Longtemps vu comme une problématique relevant des « externalités » négatives, le changement climatique interroge désormais la raison d’être de nos sociétés.
La réduction des activités nécessaire pour faire face de façon équitable aux grands défis sociaux et environnementaux devrait entraîner une réorganisation profonde de la société et de l’économie.
L’économie circulaire confronte des visions très différentes du progrès : croissance verte contre décroissance. Comment enseigner ce concept en tension ?
En inscrivant leur ambition à atteindre la neutralité carbone dans un cadre législatif, la France et le Royaume-Uni se distinguent dans la lutte contre le changement climatique.
La philosophie peut souvent sembler très éloignée de notre vie quotidienne, pourtant la voix de Kierkegaard, penseur du XIXᵉ siècle résonne encore aujourd’hui.
La désobéissance civile est un bon moyen d’attirer l’attention, mais pour construire sur cette dynamique, les objectifs ne doivent pas être éclipsés par les modes d’action.
Impossible de penser la croissance sans penser aussi à |’environnement, nous dit Ignacy Sachs, penseur majeur de l'économie du développement, qui vient de mourir.
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
Croissance et progrès sont souvent présentés comme allant de pair, juchés sur le fier destrier de l’innovation technologique. Mais derrière le voile des promesses, les choses diffèrent quelque peu.
Gaël Giraud, Agence française de développement (AFD) e Florent Mc Isaac, Agence française de développement (AFD)
Une transition trop rapide vers une économie bas-carbone menacerait la stabilité financière. Une transition trop lente ferait, elle, courir le risque de dépasser des seuils écologiques irréversibles.
Jean-Paul Moatti, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Si les travaux du GIEC sur le climat ont montré la place essentielle du travail des scientifiques, cet apport de la science doit aujourd’hui être étendu au développement durable dans son ensemble.
Claire Bailly, École Nationale Supérieure d'Architecture Montpellier (ENSAM) e Jean Magerand, Université de Mons
Pour imaginer la ville du futur, il faut réconcilier l’irréconciliable : le respect de la nature et de la terre (low-tech) et une maîtrise des puissants outils informatiques et robotiques (high-tech)
La collapsologie, étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle, n’est-elle qu’un concept ou l’embryon d’une nouvelle branche de la science ?
Bien avant que l’on parle de décroissance, Jacques Ellul avait démontré comment la sacralisation de la technique moderne fait obstacle à la liberté humaine.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)