À quoi fait référence l’expression « élites européennes » ? L’histoire montre que les premiers « responsables » de l’UE ont eu des parcours hétérogènes à l’image de ce XXᵉ siècle qu’ils traversent.
L’ENA a vécu car elle était liée au culte de l’État qui a commencé à s’effacer à partir des années 1980 lorsque les élites sociales ont commencé à redécouvrir les grandes entreprises.
Aujourd’hui, la devise des nationalistes européens n’est plus « L’Europe, tu l’aimes ou la quittes » mais « L’Europe, tu ne l’aimes pas mais tu ne la quittes pas ».
Reconstruire Notre-Dame de Paris, patrimoine culturel universel, est un projet qui s’inscrit dans un contexte symbolique, médiatique et temporel contraignant.
Derrière l’idée de Chrétienté se cache une grande ambiguïté. Il s’agit d’un idéal nostalgique qui a été, en Europe, facteur de guerre et de divisions, autant que d’union et de paix.
Assisterions-nous à la lente prolifération et acceptation de la haine ? Celle-ci est encouragée par l'effondrement du système éducatif, le détournement du savoir et la passivité politique et éthique.
Aussi ancienne que l’invention de la photographie, la photo de classe est devenue depuis le milieu du XIXᵉ siècle un rituel qui, à l’heure du numérique, reste incontournable.
Comment les marques se construisent-elles une légitimité en s’inscrivant dans le champ du patrimoine ? Et quelles conséquences pour les visiteurs de ces expositions ou musées qui leur sont dédiés ?
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay