Les bryozoaires sont des organismes vivants en colonie, dans des loges en carbonate de calcium. Constituants majeurs des récifs carbonatés, ils font face au changement climatique.
Éponges, poissons, champignons filamenteux, algues… synthétisent des molécules aux nombreux intérêts thérapeutiques : anticancéreux, antiviraux, etc.
Parichart Tingnapun / Shutterstock
La biodiversité marine est sous-estimée, comme son potentiel thérapeutique. Mais les choses changent : 17 médicaments (anticancéreux…) ont déjà été tirés des mers, 30 autres sont en essais cliniques.
« Forêt sous-marine » formée par la gorgone pourpre (Paramuricea clavata) au large de Marseille par 60 mètres de profondeur.
Romain Bricoult
La fragmentation des déchets plastiques dans les eaux a des conséquences très néfastes pour la faune. Des recherches sont conduites pour élaborer des filets de pêche résistants et moins polluants.
Élevage d’huîtres en poche sur table en rade de Brest. Les poches d’huîtres sont recouvertes d’algues vertes. Au sol, les algues vertes coexistent avec les fucus.
F. Pernet/Ifremer
Les Rhizaria sont des animaux marins microscopiques. Avec leur squelette fait de silice, ils participent activement au cycle du silicium global.
Activité phytoplanctonique dans le Golfe de Gascogne (Loire et Baie de Vilaine) vue par le satellite Sentinel-2 le 27 mars 2020.
OceanDatalab/Sentinel-2
Depuis 20 ans, des systèmes observent le long des côtes les impacts qu’ont les événements extrêmes sur les écosystèmes.
Le robot submersible Ariane, utilisé dans des missions de prélèvement, d’inspection ou de cartographie, peut descendre jusqu’à 2500 mètres de profondeur.
Olivier Dugornay / Ifremer
À l’occasion du One Ocean Summit, qui se tient cette semaine à Brest du 9 au 11 février 2022, tour d’horizon des pistes de recherche prometteuses pour protéger le plus grand écosystème de notre planète.
La pigmentation complexe des cyanobactéries marines leur permet de s’adapter aux variations de température de l’océan.
Christophe Six
L’océan est une véritable pompe à carbone, grâce notamment à certains microorganismes : les cyanobactéries. Ces dernières se sont adaptées à la température pour réaliser la photosynthèse partout.
La simulation numérique peut devenir un outil précieux pour mieux appréhender l’état de l’océan.
Shutterstock
Modéliser les mouvements océaniques avec toujours plus de précision nous permettra d’anticiper à court et plus long terme son avenir et les phénomènes associés.
De jeunes pétoncles sont semés par l’équipe de l’écloserie du Tinduff (Finistère) sur des zones préalablement enrichies en substrats pour leur permettre de se fixer.
Stéphane Pouvreau / Ifremer
Longtemps pêché en rade de Brest, Mimachlamys varia a été victime ces dernières décennies de la surexploitation et de la perte de son habitat. Un programme tente de le réintroduire.
En 2001, campagne de pêche à la langoustine au large des côtes bretonnes à bord du chalutier Gwenvidik.
Marcel Mochet/AFP
Cette technique de pêche constitue l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins. Mais des pistes de réduction de ses effets délétères existent.
Larves de hareng prises en macro-photographie (largeur réelle de la photo : 2 cm)
À l’état larvaire, les poissons sont extrêmement vulnérables aux changements de leur milieu, il est donc crucial de savoir comment les larves vont réagir face au dérèglement climatique.
Une coquille s’ouvre et vous regarde de ses centaines d’yeux élémentaires, dont le rôle reste encore à mieux comprendre.
Olivier Dugornay, Ifremer
Comment voit une coquille Saint-Jacques, et à quoi lui servent ses yeux élémentaires ?
Les eaux océaniques se sont réchauffées, acidifiées et appauvries en oxygène. De plus, la surpêche et la pollution les affectent.
La Presse Canadienne/Andrew Vaughan
Les eaux océaniques se réchauffent, s’acidifient et s’appauvrissent en oxygène. Cinq facteurs peuvent être associés aux effets des changements climatiques sur les océans.
Le navire-espion russe Yantar serait capable de trancher les câbles sous-marins par lesquels transite l’essentiel du réseau Internet européen.
Wikimedia Commons
Les fleuves français charrient dans leurs eaux encore trop d'azote et de phosphate qui, une fois déversés en mer, contribuent au phénomène d'eutrophisation des eaux marines côtières.