Son ton nouveau et sa capacité de jouer le rôle du chien dans un jeu de quilles lui avait donné une emprise sans précédent sur la campagne. Mais cette nouveauté n’a pas duré : tout passe, tout lasse.
La combinaison de deux paramètres essentiels – situation économique et charisme du candidat – jouait en faveur du prétendant républicain. Voici comment un modèle le prévoyait.
Le second débat a été extrêmement tendu et tout aurait pu déraper à n’importe quel moment. Aucun des candidats n’a réellement pensé à développer des points en rapport direct avec leurs électeurs.
L'analyse détaillée de la couverture médiatique de la campagne permet de découvrir ce qui retient l'attention des journaux et des chaînes de télé - et, in fine, des électeurs.
Les deux candidats, dont l'impopularité atteint des sommets jamais vus lors d'une campagne, ont croisé le fer autour de trois grands thèmes : la direction des États-Unis, la prospérité et la sécurité.
En attendant le premier débat entre les deux candidats à la Maison-Blanche, ces derniers sont intervenus publiquement sur les questions internationales. Et Donald Trump a mieux résisté que prévu.
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Adepte de la provocation permanente, le candidat républicain en a fait l’un de ses chevaux de bataille. À coups de statistiques fantasques et de discours à l’emporte-pièce. Mais avec un certain écho.
Devancé pendant la campagne dans les sondages par Hillary Clinton, Donald Trump s'est employé avec opiniâtreté à allumer une polémique concernant, notamment, la question des pièces d’identité.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le recours systématique et répété aux expressions de « terrorisme » et de « guerre » interdit la prise en compte de la complexité et de la diversité des problèmes, et fait le lit de l’autoritarisme.
En 2004, John Kerry possédait, à la même époque une avance considérable sur George W. Bush. Une avance équivalente à celle d’Hillary Clinton sur Donald Trump aujourd’hui.
C’est le moment du sacre pour Donald Trump, qui sera choisi à Cleveland par les délégués et recevra l’investiture du Parti. Retour sur la campagne d’un homme qui a déjoué tous les pronostics.
La surprenante ascension du magnat américain, qui bouscule les élites traditionnelles, a lieu dans un climat dépressionnaire outre-Atlantique. La France n’a pas le monopole de l’angoisse du lendemain.
La prochaine présidentielle aux États-Unis verra peut-être la victoire historique d’une femme. Mais, paradoxalement, Hillary Clinton séduit peu dans cette partie de l’électorat. Voici pourquoi.
Le 27 avril 2016, le futur candidat républicain à l’élection présidentielle américaine de novembre a exposé son cap pour la politique étrangère. Tour d’horizon en cinq questions.
Loin d’arrêter Donald Trump, l'hostilité des caciques du Parti républicain a agrégé autour du candidat trublion une frange dure de l’électorat et place le candidat en position de force.
Les scrutins du « super Tuesday » ont propulsé Hillary Clinton et Donald Trump en positions de quasi-candidats. Mais les coups de théâtre sont encore possibles, notamment chez les Républicains.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Enseignant au Moravian College de Pennsylvanie, doctorant au Laboratoire Interdisciplinaire De Droit et Mutations Sociales, Aix-Marseille Université (AMU)