Efflorescence de diazotrophes (Trichodesmium) dans la mer de Corail, capturée le 1er septembre 2019 par le satellite Landsat 8. L’interaction entre la physique et la biologie de l’océan se manifeste dans ces filaments verts qui serpentent au grès des courants.
Joshua Stevens/NASA
Domitille Louchard, Swiss Federal Institute of Technology Zurich and Mar Benavides, Institut de recherche pour le développement (IRD)
L’océan absorbe un quart du CO₂ émis par l’homme, notamment grâce au phytoplancton, dont les diazotrophes. Savoir modéliser ces microalgues est crucial pour comprendre le rôle de l’océan dans le climat.
Un membre du projet de reforestation de Pesalat, sur l’île de Bornéo, replante des arbres dans une zone de marécage tourbeux défrichée par les incendies et l’exploitation forestière.
World Ressources Institute
La restauration des forêts constitue un élément clé de la lutte contre les perturbations climatiques. Le réseau de recherche mondial, le Tree Diversity Network, tente d’y contribuer efficacement.
L’Amazonie constitue la plus grande étendue de forêt tropicale au monde.
Grâce à des pièges photographiques et à la surveillance acoustique passive, les chercheurs ont pu capturer les mouvements de 152 espèces avec une richesse de détails époustouflante.
Les arbres fleurissent par une journée chaude de printemps sous la Tour Eiffel sur le parc du Champ-de-Mars, le 18 avril 2018 à Paris.
Alain Jocard / AFP
Une plongée en BD dans le monde du développement rural à Madagascar.
Les sciences et recherches participatives sont définies comme des « formes de production de connaissances scientifiques auxquelles des acteurs non-scientifiques-professionnels, qu’il s’agisse d’individus ou de groupes, participent de façon active et délibérée ».
Nathalie Andriamamonjy
Si elles intègrent peu à peu l’enseignement scientifique, les sciences et recherches participatives devraient être mieux adaptées aux objectifs pédagogiques.
Coprophanaeus lancifer, un grand bousier disperseur de graines en Amazonie.
Hannah Griffiths
Nous en savons étonnamment peu sur les millions d’animaux, de plantes et d’oiseaux qui peuplent l’Amazonie.
Mouches mexicaines des fruits. Originaire du Guatemala et du Mexique, cette espèce est envahissante en Californie, où elle pèse sur l’agriculture du pamplemousse. Ici, des femelles déposant leurs œufs sur un fruit.
Jack Dykinga/USDA Agricultural Research Service (2007)
Les invasions biologiques sont une menace importante pour la biodiversité, mais elles coûtent aussi très cher à nos sociétés. Une étude estime ce coût à plus de 1000 milliards de dollars depuis 1970.
Vue aérienne du raid scientifique EAIIST prise par drone alors qu’il évolue sur le plateau Antarctique autour de 78 °S. Le raid est composé de trois convois comprenant les espaces de vie et l’énergie (en bas à gauche), les cuves de fioul (milieu)
et l’équipement scientifique (haut).
EAIIST/IPEV/PNRA
Entre novembre 2019 et février 2020, une équipe de scientifiques franco-italienne s’est lancée à l’assaut de l’Antarctique. Retour sur une expédition hors du commun.
Image montrant des Crocosphaera, un type de bactéries diazotrophes indispensables à la vie dans les océans.
Mar Benavides, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Dans l’océan, le phytoplancton, aidé par les diazotrophes, joue un rôle essentiel dans le retrait du CO₂ de l’atmosphère. Mais le changement climatique perturbe cet équilibre délicat.
Couple de mésanges bleues dans un chêne.
Stéphan Tillo
Au cours des dernières décennies, notre vision des processus d’adaptation des organismes vivants à leur environnement a drastiquement changé.
Le glacier Perito Moreno, en Patagonie. La multitude de séracs donne l’impression que la surface du glacier est recouverte d’écailles de dragon.
Olivier Dangles/IRD
Olivier Dangles, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La parabole des dragons souligne la nécessité d’appréhender la disparition annoncée des glaciers de manière transdisciplinaire, pour faire dialoguer sciences physiques, écologiques et philosophiques.
Les manchots Adélie font partie des prédateurs marins supérieurs qui servent d’« éco-indicateurs » du changement climatique en Antarctique.
Candice Michelot
Candice Michelot, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Aux pôles, l’étude du comportement de certaines espèces offre des indices précieux sur les variations de l’environnement et leurs conséquences sur la faune locale.
En mars 2020 à Séoul, une technicienne effectuant un test d’anticorps neutralisant sur le coronavirus MERS-CoV.
Ed Jones/AFP
Le saut d’espèces est encore un phénomène mal compris. En percevoir les mécanismes constitue une étape clé dans l’étude des maladies infectieuses.
De tout petits poissons jouent le rôle terrible mais crucial de nourrir la merveilleuse faune colorée que les récifs coralliens abritent.
Tane Sinclair Taylor
Les récifs coralliens abritent quantité d’espèces alors même que la nourriture y est rare. L’explication ? La présence d’étonnants petits poissons, que la faune locale dévore comme des bonbons.
Anoplolepis gracilipes, la fourmi « folle », en pleine action.
Steve Shattuck/Flickr
À partir de modèles statistiques et d’une base de données sur des espèces envahissantes de fourmis, une équipe internationale vient de mettre au point un outil pour prévenir les invasions biologiques.
Les habitants du Cap faisant la queue pour obtenir de l’eau, en février 2018.
Shutterstock
Les systèmes d’approvisionnement en eau n’ont pas été conçus pour répondre aux évolutions météorologiques provoquées par le changement climatique. Il est désormais nécessaire de les adapter.
Parcelles agroforestières dans la région d'Itasy, à Madagascar.
LRI/Université d'Antananarivo
Grâce au processus de la photosynthèse, le stockage du carbone dans les sols peut participer aux nécessaires efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
À l’occasion de la COP24, le Global Carbon Project publie une évaluation annuelle peu encourageante des rejets de CO2 pour l’année 2018.
AAP Image/Mick Tsikas
Pep Canadell, CSIRO; Corinne Le Quéré, University of East Anglia; Glen Peters, Center for International Climate and Environment Research - Oslo; Robbie Andrew, Center for International Climate and Environment Research - Oslo, and Rob Jackson, Stanford University
La demande énergétique en hausse est l’un des facteurs explicatifs de cette tendance.
Le pétrel des neiges, oiseau marin vivant en Antarctique, peut vivre jusqu’à l’âge de 50 ans.
Christophe Sauser
Christophe Barbraud, Centre national de la recherche scientifique (CNRS); Christophe Sauser, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), and Karine Delord, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
En Antarctique, cet oiseau marin est le témoin privilégié des changements climatiques qui affectent durablement son espèce.