Le prix Nobel était attendu tant la découverte de CRISPR a marqué la communauté scientifique mais aussi le grand public.
Le 15 octobre 2019, 545 parlementaires avaient pris part au vote du projet de loi relative à la bioéthique. En deuxième lecture, seule une centaine de députés se sont mobilisés.
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La révision du projet de loi de bioéthique actuellement en cours ne reçoit pas l’attention qu’elle mérite. Ce problème n’est pas uniquement du à la crise provoquée par l’épidémie de Covid-19.
Le texte de loi de bioéthique actuellement en cours de révision va bien au-delà de la seule PMA, qui en est souvent le point le plus médiatisé.
Elena Έλενα Kontogianni Κοντογιάννη
Le projet de texte de loi relative à la bioéthique poursuit sa navette parlementaire, dans le cadre de sa troisième révision. Retour sur les évolutions adoptées en seconde lecture par les députés.
Les prestations proposées par les médias sociaux et autres entreprises technologiques constituent malgré tout un frein au processus de deuil.
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Les nouvelles technologies permettent de gérer l’identité digitale post mortem des défunts en allant parfois jusqu’à les rendre virtuellement immortels.
Les résultats des essais cliniques peuvent s’avérer contre-intuitifs.
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Est-ce contraire à l’éthique de donner un placebo lors d’essais cliniques ? En cas d’épidémie, peut-on ignorer les règles pour tester de nouveaux traitements ? Dans les deux cas, la réponse est non.
Les bioéthiciens jouent un rôle indispensable dans la crise actuelle : ils doivent diminuer le fardeau des cliniciens lors des prises de décisions souvent difficiles et inédites.
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Une course contre la montre s’est engagée pour trouver des solutions afin d’endiguer la pandémie de Covid-19. Mais ce n’est pas une raison pour abandonner la rigueur scientifique des essais cliniques.
Un malade est transporté lors d'un arrêt du TGV médicalisé de Strasbourg, à Angers, le 26 mars 2020. Des innovations qui pourraient éviter des choix difficiles en matière d'éthique.
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L’examen du projet de loi bioéthique s’achève par une série d’amendements qui sauve les apparences, mais dont les limites vident le texte d’une partie de sa substance.
Notre cerveau est-il une somme de nos données ?
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Si l’on parle beaucoup des sujets de PMA quand on évoque la nouvelle loi bioéthique, d’autres sujets sont également très importants.
Sylvie (à g.) et Dominique (à dr.) Mennesson, leur fille Fiorella et leur avocat Patrice Spinosi (au centre) lors d'une conférence de presse à Paris le 5 octobre 2018, jour où la Cour de cassation a demandé son avis à la Cour européenne des droits de l'Homme.
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La France interdit la GPA mais de nombreux Français y recourent à l’étranger. Jusque fin 2019, l’état civil de leurs enfants était incomplet. La jurisprudence a changé, mais pas la loi. Où en est-on ?
La technique CRISPR : sorte de ciseaux à ADN.
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Le scientifique chinois a l’origine de la naissance de ces bébés génétiquement modifies vient d’être condamné à trois ans de prison. Retour sur une expérience « injustifiable ».
Cellules souches embryonnaires en culture (visibles au centre) - (NIH code: WA09)
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La recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires est un sujet phare du projet de loi adopté par les députés en octobre 2019 et faisant suite aux états généraux de la bioéthique.
Alors que la médecine est de plus en plus technique, et que la relation entre médecins et patients subit l’influence des demandes sociétales, le corps humain est-il une marchandise ? Que vaut-il ?
Manifestation organisée à l'initiative de ‘La Manif pour tous’ en 2016 à Paris contre la ‘théorie du genre’.
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Les catholiques estiment qu’indépendamment de leurs motivations ou de leurs arguments, c’est ce qu’ils sont qui risque d’être critiqué et dévalué à l’occasion de la manifestation du 6 octobre.
Actuellement, le droit français reconnaît une filiation qui repose largement sur un modèle biologique.
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Contrairement à l’adoption, l’ouverture de la PMA bouscule profondément les fondements actuels du droit de la filiation française.
En France, les couples ont recours à la GPA plutôt via des filières nord-américaines, russes et ukrainiennes, au Royaume-Uni, l'Inde a longtemps été une destination privilégiée.
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En matière de gestation pour autrui, si l’amélioration des lois nationales est bienvenue, une réponse internationale collective serait préférable pour éviter la marchandisation du corps des femmes.
Katharina et Adeline posent en juillet 2019 à Toulouse avec leur enfant de six mois, né d'une PMA au Danemark. Certains craignent que l'assouplissement de la PMA modifient les règles quant à la GPA.
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Au-delà des discussions politiques entre les opposants et les partisans de la GPA, la majorité de ces débats ignore souvent l’importance de ses enjeux économiques et leur encadrement par le droit.
L’embryon humain est certes une personne potentielle, mais ce n’est pas une personne.
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Embryons et fœtus ne sont pas des personnes pour le droit français, c’est la naissance qui détermine la possession de ce statut. Pourquoi en est-il ainsi ?
Chaque année, des milliers d’enfants sont conçus grâce à la fécondation in vitro. Son taux de réussite demeure pourtant largement améliorable.
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Mise au point voici près de quatre décennies, la fécondation in vitro demeure largement perfectible. Pour l’améliorer, les recherches sur l’embryon humain sont indispensables.
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)