Giorgia Meloni, tête de liste de son parti Fratelli d’Italia, a obtenu 28 % des suffrages aux européennes et se trouvera au cours des cinq prochaines années en position de force au sein du parti Conservateurs et Réformateurs européens (CRE) au Parlement de Strasbourg.
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La présidente du Conseil italien est sortie renforcée des élections européennes, et devrait jouer un rôle plus important au Parlement européen au cours de la mandature qui s’ouvre.
Bruxelles, le 9 juin 2024 : Manfred Weber, président du Parti populaire européen (PPE), premier en nombre de sièges au nouveau Parlement européen, applaudit la présidente de la Commission européenne sortante Ursula von der Leyen, favorite à sa propre succession.
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La droite radicale progresse au Parlement européen, mais les partis historiques PPE et PSE continuent de le dominer et devraient reconduire Ursula von der Leyen à la tête de la Commission.
Un membre du Parti social-démocrate allemand après l’annonce des résultats des européennes, donnant un nombre important de voix au parti d’extrême droite AfD, le 9 juin 2024.
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Les résultats confirment la consolidation des partis d’extrême droite et leur présence dans la quasi-totalité des États membres de l’UE.
Une grande alliance entre les partis de droite et d’extrême droite est-elle envisageable au Parlement européen ? Identité et Démocratie, le groupe auquel appartient Jordan Bardella (photo), a récemment fait partie d’une coalition de droite contre la régulation de l’usage des pesticides.
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La montée des populismes est-elle inéluctable en Europe ? Peut-elle transformer l'UE après les élections de juin prochain ? Le sociologue Michel Wieviorka livre son analyse.
La secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein, ici lors d’un discours lors d’une manifestation de l’opposition au gouvernement Meloni à Rome sur la Piazza del Popolo le 11 novembre 2023.
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La droite au pouvoir et l’opposition de gauche s’interrogent encore sur la stratégie à adopter en vue des élections de juin prochain.
En France, en Italie, au Portugal, en Autriche, en Belgique, en Espagne ou en Finlande, les formations d’extrême droite (ici Giorgia Meloni au Parlement européen) s’installent au cœur du jeu politique.
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La consolidation des mouvements d’extrême droite pourrait représenter un enjeu majeur des élections européennes de juin 2024.
Le rapport de la commission parlementaire épingle la poutinophilie du RN et de Marine Le Pen, ici à Moscou en mars 2017 peu avant une rencontre avec Vladimir Poutine. Mais le parti d’extrême droite a aussi, voire surtout, de nombreux alliés au sein de l’UE…
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Se focaliser sur les liens entre le RN et la Russie peut conduire à négliger le projet, caressé par plusieurs partis d’extrême droite de l’UE, consistant à édifier un espace illibéral européen.
Le leader de Vox, Santiago Abascal, présente le programme de son parti à Pampelune pour les élections législatives de 2019.
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Les partis populistes, notamment en Espagne et en Italie, jouent au maximum sur les émotions des électeurs, en particulier sur les réseaux sociaux, où ces forces politiques excellent.
Le leader des Démocrates de Suède Jimmie Akesson célèbre le bon résultat de son parti aux législatives, le 11 septembre 2022. Sa formation participe désormais au gouvernement en Suède, tandis qu’en Italie son alliée la dirigeante d’extrême droite Giorgia Meloni exerce les fonctions de premier ministre.
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Les partis d’extrême droite « Démocrates de Suède », qui participe au gouvernement à Stockholm, et « Frères d’Italie », qui dirige celui de Rome, ont bien des points en commun.
Giorgia Meloni entourée (de gauche à droite) du membre de la Chambre des députés Antonio Tajani, de la sénatrice Licia Ronzulli, de l'ancien premier ministre et leader du parti Forza Italia Silvio Berlusconi et du leader de la Lega Matteo Salvini, s'adresse aux médias après une entrevue avec le président italien Sergio Mattarella en vue de la formation du prochain gouvernement, au Palais du Quirinal à Rome le 21 octobre 2022.
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En Italie, les gouvernements ne restent généralement pas en place longtemps. Giorgia Meloni, à peine devenue Présidente du Conseil des ministres, a déjà éprouvé des difficultés à constituer le sien…
Far-Right party Brothers of Italy’s leader Giorgia Meloni shows a placard reading in Italian “Thank you Italy” at her party’s electoral headquarters in Rome, early Monday, Sept. 26, 2022. Italians voted in a national election that might yield the nation’s first government led by the far right since the end of World War II.
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Le programme du parti de Giorgia Meloni et celui de la coalition de centre droit reprend essentiellement des thèmes conservateurs et nationalistes présents depuis plusieurs élections.
Peinture murale du street artist Tvboy, à Rome , qui se moque de la coalition de la droite italienne qui a remporté les élections du 25 septembre.
Tvboy
Giorgia Meloni souhaite un « blocus naval » pour empêcher les migrants venant de Libye de rejoindre l’Italie. Une option que même son allié Matteo Salvini ne partage pas.
Giorgia Meloni, leader du parti d'extrême droite italien Fratelli d'Italia (Frères d'Italie), s'adresse à ses partisans lors d'un rassemblement pour le lancement de sa campagne pour les élections légilstalives, à Ancône, dans le centre de l'Italie, le 23 août 2022.
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Une victoire de l'extrême-droite pourrait remettre en cause le train de réformes exigées par Bruxelles en échange du financement européen.
Malgré ses racines fascistes, le parti Fratelli d’Italia (Frères d’Italie) de Giorgia Meloni, ici entourée de Silvio Berlusconi et Matteo Salvini, a vu sa popularité augmenter rapidement à l’approche des élections législatives du 25 septembre.
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Résultats d’une enquête comparative mesurant l'impact de la crise sanitaire et économique sur les droites national-populistes en Allemagne, France, Italie et Suisse ainsi qu’aux États-Unis.
Luigi Di Maio, le dirigeant du M5S, à Naples le 4 mars. Il est l'un des gagnants du scrutin de dimanche.
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Arrivé en tête, le M5S doit trouver des alliés. À gauche, le départ de Matteo Renzi est acté, tandis que Silvio Berlusconi et Matteo Salvini vont se disputer le leadership de la droite.
Matteo Renzi, l'homme à abattre pour une opposition hétéroclite.
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Le résultat de dimanche est attendu avec impatience en Italie et en Europe. En cas de rejet, la période d’incertitude qui s’ouvrirait fait craindre le pire aux chancelleries et aux marchés financiers.
Professeur des Universités, directeur du master en relations franco-italiennes, Université Côte d'Azur, Chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS, Paris), professeur et membre du CISS de l'université LUISS de Rome, Université Côte d’Azur