La folie bouscule les codes du monde rationnel. Lewis Carroll s’est ainsi inspiré des thés organisés dans les asiles victoriens du XIXᵉ siècle pour créer celui de son « pays des merveilles ».
Comment un serious game autour de Shakespeare permet de découvrir un univers en marchant, en explorant et en découvrant sa propre quête. Une belle façon de célébrer le 400ᵉ anniversaire de sa mort.
Sylvie Ducas, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
« Koumiko » est une claque. Pour la narratrice qui va bientôt perdre sa mère et vit à ses côtés son naufrage cérébral, pour le lecteur qui se prend dans la figure cette écriture écorchée.
Comment se faire rencontrer la littérature et la chorégraphie et en laisser une trace. Entretien avec Jean-Luc André d’Annunzio (éditeur) et Jean-François Munnier (directeur du festival Concordan(s)e)
Que se passerait-il si l’on décidait la fin de la loi de 1981 sur le prix unique du livre ? L’étude de l’exemple du marché britannique apporte quelques enseignements.
Sylvie Ducas, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Derrière ce roman très construit… et drôle, c’est la lecture contemporaine que Frédéric Ciriez met en abîme et interroge, et dont il pointe les réalités.
L’écrivain doit se tenir hors jeu pour rendre compte du jeu. Et c’est en cela qu’il est en danger. L’enjeu n’est pas tant une question de statut, mais la possibilité même de se mettre hors jeu.
Que peut-on écrire sur le goulag ? Comment transmettre ce qui ne peut l’être ? Relire Chalamov et ses « Récits de la Kolyma », c’est faire l’expérience d’une littérature au-delà de la littérature.
Nathalie Heinich, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Les écrivains doivent-ils tous vivre de leur plume exclusivement ? Ou relèvent-ils d’une économie mixte ? D’un régime vocationnel plutôt que d’un régime professionnel ? Débat.
Les problèmes épistémologiques, théoriques et pragmatiques sont rarement respectueux des frontières académiques et institutionnelles telles qu’elles peuvent, à un moment, s’instituer.
Comment sortir les écrivains professionnels de la précarité et leur proposer des occasions d’écrire et des lieux adaptés ? L’exemple québécois est à méditer.
Reçu sous la Coupole le 28 janvier 2016, Alain Finkielkraut est un critique féroce de tout « progressisme ». Est-il pour autant réductible à l’étiquette de « néo-réac » ? Retour sur son parcours.
Y a-t-il une opposition entre la littérature papier et la littérature numérique ? Il y a une continuité dans les pratiques, mais rupture dans les processus d’institutionnalisation de ces pratiques.
Enseignante certifée (lettres modernes, sciences de l'information et de la communication, FLE), autrice (France Culture, Radio Nova, Joca Seria), Université Sorbonne Paris Nord
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay