L’incident diplomatique survenu lors de la visite à Ankara d’Ursula von der Leyen et Charles Michel illustre la faiblesse de l’Union face à la Turquie de Recep Tayyip Erdogan.
Après l’annonce, le 10 décembre, de nouvelles sanctions de l’UE contre la Turquie, il convient de saisir ce qui se passe à Chypre-Nord pour comprendre la crise en Méditerranée orientale.
L’ironie des tensions qui opposent la France et la Turquie, et leurs présidents respectifs, Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdoğan, réside dans les nombreuses similarités qui les caractérisent.
Erdogan cherche à se poser en chef de file du monde sunnite et à accroître son influence régionale. C’est dans ce contexte qu’il faut analyser ses récentes passes d’armes avec Macron.
La politique conduite par Ankara en Méditerranée orientale vise à réviser l'ordre international issu de l'effondrement de l'Empire ottoman il y a 100 ans.
Face à la pandémie, le pouvoir de Recep Tayyip Erdogan a donné la priorité à la préservation de l'activité économique, et profité du contexte pour renforcer le contrôle qu'il exerce sur la société.
L’offensive syrienne sur la poche d’Idlib a forcé la Turquie à se tourner vers Washington et vers l’OTAN. L’alliance d’Ankara avec les forces occidentales reste toutefois fragile.
La Turquie est aujourd’hui la première terre d’accueil au monde : elle héberge sur son territoire des millions de Syriens ayant fui la guerre civile. Une politique qui n’est pas dénuée d’ambiguïtés.
Une « zone tampon » de sécurité en Syrie est essentielle mais le revirement de Trump risque de compromettre durablement les relations entre la Turquie, l’UE et les États-Unis.
In some Manitoba schools, educators are working to recognize that the most urgent need for children who have experienced trauma is to establish the child’s sense of safety in the school.
Les tensions irano-américaines pèsent d’autant plus sur l’économie du pays qu'Ankara comptait augmenter ses importations de pétrole brut pour sortir de la récession.
Ekrem Imamoğlu, le principal candidat d’opposition à la mairie d’Istanbul, a été officiellement déclaré vainqueur le 17 avril 2019. Une défaite inquiétante pour le parti du président d’Erdogan.
Buket Türkmen, Institut d'études avancées de Paris (IEA) – RFIEA
L’inédit des mobilisations aujourd’hui est l’utilisation des outils de la démocratie pour légitimer la dérive autoritaire et faire de la rue un lieu de mise en scène pour les acteurs politiques dominants.
Le bras de fer entre les deux puissances suscité par l’assassinat du journaliste saoudien en Turquie fait resurgir le fossé idéologique qui sépare ces deux grandes puissances régionales sunnites.
Associate Professor in Islamic Studies, Director of The Centre for Islamic Studies and Civilisation and Executive Member of Public and Contextual Theology, Charles Sturt University