Bruxelles, le 9 juin 2024 : Manfred Weber, président du Parti populaire européen (PPE), premier en nombre de sièges au nouveau Parlement européen, applaudit la présidente de la Commission européenne sortante Ursula von der Leyen, favorite à sa propre succession.
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La droite radicale progresse au Parlement européen, mais les partis historiques PPE et PSE continuent de le dominer et devraient reconduire Ursula von der Leyen à la tête de la Commission.
Que retenir de l'action de la Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen ?
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Coronavirus, Ukraine, climat… La dernière mandature européenne a dû composer avec de nombreuses crises. Elle a, sans doute, par là même, renforcé la puissance de l’Union.
La présidente de la Commission Ursula von der Leyen et le Haut Représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell aux côtés de Volodymyr Zelensky à Boutcha, en Ukraine, en mars 2022, peu après la libération de la ville où les troupes russes sont accusées d’avoir commis des crimes de guerre.
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Le mandat d’Ursula von der Leyen a été marqué par une nette volonté de faire de l’UE un acteur géopolitique à part entière. Une ambition qui s’est heurtée à de nombreux obstacles.
Brigitte Macron, le roi Charles, Emmanuel Macron et la reine Camilla portent un toast lors de la visite d'État du couple royal britannique en France.
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Au cours de ses seize années au pouvoir, Angela Merkel a toujours cherché à entretenir le couple franco-allemand, tout en promouvant constamment les intérêts de son pays. Un délicat jeu d’équilibre…
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a été reléguée à une place secondaire lors de l'entrevue qu'elle-même et son homologue du Conseil européen Charles Michel viennent d'avoir à Ankara avec Recep Tayyip Erdogan.
Union européenne
L’incident diplomatique survenu lors de la visite à Ankara d’Ursula von der Leyen et Charles Michel illustre la faiblesse de l’Union face à la Turquie de Recep Tayyip Erdogan.
Le président chinois Xi Jinping, le président du Conseil européen Charles Michel, la chancelière allemande Angela Merkel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors du sommet visuel UE-Chine le 14 septembre 2020.
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Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le récent sommet Chine-UE a illustré les tensions croissantes dans les relations entre les deux parties. L’UE ne semble plus hésiter à manifester ouvertement sa désapprobation vis-à-vis de Pékin.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'expriment lors d'une conférence de presse après un sommet virtuel avec le président chinois Xi Jinping, à Bruxelles, le 22 juin 2020.
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Longtemps indulgents vis-à-vis de la Chine, les Européens se montrent depuis peu plus fermes. La conduite de Pékin lors de la pandémie de Covid-19 et son intransigeance générale y sont pour beaucoup.
Le 22 juin 2020, dans un supermarché londonien.
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Les choix politiques des gouvernements, tant au niveau de la coopération internationale que de l’importance accordée aux impératifs de transition écologique, structureront l’état du monde de demain.
Grâce au plan de relance annoncé par la Commission européenne, l’UE a gagné en légitimité en tant qu’acteur économique. Reste à résoudre le problème que pose son déficit démocratique.
La compétition entre les grandes puissances ne changera pas de nature du fait de la pandémie.
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La pandémie de Covid-19 incite les Européens à repenser leur rapport aux frontières. Face à la menace de la propagation de la maladie, la frontière doit-elle être un mur ou un filtre ?
Une centrale au charbon du géant allemand de l'énergie RWE à Neurath, dans l'ouest de l'Allemagne, le 29 janvier 2020.
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Les textes comme celui de l’accord de Paris ou de l’ONU restreignent les capacités à mener des politiques ambitieuses. Des pistes peuvent inciter les pays à se mettre d’accord pour aller plus loin.
Ce n'est que le début de l'histoire.
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Les trois principales théories de l’intégration européenne permettent de mieux comprendre le rejet de la candidature de Mme Goulard et les réactions que cette décision a provoquées.
Spécialiste des questions chinoises et asiatiques, chercheur associé à la Harvard Kennedy School et au John K. Fairbank Center for Chinese Studies à Harvard, Fellow-in-residence, Paris Seine Initiative (Institute of Advanced Studies), professeur invité, ESSEC