Yann Bruna, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les outils numériques permettent aujourd’hui aux parents de suivre les déplacements de leur enfant hors du domicile. En quoi cela joue-t-il sur la communication et la confiance dans la famille ?
Les appareils électroniques ne sont pas, en soi, une source de problème au plan visuel. C'est plutôt l'utilisation inappropriée de ces appareils qui peut entraver le développement naturel de l'oeil, ainsi que les habilités de lecture et d'apprentissage.
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Les impacts de l’utilisation d’appareils électroniques sont d’autant plus cruciaux durant les premières années de vie, tant sur le plan visuel que sur le développement cognitif et social de l’enfant.
Dès l'âge de 11 ans, une grande part des enfants possède déjà un téléphone portable.
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Interdire totalement les téléphones à l’école ne revient-ils pas à manquer une occasion de former les nouvelles générations à un usage responsable des mobiles ?
Les enfants sont particulièrement vulnérables aux stratégies de design persuasif.
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Chaque fois qu’un parent tente de persuader son enfant de lâcher son smartphone, ce n’est pas tant à lui qu’il s’affronte qu’à l’invisible armée de concepteurs de ces technologies addictives.
Selon la théorie classique, le téléspectateur maximiserait sa satisfaction en passant près de 4 heures par jour devant le petit écran. Mais les choses ne sont en réalité pas aussi simples…
L'éducation à la consommation numérique sera d’autant plus efficace qu’elle sera réalisée à un âge précoce.
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Caroline Rouen-Mallet, IAE Rouen Normandie - Université de Rouen Normandie; Pascale Ezan, Université Le Havre Normandie, and Stéphane Mallet, IAE Rouen Normandie - Université de Rouen Normandie
En tant que parents, quelle posture adopter pour aider les enfants et adolescents à déjouer les risques du web et devenir des consommateurs numériques avertis ?
La régularité des activités est l'une des clés pour lutter contre la sédentarité.
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De la Chine à l’Italie en passant par le Canada, les enfants sont devenus plus sédentaires avec la pandémie. Quelques pistes pour renverser la tendance en cette semaine olympique et paralympique.
Diffuser des fausses informations sans le savoir devrait inciter avant toute chose à vérifier ses sources : image d'illustration des applications sur smartphone, WhatsApp, Signal, telegram, Viber, Discord et Olvid.
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Il n’est pas suffisant de s’appuyer sur la notion de vérité pour combattre les fake news, il faut introduire une notion plus vaste et opératoire de « responsabilité épistémique ».
Le smartphone, objet de désir ou d'addiction ?
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Quelles émotions peut-on ressentir avec son téléphone entre les mains ? Le numérique redéfinit-il les contours du désir ? Un podcast pour faire le tour de ces questions.
Les applications numériques sont conçues pour capter l'attention des internautes et « maximiser » leur engagement.
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Anne Alombert, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La large diffusion des supports numériques a un effet majeur sur la capacité d'attention des individus. Un défi pour les professionnels du soin et de l'éducation.
Le nouvel univers numérique chez soi pendant le confinement.
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Avec la pandémie et confinement, la maison s’est placée au centre de notre environnement numérique.
Les yeux des enfants n'ont pas encore tous les mécanismes de protection nécessaires contre la lumière bleue. Les filtres ne sont pas la panacée.
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L’utilisation de filtres pour bloquer la lumière bleue ne protège pas notre vue ! La meilleure chose à faire est d’éteindre nos écrans – tant pour préserver nos yeux que pour mieux nous endormir.
Il faut prendre conscience des effets potentiels de l'avènement du métavers.
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David Crête, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Le métavers pourrait bien devenir une forme d’enfermement menant à une surveillance accrue par ses concepteurs, qui incluent notamment le géant Facebook ; une prise de conscience est nécessaire.
Tout individu noue avec son entourage un « pacte de connexion », contrat plus ou moins explicite qui précise le délai attendu pour répondre à un message.
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Jocelyn Lachance, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
Pour advenir en tant qu’adultes, les enfants doivent se confronter à des situations pendant lesquelles ils échappent au regard protecteur de leurs parents. Les smartphones changent-ils la donne ?
Les 18-25 ans privilégient les vidéos courtes et commentées pour s'informer, et les regardent sur leurs smartphones.
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Il est loin, le temps du rendez-vous familial devant le JT de 20h. C’est souvent seuls, pendant les pauses de la journée, que les jeunes suivent l’actualité, privilégiant réseaux sociaux et vidéos.
Dans de nombreux cas, les effets négatifs sont dus à l’utilisation passive de l’écran.
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Un outil n’est jamais mauvais ou bon en soi, tout dépend des usages qu’on en fait. Quelques réflexions alors que la pandémie a brouillé les frontières entre les temps d’écran récréatifs et éducatifs.
Les réseaux sociaux accordent une grande importance à l’image du corps, en particulier s’il est mince et musclé.
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Sur les médias sociaux, l’apparence physique prime, y compris quand les messages incitent à se sentir bien dans son corps. Ce qui favorise les troubles alimentaires chez certains utilisateurs.
YouTube, comme d’autres réseaux sociaux, fournit à l’adolescent la possibilité de sculpter l’impression voulue, avec l’objectif « d’avoir l’air cool ».
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Si les plates-formes de vidéo courtes comme TikTok ont le vent en poupe, les adolescents sont encore très présents sur YouTube qui leur permet d’expérimenter différentes présentations de soi.
Professeur de théologie à la la Faculté Notre-Dame, co-directrice du séminaire de recherche Ecole et république du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins