Les feux de forêt destructeurs et records de l’été 2023 ont fait les manchettes. Mais en quoi affectent-ils les millions de lacs se retrouvant dans les bassins versants brûlés ?
Maxence Soubeyrand, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) and Fabio Gennaretti, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Des recherches montrent que la distribution des feuillus tempérés (érable à sucre, érable rouge et bouleau jaune) pourrait se décaler vers le nord, entraînant de lourdes conséquences sur la forêt boréale.
Dorian M. Gaboriau, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT); Jonathan Lesven, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT); Victor Danneyrolles, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), and Yves Bergeron, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Les feux de forêt de l’été 2023 au Québec ont été très impressionnants – et ravageurs. Il s’agit même de la pire année depuis 50 ans. Et avec les changements climatiques, le pire semble à venir.
Les fumées d’incendie sont composées de gaz toxiques asphyxiants et irritants, de vapeur d’eau et de suies. Elles sont souvent plus à craindre que les flammes elles-mêmes.
Éclairage réaliste de l’aménagement forestier sur le Nitassinan de Pessamit, s’appuyant sur les données des inventaires forestiers du gouvernement du Québec.
Les feux « zombies » couvent tout au long de l’hiver et se rallument au printemps. Leur comportement reste peu connu, mais ils peuvent contribuer à une saison des incendies plus précoce et plus longue.
Les fumées des mégafeux qui ravagent le Canada sont en train d’atteindre l’Europe et la France. Que contiennent ces panaches ? Leur composition varie-t-elle ? Et quel impact sur la santé ?
Claude Villeneuve, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Charles Marty, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Maxime Paré, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), and Patrick Faubert, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Planter des arbres peut-il nous aider à résoudre la crise climatique ? Sans doute, mais jusqu’à quel point ?
Maxence Martin, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) and Nicole Fenton, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
L’éloignement et les dimensions modestes des arbres des vieilles forêts boréales ne doivent pas nous faire oublier leur haute importance écologique, ainsi que les nombreuses menaces pesant sur elles.
L’exploitation forestière des deux derniers siècles a eu un impact majeur sur les forêts québécoises, mais les traces qu’elle a laissées guideront dans l’adoption d’un aménagement forestier durable.
Victor Danneyrolles, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Raphaël Chavardès, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), and Yves Bergeron, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Les forêts boréales Nord-américaines brûlent beaucoup, sûrement de plus en plus depuis les 60 dernières années. Pourtant, la tendance à long terme indique qu’elles brûlent moins qu’il y a 150 ans.
Les progrès technologiques en matière d’imagerie et d’intelligence artificielle peuvent nous aider à mieux évaluer l’état de santé de nos forêts… et à en tirer les conséquences pour agir.
Au niveau des feux, l’année 2022 se situe dans la fourchette historique et n’est pas « sans précédent », contrairement à l’impression relayée par de nombreux médias.
Vaste territoire sylvicole hautement inflammable, les plantations de pins maritimes du Sud-Ouest de la France doivent évoluer pour faire face aux dérèglements climatiques.
Si les feux de forêt se multiplient, ils demeurent l’un des phénomènes les plus mal compris sur Terre. De nouvelles recherches montrent qu’ils peuvent perturber le climat régional et mondial.
Si la centrale de Tchernobyl n’est plus en fonction, elle est au cœur d’une zone toujours très irradiée que les mouvements de troupes peuvent déstabiliser. Avec quels effets pour la population ?