Tourisme de masse, concentration des villes, engorgement des services publics… il devient urgent de repenser nos modes de vie à l’aune de la théorie de l’encombrement.
L'esplanade du Trocadéro déserte. Photo prise le 28 mars 2020, au douzième jour du confinement en France.
Stéphane de Sakutin / AFP
Miser sur l’identité artisanale et le développement durable apparaissent comme les pistes à privilégier pour sauver la Sérénissime, actuellement désertée par les visiteurs.
En France, l'épidémie de Covid-19 pourrait coûter jusqu'à 6 milliards d'euros au secteur touristique.
Ludovic Marin/AFP
Au-delà des conséquences drastiques pour le secteur à court terme, la crise sanitaire constitue une opportunité d’apprentissage pour transformer les pratiques actuelles de manière plus durable.
En France, les 250 stations de ski attirent chaque hiver 10 millions de touristes, dont 7 millions pour les sports de glisse.
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Le modèle des stations uniquement fondées sur le ski n’est plus tenable, et les incite à diversifier leurs propositions pour qu’émergent d’autres formes de tourisme dans les régions de montagne.
Initialement, les colonies de vacances n'étaient pas un outil de pur loisir, mais aussi un espace de pédagogie.
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Face à la concurrence touristique, nombre de villes ont vendu leurs centres de vacances. Or les colonies apparaissaient comme un creuset du « vivre ensemble ». Comment revivifier ces collectifs ?
Jeudi 12 mars prendra fin le vote du référendum d’initiative partagée (RIP) pour la privatisation d’Aéroports de Paris.
Mihai_Andritoiu / Shutterstock
Les revenus tirés des services non aéronautiques constituent désormais près de la moitié des recettes des aéroports. Dès lors, l’actionnaire public perd sa raison d’être.
Selon une étude, l’intérêt pour la glisse reste prédominant pour 6 personnes sur 10 à la montagne en hiver.
Anne-Christine Poujoulat / AFP
Les offres culturelles ou aqualudiques développées par les stations face à la baisse de l’enneigement n’influencent pas encore le choix des destinations.
Les vestiges de la ville de Belchite, détruite pendant la guerre d'Espagne.
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L’expérience. Ce terme est sur les lèvres de tous les spécialistes du marketing touristique. Mais faut-il associer l’expérience aux événements traumatiques de l’histoire ?
On peut réglementer les usages et les pratiques du tourisme d'aventure, en rendant les accidents exceptionnels. Mais en voulant trop réglementer l’aventure, c’est elle que l’on finit par tuer.
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On peut réglementer les usages et les pratiques du tourisme d'aventure, en rendant les accidents exceptionnels. Mais en voulant trop réglementer l’aventure, c’est elle que l’on finit par tuer.
Les codes traditionnels de la culture sami sont récupérés par les acteurs (non samis) du tourisme pour vendre des objets sous couvert d’« authenticité ».
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Eda Ayaydin, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Tout en soumettant sa culture à la loi du marché, le tourisme permet à ce peuple autochtone de faire perdurer des traditions en voie de disparition.
Hors de leur cadre de vie habituel, les touristes se sentent plus libres vis-à-vis de contraintes sociales. Au grand dam des habitants.
Nito/Shutterstock
Fabrice Raffin, Auteurs historiques The Conversation France
Le temps passé devant les œuvres d’un musée oscille entre 4 et 20 secondes maximum : comment qualifier alors la nature de cette expérience « culturelle » ?
Le domaine de Meursault, en Cote-d'Or, mise ouvertement sur le développement de l'œnotourimse.
Massimo Santi / Shutterstock
Soit les acteurs se structurent pour attirer davantage de visiteurs, soit ils continuent de miser sur un public restreint à la recherche de prestations haut de gamme.
Deux microaventuriers au sommet du Mont Aiguille, en juin 2019.
Hélène Michel
Une journée, un week-end, ou quelques heures… en privilégiant des expériences courtes et à côté de chez soi, la microaventure réinvente un tourisme plus durable.
Le robot d'accueil Pepper utilisé au Smithsonian Institute à Washington, DC.
Pour accéder à certains musées ou monuments, il faut parfois patienter des heures, comme cet été au Louvre qui a même refusé des visiteurs. Pourtant, des solutions existent.
Le plus ancien voyagiste de la planète, créé en 1841, s'est déclaré en faillite le 23 septembre dernier.
Markus Mainka / Shutterstock
Responsable du département d’enseignement et de recherche Informatique, Big Data et Objets connectés de l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci, Pôle Léonard de Vinci
Professeure de management stratégique, directrice des programmes du MSc Arts & Creative Industries Management à Paris et de la partie française de l'Institut Franco-Chinois de Management des Arts et du Design à Shanghai, Kedge Business School