Régis Marodon, Agence française de développement (AFD)
Les banques de développement, qu’elles soient internationales, nationales ou locales, doivent tourner tous leurs efforts vers les secteurs essentiels aux équilibres sociaux et environnementaux.
La crise n’a pas remis en cause l’engouement grandissant du public et surtout l’attrait des investisseurs : l’année 2020 aura permis aux éditeurs d’enregistrer des levées de fonds records.
Pour les sociétés qui gèrent les autoroutes françaises, le coût du capital diminue fortement depuis 10 ans. Cette tendance s’est répercutée sur leur niveau de rentabilité, sans bénéficier à l’usager.
Pour les sociétés de biotechnologies actuellement lancées à la recherche d’un moyen d’endiguer l’épidémie, un échec décevrait les espoirs des investisseurs et compliquerait leur situation post-Covid.
Les établissements testent actuellement des solutions pour automatiser les tâches à faible valeur ajoutée en agence. Les robots qui simulent les émotions apparaissent comme une piste intéressante.
L’engagement vers des modèles plus responsables contribue notamment à une meilleure réputation des établissements et à une réduction du risque d’insolvabilité.
Félix Zogning, Université du Québec en Outaouais (UQO)
Certains pays se soumettent maintenant exclusivement aux Normes internationales, alors que ce référentiel ne tient pas toutes ses promesses d’une meilleure information financière.
Selon la recherche, les dispositifs excessifs ou inadaptées aux employés de l’entreprise acquise expliquent le taux d’échec de ce type d’opérations, qui s’élève à 70 %.
Christian Walter, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le philosophe des Lumières suggérait d’« opposer le hasard à lui-même » en probabilisant les différents risques qui pouvaient conduire au creusement des inégalités.
Les plans d’économie ont permis aux groupes mondiaux de maîtriser leur endettement et d’améliorer leurs liquidités. Objectif : tenir face à une crise du tourisme et du transport qui s’annonce durable.
La mise en place d’une « supply chain finance » encore trop négligée par les managers offre de grands avantages, notamment en matière de gestion des liquidités.
Une mesure ponctuelle de la situation de trésorerie des entreprises françaises permet de conclure à un quasi-retour à la normale dû notamment à l’injection massive de liquidités dans l’économie.
Les responsables financiers se disent nettement plus optimistes qu’à la fin du premier trimestre, mais hésitent toujours à relancer les projets d’envergure.
Le secteur d’activité, le niveau de dette ou encore la structure de l’actionnariat ont constitué des facteurs déterminants de l’évolution des cours au début de la crise sanitaire.
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)
Chargé de recherche, Fondation pour les Etudes et Recherches sur le Développement International (FERDI); Chercheur associé au CERDI (UMR UCA-CNRS-IRD), Université Clermont Auvergne (UCA)