Quatre ans durant, Donald Trump a érigé l’humiliation en mode de communication privilégié sur la scène internationale. Ses offenses ont laissé des traces que son successeur aura bien du mal à effacer.
Joe Biden interviewé par la télévision soviétique le jour de son départ de Moscou, le 31 août 1979 (capture d'écran).
Gosteleradiofond Rossii
Le séjour que Joe Biden effectua en tant que sénateur en URSS, en août 1979, peut fournir des pistes de réflexion quant à la politique qu’il conduira vis-à-vis de Moscou en tant que président.
Le port de Beyrouth porte encore les stigmates de la terrible explosion du 4 août dernier. La Chine a proposé son aide à un Liban exsangue.
Thomas Coex/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) e Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Plongé dans une profonde crise politique, économique et sociale, le Liban fait l’objet d’une attention accrue de la part de la Chine, qui y pousse ses pions avec habileté.
Joe Raedle/Getty Images North America/Getty Images via AFP
Joe Biden aura sans doute une politique étrangère largement différente de celle de son prédécesseur. Tour d’horizon de ce à quoi devrait ressembler la ligne de Joe Biden en la matière.
Lors de sa visite en Égypte en janvier 2019, Emmanuel Macron a souligné devant le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi l'attachement de la France au respect des droits humains.
Ludovic Marin/AFP
Une politique étrangère forte et cohérente ne peut confondre réalisme et cynisme. Le réalisme invite au contraire à mettre au premier rang la défense des valeurs dont la France se veut porteuse.
Emmanuel Macron et le premier ministre italien Giuseppe Conte lors du septième sommet des pays méditerranéens MED7, le 10 septembre 2020 à Porticcio, en Corse.
Ludovic Marin/Pool/AFP
En cette période où des régimes autoritaires comme la Chine, la Russie et la Turquie cherchent à accroître leur emprise internationale, la France doit réaffirmer ses principes et ses alliances.
Le président de la Lituanie Gitanas Nauseda (deuxième à partir de la droite ; l'homme à sa gauche porte sur les épaules un drapeau lituanien) participe à une chaîne humaine de Vilnius à Medininkai, le long de la frontière avec la Biélorussie, pour montrer sa solidarité avec le peuple biélorusse le 23 août 2020.
Petras Malukas/AFP
Céline Bayou, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Voisine de la Biélorussie, la Lituanie soutient avec enthousiasme les opposants à Alexandre Loukachenko et cherche à entraîner les autres États de l’UE à sa suite.
Le premier ministre chinois Li Keqiang prononce un discours lors d'une réception au Grand Hall du peuple à la veille de la fête nationale chinoise, le 30 septembre 2020.
Greg Baker/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) e Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
La RPC célèbre son 71ᵉ anniversaire dans une ambiance délétère. En difficulté sur les plans économique et diplomatique, elle envisage des opérations armées d’envergure, notamment contre Taiwan.
Le président chinois Xi Jinping, le président du Conseil européen Charles Michel, la chancelière allemande Angela Merkel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors du sommet visuel UE-Chine le 14 septembre 2020.
Yves Herman/Pool/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) e Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le récent sommet Chine-UE a illustré les tensions croissantes dans les relations entre les deux parties. L’UE ne semble plus hésiter à manifester ouvertement sa désapprobation vis-à-vis de Pékin.
La yézidie Nadia Murad devenue la porte-parole politique d'une communauté victime de l'Etat Islamique, ici à Biarritz, en France le 9 juillet 2019.
Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Victimes par excellence de l’État Islamique, les yezidis sont aujourd’hui représentés par Nadia Murad, figure de la scène internationale qui rompt pourtant avec les traditions de sa communauté.
La statuette féminine kanak (ici au centre) est visible au musée du Quai Branly à Paris.
Marion Bertin/Musée du Quai Branly
Pour les États-Unis, le pouvoir chinois menace désormais le monde libre, une raison suffisante pour engager un conflit ouvert qui pourrait bénéficier aux dirigeants des deux pays.
Le président Macron en visite à Beyrouth dévastée le 6 août.
Thibault Camus / POOL / AFP
Le Liban émeut la France pour des raisons romantiques sans doute nobles, mais il conviendrait de traduire cette émotion politiquement et avec efficacité.
Le Conseil de sécurité se réunit sur la situation en Syrie, le 24 octobre 2019 au siège des Nations Unies. Sur cette question, comme sur bien d'autres, la paralysie du Conseil de sécurité a des conséquences tragiques.
La Presse Canadienne/AP, Mary Altaffer
Créé il y a 75 ans, le Conseil de sécurité des Nations unies a besoin d’une refonte en profondeur afin d’assumer son rôle de maintenir la paix et la sécurité mondiale.
La crise sanitaire et économique favorise l’émergence d’un monde plus dur et plus inégalitaire, dominé par les jeux d'équilibre entre la Chine et les États-Unis.
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La crise actuelle affaiblit les pays du monde entier. Mais ceux qui étaient initialement les mieux lotis seront moins durement affectés que les autres. Le monde de demain sera donc plus inégalitaire.
Navires de guerre sur fond de drapeau chinois.
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Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) e Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
La Chine cherche à accroître son emprise sur l’Asie du Sud-Est et sur l’Asie centrale, ce qui suscite un mécontentement croissant des opinions et de certains États de ces deux régions.
La politique française vis-à-vis du monde arabe se caractérise par une grande inconséquence. On l’a notamment vu à la lumière de l’attitude de Paris sur le dossier syrien.
Le président russe Vladimir Poutine s'entretient avec son homologue iranien Hassan Rohani lors d'une réunion du Conseil économique suprême de l'Union eurasiatique, à Erevan, le 1er octobre 2019.
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Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
La Russie profite de la recrudescence des sentiments anti-américains au Proche-Orient après l’assassinat de Ghassem Soleimani. Mais elle n’aurait rien à gagner à une déstabilisation majeure de la région.
Manifestation anti-iranienne à Bassorah, Irak, le 7 septembre 2018.
Haidar Mohammed Ali/AFP
Thierry Kellner, Université Libre de Bruxelles (ULB) e Mohammad Reza Djalili, Institut des hautes études internationales et de développement de Genève
Les législatives iraniennes du 21 février ne changeront rien à la situation catastrophique d’un pays isolé, économiquement sinistré et en proie à une contestation intérieure massive.
Des Palestiniens regardent la conférence de presse télévisée du président américain Donald Trump et du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 28 janvier 2020, au camp de réfugiés de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza.
Sais Khatib/AFP
Le plan de règlement du conflit israélo-palestinien proposé par Donald Trump ne tient aucun compte du droit international et s’aligne totalement sur les positions du gouvernement Nétanyahou.