Face au problème crucial sur lequel butent toutes les sociétés – comment répartir les « places » et choisir ceux qui nous gouvernent -, nous avons, depuis la Révolution, mis en avant le mérite.
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La critique de la méritocratie se focalise en général sur son fonctionnement, pointant les biais de recrutement des élites. Mais ne faut-il pas aussi interroger le bien-fondé de cet idéal ?
Une « dictée pour tous » en octobre 2019, au Château de Versailles.
Thomas Samson/AFP
Les candidats en provenance de lycées privés sont plus nombreux dans des établissements sélectifs comme Sciences Po et Dauphine. Mais sont-ils vraiment plus représentés parmi les admis ?
Plusieurs mouvements mondiaux en faveur du changement social sont menés par des filles, qui sont les plus touchées par les questions d'environnement, de travail et de justice sociale.
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Cette attente constante voulant que les filles doivent toujours être souriantes les « dépolitise » et les positionne comme des êtres dociles, alors qu’elles sont au front de combats importants.
Défilé du 14 juillet 2019, élèves de l'Ecole Polytechnique, l'une des plus prestigieuses écoles d'ingénieur.
Philippe Lopez/AFP
Tant que l’accès aux grandes écoles se fera sur la base d’une sélection scolaire biaisée dès les petites classes, les politiques publiques de démocratisation ont peu de chances d’aboutir.
Campagne présidentielle américaine, le 1er novembre 2020, jeunes supporters assistant à un meeting de Trump en Caroline du Nord.
Brendan Smialowski / AFP
Alessia Lefébure, École des hautes études en santé publique (EHESP)
La pandémie a donné un coup de frein à la mobilité étudiante dans le monde. Les universités américaines en sont bien sûr affectées. Mais elles font face aussi à une baisse des inscriptions nationales.
Au New York Stock Exchange, la bourse de New York.
Angela Weiss/AFP
Des gains boursiers, des secteurs économiques florissants… La crise sanitaire n’impacte pas négativement tous les Américains. Quelle part de population tire réellement son épingle du jeu ?
Lorsqu’on produit des connaissances sur une épidémie, on ne peut ignorer l’omniprésence de l’influence des facteurs sociaux, avant, pendant et après la contamination, de la prévention à la mortalité.
Dans une école primaire, à Bischwiller (région Grand Est), le 2 novembre 2020, jour de l'hommage à Samuel Paty.
Patrick Herzog/AFP
Le long mouvement de massification scolaire enclenché dans notre pays depuis les années 1960 était censé accroître l’attachement aux valeurs démocratiques. Mais il a produit de nouveaux clivages.
Un couple se promène dans le parc du Bois de Boulogne, après que le maire de Lille ait annoncé la réouverture de certains parcs et jardins de la ville le 13 mai 2020.
Denis Charlet/AFP
Hugo Botton, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
La crise de la Covid-19 a mis la lumière sur les inégalités sociales et territoriales. L’étude de l’accès aux espaces verts pendant le confinement illustre leur rôle sur le quotidien des Français.
“Femme à l'orchidée”, tableau d'Edgard Maxence présenté lors de l'exposition “Roux ! De Jean-Jacques Henner a Sonia Rykiel”, en 2019.
Bertrand Guay / AFP
Les inégalités sociales peuvent se manifester fortement dans les rapports des adolescents avec l’art. Pourtant, ils ne se sentiraient pas forcément intimidés face aux toiles de grands maîtres.
Distribution de produits d'hygiène et alimentaires par le Secours Populaire devant une université de région parisienne, le 6 mai 2020.
Thomas Samson/ AFP
De nombreux travaux ont décrypté la construction des inégalités scolaires. Mais la sociologie peut-elle aussi mettre à jour les pratiques d’enseignement qui auraient un effet démocratisant ?
Décollage de la capsule Crew Dragon de SpaceX.
Joe Raedle /Getty Images via AFP
Vous partiriez bien en vacances en orbite ? Le point sur la consommation énergétique et l’empreinte carbone de tels voyages touristiques.
Face aux inégalités numériques, elles-mêmes enchâssées dans les inégalités scolaires et sociales, ne rien faire, même sous prétexte de ne pas les exacerber, c’est déjà contribuer à les maintenir.
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Simon Collin, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Il aura fallu un contexte extrême comme la pandémie pour qu’on accorde aux inégalités numériques et scolaires l’attention qu’elles méritent. Mais est-on prêt à faire face à un reconfinement potentiel?
Les ménages explosent suite au confinement qui a révélé le poids des tâches domestiques inégalement réparties.
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Selon une enquête, les conditions de vie n’ont pas été affectées de la même façon d’une catégorie sociale à l’autre, même si les femmes ont été pour toutes les principales victimes des inégalités.
Le numérique n’est pas seulement une technologie. Il correspond aussi et surtout à des transformations de nos sociétés et de nouveaux « arts de faire ».
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Certes, il faut se demander ce que l’on peut faire du numérique à l’école, mais aussi voir ce que le numérique fait à l’école. Comment la met-il sous tension, à mesure qu’il change la société ?