Les multiples actions récemment lancées par les célèbres « hacktivistes » pourraient faire plus de mal que de bien dans la guerre contre l'État islamique.
Le masque de Guy Fawkes, porté par le personnage de V dans la BD « V pour Vendetta », est utilisé par les Anonymous pour garantir leur anonymat.
Thierry Ehrmann/flickr
En riposte aux attentats de Paris, les Anonymous ont déclenché une vaste opération visant les sites et comptes utilisés par Daech. Un raid en dehors de tout cadre légal, et aux résultats incertains.
A Saint-Denis, le 18 novembre, des policiers prêts à intervenir.
Eric Feferberg/AFP
Gilles Ferragu, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La France, mère du terrorisme ? La question est dérangeante au lendemain des attentats du 13 novembre. Historiquement, c’est pourtant dans le sillage de la Révolution française qu’il a émergé.
Le porte-avions Charles-de-Gaulle quitte la rade de Toulon pour le littoral syrien, le 18 novembre.
Anne-Christine Poujoulat/AFP
Depuis les attentats du 13 novembre, Paris et Moscou se sont rapprochés sur le dossier syrien. Mais ce tournant diplomatique ne sera pas suffisant pour venir à bout de Daech sur le terrain.
La Tour Eiffel en tricolore, comme de nombreux monuments à travers le monde.
Ludovic Marin/AFP
Après le choc des attentats du 13 novembre, la France veut mobiliser tous azimuts ses partenaires pour intensifier la lutte contre Daech. Mais le succès de cette entreprise est hautement aléatoire.
Il est temps pour les musulmans d’oser questionner les interprétations de la charia sur lesquelles l’État islamique s’appuie pour combattre l'obscurantisme et le terrorisme.
Les patrouilles militaires ont été renforcées depuis le 13 novembre, comme ici à l'aéroport Charles-de-Gaulle.
Eric Feferberg/AFP
Selon les plus hautes autorités de l’État, la France est en guerre. Mais de quelle guerre s’agit-il ? Et Paris a-t-il une stratégie sur le long terme ? Cela suppose d’abord de savoir qui nous sommes.
Dans les rues de Paris, des mots pour exorciser la peur.
Yves Herman/Reuters
Face à l’engagement de nouvelles puissances en Syrie et à des défaites symboliques sur son terrain, Daech déploie une nouvelle stratégie. Les attentats de Paris en sont un effroyable épisode.
Dans les rues de Paris, des mots pour exorciser la peur.
Yves Herman/Reuters
Face à l’engagement de nouvelles puissances en Syrie et à des défaites symboliques sur son terrain, Daech déploie une nouvelle stratégie. Les attentats de Paris en sont un effroyable épisode.
En patrouille sur le parvis désert de Notre-Dame, samedi 14 novembre.
Gonzalo Fuentes/Reuters
Face à l’horreur provoquée par cette nouvelle série d’attaques terroristes en France, il est urgent de ne pas céder à la peur et de ne pas stigmatiser les populations les plus fragiles.
Un homme joue «Imagine» de John Lennon, à proximité du Bataclan, au lendemain de l'attaque.
Kenzo Tribouillard/AFP
Une salle de spectacle célèbre à Paris, le Bataclan, a été prise pour cible par les terroristes le 13 novembre. À travers elle, c’est la liberté d’expression qui a été visée.
«Il flotte mais ne sombre pas». Devant le Carillon, l'un des lieux visés vendredi soir par les terroristes à Paris.
Dominique Faget/AFP
Dix mois après « Charlie Hebdo », et malgré le renforcement des capacités des forces de sécurité, la capitale française a été à nouveau frappée par le terrorisme. L’État est-il dépassé ?
Dans une rue près du Bataclan la nuit du 13 au 14 novembre 2015.
Dominique Faget/AFP
Pour frapper les jihadistes en Syrie, y compris français, Paris invoque le « droit à la légitime défense » prévu par l’ONU. Mais à quelles conditions peut-on exercer un tel droit ?
Le président turc Erdogan mobilisant ses partisans contre le terrorisme à Strasbourg, le 4 octobre dernier.
Vincent Kessler/Reuters
Gülçin Erdi, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Jadis quasi-intouchable, le président Erdogan est sur la sellette après l’attentat sanglant du 10 octobre dernier à Ankara. Notamment à cause de son double jeu avec Daech.
Un portrait de Bachar al-Assad en 2006, cinq ans avant la guerre civile.
Thierry Ehrmann/
Discuter avec Bachar al-Assad : l’hypothèse n’est plus taboue. Mais pourquoi le paria, voire le diable de 2012, est-il désormais considéré comme un interlocuteur possible ?
Destructions dans les vieux quartiers de Sanaa classés par l'Unesco, le 19 septembre 2015.
MOHAMMED HUWAIS / AFP
Le conflit qui fait rage au Yémen détruit, ici comme ailleurs au Moyen-Orient, de larges portions du patrimoine culturel, certains listés par l’Unesco. État des lieux et analyse de quelques solutions.
A l'ONU, Poutine et Obama ont surtout affiché leurs divergences.
Mandel Ngan/AFP
Depuis les printemps arabes de 2011, la crise syrienne et l’émergence de Daech en Irak, puis en Syrie, ont accéléré un processus de transformation profonde du Moyen-Orient. Celui-ci a affecté non seulement…
Un drone Reaper de l'armée britannique.
Defence images
En août, trois combattants britanniques de l'État islamique en Syrie ont été tués par des frappes américano-britanniques. Chacun illustre, à sa manière, la modernité tragique du djihad.
Janvier 2015, une vieille rue d'Alep, un des sites classés au Patrimoine Mondial.
Hosam Katan/Reuters
Les destructions menées par les milices islamistes ou l'Etat Islamique reposent la question du patrimoine de l'humanité et pourquoi il faut sauver cette mémoire partagée. Remise en perspective.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po