Vidéoconférence entre Vladimir Poutine et les autres dirigeants des pays membres de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) le 28 octobre 2022.
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La plupart des anciennes républiques soviétiques cherchent de plus en plus à s’émanciper de l’emprise de Moscou. Sans pouvoir tout à fait échapper à leur géographie…
Valéri Guerassimov au premier plan, en compagnie de Vladimir Poutine et du ministre de la Défense Sergueï Choïgou, le 6 septembre 2022, durant les exercices militaires « Vostok-2022 » tenus dans l’Extrême-Orient russe.
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Le chef d’état-major de l’armée russe sera désormais directement en charge de la guerre en Ukraine. Cette nomination aura des effets militaires mais, aussi, politiques.
Une femme montre le drapeau national qu’elle avait gardé secrètement pendant l’occupation russe, portant les signatures des soldats ukrainiens qui ont libéré le village de Troitske, dans la région de Kharkiv, le 18 septembre 2022.
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Si dans les pays d’Europe occidentale, le sentiment d’identité nationale est aujourd’hui moins net que par le passé, en Ukraine et en Russie, il joue un rôle essentiel. La guerre actuelle l’illustre.
Les Russes résidant à l’étranger et hostiles au régime de Vladimir Poutine participent régulièrement aux rassemblements dénonçant la guerre en Ukraine. Ici à Paris, le 27 février 2022.
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Les opposants russes à Vladimir Poutine ne peuvent s’exprimer dans leur pays. Est-il possible, pour autant, de peser sur le cours des événements en se trouvant à l’étranger ?
Un pan du mur de Berlin décoré d’un signe de paix aux couleurs du drapeau ukrainien, sur la Potsdamer Platz de Berlin, le 13 mars 2022.
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Mikhaïl Gorbatchev, récemment disparu, ne s’était pas opposé à la chute du Mur de Berlin. Avec Vladimir Poutine, un nouveau rideau de fer s’est abattu sur l’Europe.
Des passants devant un panneau promouvant le service militaire contractuel avec le slogan « Servir la Russie est un vrai travail », à Saint-Pétersbourg, le 29 septembre 2022.
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Le choc entre « Occident » et la Russie révèle une tension, inhérente à l’humanité, entre une liberté « féminine » et une hiérarchie verticale « masculine » mise en avant par Poutine et son régime.
Le 30 septembre 2022, un grand concert est organisé sur la place Rouge à Moscou à l’occasion de l’annexion des quatre régions ukrainiennes, dont les noms sont inscrits sur la banderole de gauche. Au-dessus de l’écran montrant Vladimir Poutine, on lit l’inscription « Ensemble pour toujours ».
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Pour justifier l’annexion de quatre régions ukrainiennes, la Russie invoque les mêmes arguments qu’il y a huit ans, lors de l’annexion de la Crimée. Des arguments toujours aussi discutables…
Manifestation organisée par Amnesty International à Bangkok pour dénoncer l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en mars 2022. Récemment, l’ONG s’est retrouvée sous le feu des critiques pour un rapport dénonçant certains agissements des militaires ukrainiens.
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Elsa Marie, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
En août, un communiqué d’Amnesty International a été interprété comme la mise sur le même plan des militaires ukrainiens et des agresseurs russes. Décryptage.
Konstantin Ivachtchenko, nommé maire de Mariupol (oblast de Donetsk) par les forces russes, en visite dans un bureau de vote lors du « référendum d’adhésion à la Russie » organisé par Moscou, à Mariupol, le 27 septembre 2022.
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Raoul Delcorde, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Les annexions que la Russie vient d’annoncer, totalement contraires au droit international, invitent à certains rappels historiques.
Le président russe Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec la ministre russe de la Culture à Moscou, le 3 octobre 2022. Son emprise sur la Russie s'effrite à mesure que la guerre qu'il a lancée en Ukraine s'enlise.
(Gavriil Grigorov, Sputnik, Kremlin/Pool Photo via AP)
Les signes se multiplient que l’emprise de Vladimir Poutine sur la Russie commence à s’effriter, même si sa disparition n’est pas pour demain.
Vladimir Poutine entouré des « chefs » (reconnus uniquement par Moscou) des quatre régions ukrainiennes que la Russie vient d’annexer, Moscou, 30 septembre 2022.
Grigory Sysoev/Sputnik/AFP
L’annexion de quatre régions ukrainiennes n’est pour la Russie qu’une victoire en trompe-l’œil. Le maximalisme de Vladimir Poutine aura un coût stratégique autrement plus élevé.
Manifestation à Moscou en 2014 proclamant « Notre nom est Strelkov » en hommage à Igor Strelkov, qui reste aujourd'hui encore l'une des figures préférées de la droite ultra-nationaliste russe.
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Jules Sergei Fediunin, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Il existe en Russie un courant de droite nationaliste, très hétérogène, qui estime que le Kremlin se montre trop mou vis-à-vis de l’Ukraine et milite pour une « guerre totale ».
Le 21 septembre, après avoir dans la matinée annoncé une mobilisation partielle et évoqué la possibilité d’un recours par la Russie à l’arme nucléaire, Vladimir Poutine s’est rendu à Novgorod pour prononcer un discours à l’occasion du « 1 160e anniversaire de la création de l’État russe ».
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Les menaces proférées par Vladimir Poutine, ce 21 septembre, ne doivent pas être balayées d’un revers de la main. Aux yeux du Kremlin, l’emploi de l’arme nucléaire en premier n’est pas tabou.
Des militaires ukrainiens patrouillent à Izioum, ville de la région de Kharkiv récemment reprise aux Russes, le 14 septembre 2022.
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Les médias du Kremlin ont été pris de court par la surprenante contre-offensive ukrainienne. Pendant ce temps, l’extrême droite russe se montre plus véhémente que jamais.
Un soldat ukrainien joue avec un chien dans le territoire libéré de la région de Kharkiv en Ukraine, le 12 septembre 2022. Les troupes ukrainiennes ont repris une grande bande de territoire à la Russie.
(AP Photo/Kostiantyn Liberov)
Les forces russes ont clairement battu en retraite en Ukraine, et il semble que Vladimir Poutine puisse perdre le contrôle de la guerre. Quelle est la prochaine étape ?
Olaf Scholz lors d’une visite au programme de formation des soldats ukrainiens au char antiaérien Gepard à Putlos près d’Oldenburg, le 25 août 2022.
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Après plusieurs décennies de grande retenue sur la scène internationale, l’Allemagne de Olaf Scholz s’engage dans le conflit russo-ukrainien en apportant une aide militaire et financière à l’Ukraine.
Une unité d’artillerie ukrainienne tire avec un BM-27 Uragan, un lance-roquettes multiple autopropulsé de 220 mm, près d’une ligne de front dans la région de Donetsk, le 27 août 2022.
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La double contre-offensive de l’Ukraine dans le sud et dans le nord-est du pays est pour l’instant un succès. Mais a-t-elle les moyens de remporter une victoire militaire décisive et incontestable ?
Vladimir Poutine s’apprête à recevoir les membres de la Communauté des États indépendants (CEI) lors de son sommet annuel à la résidence présidentielle du palais Konstantin à Strelna, le 28 décembre 2021.
AFP
Lukas Aubin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Un récent ouvrage permet de mieux comprendre le concept russe d’« étranger proche », et la façon dont la Russie perçoit ses voisins, anciens membres de l’Union soviétique.
Traditionnellement, la recherche française a perçu l’Ukraine avant tout comme une contrée voisine de la Russie plus que comme un État possédant réellement une identité propre.
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Oksana Mitrofanova, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
L’Ukraine a longtemps été insuffisamment observée et analysée en France, notamment du fait du manque de spécialistes en relations internationales maîtrisant la langue ukrainienne.
Alessia était architecte et menait une vie paisible. La guerre a bouleversé son existence. Pour ne pas sombrer, elle s’est trouvé une mission : aider les réfugiés affluant dans sa ville, Dnipro.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)