l'enfance et à l'âge adulte peuvent, selon les cas, minorer ou majorer le risque de cancer.
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De nombreuses infections sont connues pour augmenter le risque de cancer. On sait moins que d’autres, à l’inverse, renforcent le système immunitaire et réduisent ce risque.
Vaccination d'un nourrisson (photo d'illustration).
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Vincent Renard, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) and Olivier Saint Lary, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Rendre 11 vaccins obligatoires chez l'enfant n'est pas un moyen efficace d'augmenter la couverture vaccinale en France. D'autres mesures permettraient de l'obtenir en restaurant la confiance.
Le code européen contre le cancer, lancé il y a 30 ans, a permis de sauver des milliers de vies en avertissant les citoyens de leurs comportements à risque. Il reste valable aujourd’hui.
Hervé Le Louët, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Comme tout médicament, les vaccins peuvent entraîner des effets secondaires. Les citoyens peuvent accepter ce risque s’ils sont correctement informés, au lieu d’être blâmés.
La chance commande-t-elle vos risques de cancer ? Une étude de chercheurs américains pose l’hypothèse. D’autres spécialistes ne sont pas d’accord. Les facteurs liés à l’environnement sont majeurs.
Les jeunes filles peuvent être vaccinées contre le papillomavirus humain à partir de 11 ans.
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Le vaccin contre le cancer du col de l’utérus provoquerait de graves effets secondaires. Un rapport indépendant montre qu’il en est rien. Mais en matière de vaccination, le risque zéro n’existe pas.