Les relations entre Pékin, Moscou, Téhéran et Pyongyang ne cessent de se renforcer. Les quatre régimes partagent bien des points communs, en politique intérieure comme extérieure.
Ko Wen-je, le troisième homme de la présidentielle taïwanaise, lors d’un rassemblement à Kaohsiung le 7 janvier 2024, quelques jours avant le scrutin où il obtiendra 26 % des suffrages.
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Traditionnellement dominée par deux grands partis, la vie politique taïwanaise a vu émerger lors des dernières élections une troisième force appelée à jouer un rôle clé lors des prochaines années.
Pedro Nuno Santos après son élection à la tête du Parti socialiste portugais à Lisbonne, le 7 janvier 2024. Il sera le candidat de son parti à la succession d’Antonio Costa, qui a démissionné de ses fonctions de premier ministre novembre, dans le cadre d’une enquête pour corruption.
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Le nouveau président hérite d’une situation très tendue avec la République populaire de Chine, mais aussi d’un climat politique intérieur relativement apaisé.
La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna et son homologue chinois Wang Yi dévoilent une installation célébrant les 60 ans de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France à Pékin le 24 novembre 2023.
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La France a reconnu la RPC il y a 60 ans. Par la suite, et spécialement ces dernières années, Paris a cherché à combiner, dans son rapport à Pékin, défiance sécuritaire et proximité commerciale.
Un nouveau traité sur les océans pourrait réorienter les pratiques de pêche non durables qui ont cours en haute mer en Afrique.
Le ministre chinois de la Défense, Li Shangfu, prononce un discours lors du 20e sommet du Dialogue Shangri-La à Singapour, le 4 juin 2023.
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Rendez-vous incontournable des décideurs de la région Asie-Pacifique, le Dialogue de Shangrii-La a été cette année particulièrement tendu, sur fond de crises autour de Taïwan et en Ukraine.
Des navires militaires dans la baie de Sagami lors de la « Revue internationale de la flotte », organisée par la marine japonaise avec une douzaine d’autres pays, le 6 novembre 2022.
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Face à la menace que la Chine fait peser sur la région indo-pacifique, le Japon abandonne sa posture prudente traditionnelle, réarme massivement et se range résolument dans le camp des États-Unis.
L’aigle et le dragon sont-ils voués à s’affronter ?
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Alors que les points de tension se multiplient entre Pékin et Washington, la transition vers un leadership chinois passera-t-elle forcément par un affrontement militaire avec les États-Unis ?
Affiche publiée lors de la projection du documentaire consacré aux échanges entre étudiants taïwanais et chinois en France analysés dans « Le Temps des mots ». Les caractères chinois signifient « Rive droite – Rive gauche » (en référence aux deux rives du détroit de Taïwan).
S. Ferhat
Samia Ferhat, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les civils portent, dans leur discours, la mémoire telle qu’elle est enseignée dans leur pays. C’est ce qui a été observé lors d’ateliers menés auprès d’étudiants chinois et taïwanais en France.
Parade militaire à Taipei, le 10 octobre 2021. Taïwan se prépare à affronter une invasion chinoise sur mer, dans les airs et aussi sur le territoire de l’île.
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La tension ne retombe pas dans le détroit de Taïwan. Quel est le potentiel militaire de la Chine, et comment l’île s’organise-t-elle pour sa défense ? État des lieux des forces en présence.
La République populaire estime que si elle prend le contrôle de Taïwan, ce sera une réunification. Mais l’unité des deux rives du détroit de Formose n’a été qu’une brève parenthèse dans la longue histoire de l’île…
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Jean-Luc Maurer, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Taïwan, qui n’a en réalité que très peu appartenu à la Chine continentale dans son histoire, représente un contre-modèle démocratique que la République populaire de Chine veut absolument effacer.
Des soldats de l’armée taïwanaise lors d’un exercice de tir réel anti-débarquement dans le sud de Taïwan, le 9 août 2022.
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La récente montée des tensions entre la Chine et le duo américano-taïwanais contraint Washington à repenser sa stratégie régionale, qui vise à maintenir un équilibre de plus en plus précaire…
Des passants devant un panneau d’affichage annonçant la venue de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, à Taipei, à Taïwan, le 3 août 2022.
(AP Photo/Chiang Ying-ying)
Les visites de législateurs étrangers à Taïwan sont courantes. Alors pourquoi la Chine a-t-elle réagi de manière aussi violente à la récente visite de Nancy Pelosi ?
Comme le montrent ces unes photographiées à Taipei le 25 février 2022, les Taiwanais suivent avec la plus grande attention l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui leur fait redouter une attaque similaire contre leur île par la Chine.
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La résistance acharnée que l’Ukraine oppose à la Russie pourrait ne pas suffire à dissuader la République populaire de Chine de chercher à récupérer Taïwan par la force.
Vladimir Poutine et Xi Jinping à Pékin le 4 février 2022. Ce fut le dernier déplacement en date du président russe à l’étranger.
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Les discours russe et chinois sur l’Ukraine et Taïwan ont beaucoup en commun, aussi bien sur les plans identitaire et stratégique qu’au niveau politique.
Sans renier sa proximité avec Moscou, Xi Jinping a opté pour une posture précautionneuse en attendant l’issue de la guerre russe en Ukraine.
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Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Soutien international affirmé de Vladimir Poutine, Xi Jinping reste prudent quant à la position à adopter vis-à-vis de la guerre déclenchée par le Kremlin en Ukraine.
Les deux camps semblent prêts à l’affrontement, mais des négociations peuvent encore permettre d’échapper au pire.
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Suite aux différentes déclarations d’octobre 2021, le ton est monté entre les deux Chine. Il serait cependant faux de croire que les deux états n’entretiennent que des relations belliqueuses.
Tsai Ing-wen, la présidente taïwanaise, durant une cérémonie tenue le 18 novembre 2021 à l’occasion de la mise en service d’une version améliorée du F-16 américain à la base militaire de Chiayi, dans le sud de l’île.
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Lukas Aubin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières e Jean-Baptiste Guégan, Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI)
Alors que les JO d'hiver de Pékin à venir suscitent de nombreuses critiques, retour sur les ambitions sportives historiques de la puissance chinoise.
Le président chinois Xi Jinping lors de la cérémonie d'ouverture de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) au Grand Hall du peuple à Pékin, le 4 mars 2021.
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Visiting fellow au sein de la Rajaratnam School of International Studies ( NTU-Singapour), chercheur associé à l'Institut catholique de Paris, Institut catholique de Paris (ICP)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur de droit. Ancien membre de l'Institut universitaire de France (Chaire anthropologie juridique), professeur émérite, Aix-Marseille Université (AMU)
Directeur de recherche au CNRS et chercheur associé à Asia Centre (Paris) et au Centre d’étude français sur la Chine contemporaine (Hong Kong)., Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Professeur honoraire en études du développement, affilié au Albert Hirschman Center on Democracy, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)