La déforestation, la recherche de nouvelles terres pour le développement de l’agriculture et l’urbanisation sont autant de facteurs qui nous exposent à de nouveaux microbes.
Un kangourou fuyant les flammes le 5 janvier 2020.
Lukas Koch/AAP
Jamais on n’aura autant loué le rôle clé des forêts pour lutter contre les effets du changement climatique. Et jamais les forêts n’auront été si menacées…
Des militants de Greenpeace manifestent le 23 août dernier au Chili. Sur la pancarte, on peut lire : « Bolsonaro, éteins l’incendie, sauve l’Amazonie ».
Martin Bernetti/AFP
La protection des forêts tropicales est souvent sacrifiée à l’inconstance des politiques agricoles, et à la difficulté de concilier leur préservation avec la croissance économique.
80 % du soja utilisé en France est importé, et 50 % de ces importations proviennent du Brésil, où ce produit constitue le premier facteur de déforestation. En France, il sert essentiellement à l'alimentation du bétail.
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Les aires protégées sont l’un des principaux instruments de lutte contre la déforestation. Toutes n’ont toutefois pas l’effet escompté. Mal gérées, elles peuvent se contenter de déplacer le problème.
Le lac de Grand-Lieu (Loire-Atlantique) vu du ciel.
Cnes/Wikipedia
Si l’impact de la viande sur le réchauffement climatique est souvent remis en cause, réduire notre consommation est pourtant essentiel à la baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Planter des arbres est devenu au cours des dernières décennies un mode de compensation écologique plébiscité par les entreprises.
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Déforestation, sécheresse, multiplication des barrages… L’Amazone fait face à des perturbations croissantes qui ont un impact sur les flux de gaz à effet de serre émis par ce gigantesque fleuve.
L’Amazonie colombienne représente plus de 25 % du territoire du pays.
Raul Arboleda/AFP
La Cour suprême colombienne a reconnu, le 5 avril 2018, l’Amazonie comme sujet de droit, rappelant au gouvernement l’urgence à protéger cet espace vital pour les générations futures.
Le sanglier barbu, l’un des animaux les plus emblématiques de l’archipel malais.
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La disparition rapide et massive de nombreuses espèces terrestres doit alerter autant que les effets du changement climatique… d’autant plus que ces deux processus sont intimement liés.
Le Dypsis decipiens, un des palmiers malgaches les plus vulnérables.
Mijoro Rakotoarinivo
Madagascar concentre la majorité des espèces de palmiers connus sur la planète. Mais ces arbres, très demandés sur le marché horticole mondial, sont de plus en plus vulnérables.
En 2015, dans une plantation de palmiers à huile en Indonésie.
Adek Berry/AFP
Le Parlement européen a examiné ces 3 et 4 avril un projet de résolution ambitieux sur les liens entre huile de palme et déforestation tropicale. Quels sont les enjeux de ce vote ?
Effet guacamole : la consommation d’avocats explose dans le monde. Mais l’accroissement de la production, notamment au Mexique, est dangereux pour les forêts.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)