L’innovation évaluative des années 1970 a marqué le passage à une manière de parler du vin de plus en plus mondialisée, moins technique et plus axée sur le plaisir.
L’agriculture connectée offre de nouveaux outils de surveillance et de décision, mais les conditions particulières des exploitations agricoles posent encore de nombreux challenges technologiques.
La vague de froid de début avril a touché une immense majorité de viticulteurs non assurés contre ce risque climatique. Dans ce contexte, de nouveaux produits pourraient voir le jour.
La crise a provoqué le repli de 36 % des ventes internationales (en valeur) sur les 4 premiers mois de 2020 et contraint la filière française à entamer des changements structurels indispensables.
Le secteur du vin a bien saisi l’importance de prendre le virage de la transition écologique et mise désormais sur le développement d’expériences touristiques durables et responsables.
Troisième destination œnotouristique en France, la région de l’est capitalise sur 10 siècles de traditions et dispose de nouveaux de leviers de développement à activer.
La vigne poussant sur un volcan éteint une ressource valable, rare, inimitable et non substituable. Pour les producteurs, il s’agit là d’un véritable avantage concurrentiel.
Le succès des vins dépend étroitement d’appellations d’origine aux contours encore flous, comme en témoigne le récent tollé autour de l’exclusion de 64 communes bourguignonnes de la zone certifiée.
Propagée par des insectes suceurs de sève, la bactérie Xylella menace le sud de la France et la Corse, après avoir fait des ravages dans les oliviers du sud de l’Italie.
Soit les acteurs se structurent pour attirer davantage de visiteurs, soit ils continuent de miser sur un public restreint à la recherche de prestations haut de gamme.
Au-delà des mauvaises récoltes annoncées pour 2019, la filière est en proie à des problèmes structurels dont la résolution nécessite de rompre avec de vieilles habitudes.
L’histoire nous montre que les liens entre vignerons français et américains ont été étroits et le sont encore : la preuve avec le cépage « Léon Millot ».
Face à la pénurie d’eau, la réutilisation des eaux traitées se développe de plus en plus. Ces eaux de qualité maîtrisée irrigueront peut-être bientôt des vignes en France.
Derrière les mutations et les vicissitudes de l’économie des vins, spiritueux et alcools, puissamment mobilisée, s’esquisse le portrait d’une société en guerre, alors en pleine perte de repères.
LVMH renforce sa présence dans le vin haut de gamme aux Etats-Unis, un marché porteur de croissance… au moment même où la famille Pinault annonce l’acquisition d’un domaine prestigieux en Bourgogne.
Professeur des Universités en sciences de gestion, Affillié à Skema Business School, IAE Aix-Marseille Graduate School of Management – Aix-Marseille Université