Il reste des métaux dans les mines et déchets miniers. La géologie permet de comprendre comment mieux valoriser ces déchets et assurer l’approvisionnement en éléments chimiques rares mais cruciaux.
Les travaux pratiques sont essentiels à l’enseignement des sciences. Mais les mesures sanitaires compromettent leur organisation classique. Voici quelques solutions qui changent la donne.
Clément Quintard, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
En cultivant des cellules d’organes spécifiques sur des dispositifs de la taille d’une carte à jouer, on peut tester leurs réactions à de nouveaux médicaments.
Pour désinfecter les eaux destinées à la consommation, on peut recourir à la chloration. Problème : en contact avec de la matière organique, le chlore forme des produits potentiellement toxiques.
Comment le savon agit-il contre les virus ? Pourquoi le virus adhère à certaines surfaces et moins à d’autres ? Éclairages à l’interface entre chimie et biologie.
Profitant des conditions exceptionnellement réunies sur la planète Terre, une parenthèse enchantée s’est ouverte : celle du vivant, qui développe une chimie très particulière.
On savait que le fer, élément essentiel, pouvait être recyclé par la cellule lorsqu’il y était introduit via des nanoparticules. Mais on pensait qu’il n’en allait pas de même pour l’or. À tort.
Naturellement produits par certains organismes, des peptides (« mini-protéines ») à forte affinité pour les métaux ouvrent de nouvelles perspectives pour la santé, la gestion de l’environnement, etc.
S’inspirant du principe de la classe inversée, le site Chimactiv créé à l’Université Paris-Saclay permet aux étudiants de mieux préparer leurs séances de travaux pratiques. Retour d’expérience.
Issus d’univers et de pays différents, trois scientifiques ont été récompensés en octobre dernier du prix Nobel de chimie pour avoir lancé un concept qui a fait florès : la batterie lithium-ion.
Lucas Frédéric, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
La technologie OLED pourrait contribuer à rendre les écrans plus performants en s'affranchissant des problèmes d'approvisionnement en métaux rares auxquels sont confrontés les écrans d'aujourd'hui.
Circuler à l’hydrogène est une option bonne pour le climat, à condition de le produire avec le moins d’émissions polluantes possible. Des solutions existent.
Les organisations de « haute fiabilité » que l’on retrouve dans la chimie ou l’aéronautique se focalisent tellement sur la limitation des risques qu’elles sont désemparées lorsqu’un problème survient.
Chercheur en biochimie, responsable du laboratoire « Stress oxydant et détoxication », Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)